Comme le disait si bien Henri Salvador, quand l'hiver est un peu long : FAUT RIGOLER !
«Tout ce livre est un roman en forme de variations. Les différentes parties se suivent comme les différentes étapes d'un voyage qui conduit à l'intérieur d'un thème, à l'intérieur d'une pensée, à l'intérieur d'une seule et unique situation dont la compréhension se perd pour moi dans l'immensité. C'est un roman sur Tamina et, à l'instant où Tamina sort de la scène, c'est un roman pour Tamina. Elle est le principal personnage et le principal auditeur et toutes les autres histoires sont une variation sur sa propre histoire et se rejoignent dans sa vie comme dans un miroir. C'est un roman sur le rire et sur l'oubli, sur l'oubli et sur Prague, sur Prague et sur les anges.»
Présentation et notes d'Henri Scepi
Si vous avez toujours rêvé de manier le sabre laser ou de rétrécir vos gosses, réveillez-vous : le cinéma, c'est pipeau et compagnie ! La célèbre Professeure Moustache épluche les aberrations scientifiques qui peuplent vos films et séries préférées. La science, ce n'est peut-être pas du cinéma, mais avec la Prof Moustache, c'est terriblement drôle ! Car l'objectif, à la fin de chaque article, reste avant tout d'avoir un peu appris, mais aussi beaucoup ri !
Familier des bizarreries et excentricités du langage, Jean-Loup Chiflet nous offre un florilège savoureux de « bons mots » des maîtres du genre : Sacha Guitry, Tristan Bernard, Alphonse Allais, Groucho Marx ou Pierre Desproges.
Le mot d'esprit ? Une réplique fine et subtile, pas toujours bien intentionnée, qui consiste à révéler le côté farfelu, l'absurde d'une situation à partir d'un fait ou d'une affirmation apparemment logique. Ce qu'on appelle « le second degré », précise l'auteur qui ne manque pas d'exemples. « Lorsque Henny Youngman affirme : «J'ai fait une affaire, j'ai acheté une statue de la Vénus de Milo au rabais. Elle a deux bras», il sème la confusion dans notre esprit sans rien expliquer. Mais quand Garry Shandling assure de façon péremptoire : «Une fois, j'ai fait l'amour pendant une heure cinq ! C'était le jour du changement d'heure», on se trouve alors face à un semblant d'explication... » Des formules d'autant plus irrésistibles qu'elles sont souvent énoncées avec le plus imperturbable sérieux.
Le lecteur pourra piocher dans cet inventaire de quoi égayer et mieux apprécier toutes les circonstances de sa vie. Il y trouvera les rubriques les plus courantes et familières comme les plus insolites - notamment animalières. Ainsi des mouches chères à René Fallet : « La mouche est la plus belle conquête du papier collant » ; alors que Sylvain Tesson remarque, pour sa part, que « la vie du kangourou est riche en rebondissements ». On ne saurait mieux dire !
Retour à l'essentiel avec l'humour et l'esprit de François Morel. Du Frexit à la cour de récré, du valsovirus au pâté en croûte, ce grand agitateur livre une centaine de chroniques fines, drôles et piquantes. Entre billets d'humeur et journal de confinement, chaque texte est une bouffée d'oxygène hebdomadaire pour "tenir rester chez soi" , s'émouvoir, s'indigner ou rendre hommage aux chers disparus, Piccoli, Gréco et les autres.
François Morel, saltimbanque infatigable et enfant nostalgique, offre le meilleur remède à la morosité : le rire, parfois jaune et souvent aux larmes. Une échappée de l'esprit et du coeur.
LE DERNIER ÉPISODE DE LA TRILOGIE POLICIÈRE RURALE HILARANTE DANS LE VILLAGE CÉVENOL DE SAINTE-CROIX-LES-VACHES.
Et si, pour une fois, un président de la République choisissait comme conseiller agricole un homme connaissant vraiment la terre ? Un paysan avec les deux pieds bien ancrés dans le réel ? Et si, par une facétie de l'histoire, le plus apte à mener à bien cette mission n'était autre que... Thomas Sorlut, le maire de Sainte-Croix-les-Vaches, qui fait vivre son hameau en cultivant de la beuh bio ?
professeur de culture générale d'un lycée technique à londres, henry wilt aborde la quarantaine dans un état critique.
alors qu'il tente à longueur de journée d'instruire une bande d'adolescents qui se soucient du sonnet shakespearien comme de leur premier porridge, sa femme eva saisit la moindre occasion pour le harceler. et tout y passe: son manque d'ambition, sa virilité de mollusque, son goût immodéré pour la bière. wilt ne peut que grommeler en subissant ces réprimandes. jusqu'à cette fameuse soirée, où ridiculisé une fois de trop, il décide de supprimer celle qui a fait de sa vie un enfer.
« Songez-vous au suicide ? Pas de panique, vous n'êtes pas seul.
Nous sommes plusieurs à partager les mêmes idées, et même un début d'expérience. Écrivez-nous en exposant brièvement votre situation, peut-être pourrons-nous vous aider. Joignez vos nom et adresse, nous vous contacterons. Toutes les informations recueillies seront considérées comme strictement confidentielles et ne seont communiquées à aucun tiers. Pas sérieux s'abstenir. Veuillez adresser vos réponses Poste restante, Bureau central d'Helsinki, nom de code "Essayons ensemble". » Deux suicidaires se retrouvent fortuitement dans une vieille grange où ils souhaitaient partir tranquilles. Entravés dans leurs funestes projets, ils se mettent en tête de rassembler d'autres désespérés pour monter une association. Commence alors, à bord d'un car de tourisme flambant neuf, un périple loufoque mené à un train d'enfer, des falaises de l'océan Arctique jusqu'au cap Saint-Vincent au Portugal pour un saut de l'ange final. Un récit désopilant doublé d'une réflexion mordante sur le suicide.
176 pages de blagues, de farces et de devinettes de Toto.
Assemblez les 9 pièces du plateau et faites 5 tas de cartes, 1 par couleur, face visage (sans texte). Les joueurs placent leurs pions « Souris » sur la case départ. Le plus jeune joueur commence et lance le dé. Si le dé tombe sur une face couleur, il avance son pion sur la prochaine case de la même couleur. Il pioche la carte de la couleur correspondante et réalise l'action demandée. Si le dé tombe sur la face « Souris », le joueur avance jusqu'à la prochaine carte « Souris défis » et réalise l'action demandée. Le premier arrivé sur la case de la souris au centre du plateau gagne la partie ! De 2 à 4 joueurs. 1 plateau, 50 cartes, 4 pions, 1 dé magique.
« Ce fut un jour béni pour Wodehouse que celui où il créa Jeeves et parvint à faire échapper le roman comique (qui en Angleterre a des relents vertueux) à son cours ordinaire pour le lancer dans le torrent de la farce pure. Le grand triomphe de Jeeves, c'est que tout en jugeant Nietzsche "fondamentalement malsain" il se situe au-delà du bien et du mal. » George Orwell.
Surtout, ne contrariez pas john dortmunder.
Même si vous êtes milliardaire. or le richissime max fairbanks a passé les bornes. son crime ? interrompre dortmunder en plein cambriolage, ce qui est déjà grave en soi. mais avoir l'audace de lui subtiliser sa bague porte-bonheur sous le nez de la police, c'est trop ! malgré tout, dortmunder n'a pas l'intention de se laisser arrêter par deux vulgaires flics et s'empresse donc de leur fausser compagnie...
Grâce à la fermeture éclair de sa braguette (on est ingénieux ou on ne l'est pas). après quoi, il rassemble ses troupes. un objectif : la vengeance. un choix de cibles les somptueuses résidences de fairbanks. l'une après l'autre, elles seront mises à sac par dortmunder et consorts dans l'espoir de retrouver la fameuse bague. une précision : ce somptueux bijou n'est pas en or et les petites pierres qui brillent dessus ne sont pas des diamants.
Pour ceux que le doute habiterait encore, rappelons que le washington post a vu en donald westlake " l'homme le plus drôle du monde " et que le point l'a salué comme un " génie ".
UNE BD HILARANTE ET GRINÇANTE QUI TORD ET MALTRAITE LES CLICHÉS DE NOTRE SOCIÉTÉ. Faut-il une dérogation pour insulter un patron raciste ?
Peut-on passer des vacances sur le continent de plastique ?
Peut-on se faire rembourser un enfant défectueux ?
Retrouvez toutes les réponses à ces questions dans Faut pas prendre les cons pour des gens, un album d'humour absurde sur la bêtise ordinaire.
« Dans ce pays, les gens se divisent en deux catégories : ceux qui se plaignent et qui attendent toujours quelque chose du Président, et ceux qui veulent devenir Président (comme moi, je suis un mâle alpha). Et je vais vous dévoiler toutes mes propositions pour relever la France. Il y en a un paquet ! » Un vrai-faux livre de campagne électorale par l'hilarant Pablo Mira. Mira Président !
Freud avait un faible pour les histoires de «marieurs» dont on trouvera plusieurs échantillons savoureux dans ce livre. C'est que le Witz - le mot ou le trait d'esprit - met en rapport des choses et des pensées hétérogènes : il les condense, il les combine ou, mieux, il les marie, le plus souvent dans une mésalliance qui déclenche le rire de l'auditeur et surprend même celui qui l'énonce. Le Witz réussi a la fulgurance de l'éclair.Le mot d'esprit est ici analysé, dans sa technique et dans ses visées, comme le furent, quelques années plus tôt, le rêve et les actes manqués. C'est qu'il est comme eux, aux yeux de Freud, une formation de l'inconscient plus qu'une production volontaire.Le mot d'esprit ou l'esprit des mots.
Votre vie est encombrée d'une ou plusieurs créatures malfaisantes ? Vous désirez vous en défaire ?
Avec humour et sagesse, Maxime Rovere démontre la capacité de la philosophie à affronter le quotidien et l'ordinaire, embrassant la vulgarité pour l'empêcher de nous envahir. Loin des grincheux qui dénoncent leurs contemporains, il examine nos interactions malheureuses et indique plusieurs issues possibles à nos conflits en tous genres.
Sans prétention ni complaisance, ce livre propose une nouvelle éthique afin de penser et soigner ce fléau de notre temps, maladie du collectif et poison de nos vies individuelles.
Le jeu de massacre est un recueil de nouvelles datant de la période la plus créative de Tristan Bernard : paru en 1922, il témoigne de l'ironie dévastatrice d'un auteur qui maîtrise à la perfection les codes de l'humour : ironie, allusion, sens de la chute, réalisme cruel. Quarante-deux textes d'une efficacité comique redoutable qui rappelle que Bernard ne vaut pas que pour ses mots d'esprit :il a le sens de la formule, cet art du trait et du portrait que peu d'écrivains de son temps maîtrisait aussi bien. Dans ce volume, plus que dans aucun autre, il s'en donne à coeur joie. Jamais réédité depuis sa sortie, il n'est pas le plus connu de ses livres, mais constitue une superbe introduction à l'oeuvre de l'un des grands esprits de son demi-siècle, sinon de son siècle.
"Il n'y a pas de comique en dehors de ce qui est proprement humain" écrit Henri Bergson.
Les histoires juives qui forment ce recueil révèlent l'être juif dans sa complexité et sa singularité. Dans leur désenchantement joyeux, leur autodérision enjouée, leur désillusion sans ressentiment, leur lucidité sans haine, elles sont profondément humaines. Irrésistibles et pétillantes d'intelligence.
Un homme court dans la rue. Il trébuche. Il tombe. Les passants rient. Pourquoi ?
Qu'est-ce qui a réellement déclenché leur hilarité ? Quelles sont les différentes formes de comique ? Le Rire, paru à l'origine en 1900, est probablement l'ouvrage le plus célèbre du philosophe Henri Bergson (1859-1941), dont l'oeuvre entre en 2012 dans le domaine public. On trouvera en annexe un texte du psychanalyste Sándor Ferenczi, « Rire » (1913), qui compare les thèses de Bergson et celles développées par Freud dans Le mot d'esprit et sa relation à l'inconscient (1905).
Il était une fois un ours qui voulait devenir un homme... et qui devint écrivain.
Ayant découvert un manuscrit caché sous un arbre au fin fond de la forêt du Maine, un plantigrade comprend qu'il a sous la patte le sésame susceptible de lui ouvrir les portes du monde humain - et de ses supermarchés aux linéaires débordants de sucreries... Le livre sous le bras, il s'en va à New York, où les éditeurs vont se battre pour publier l'oeuvre de cet écrivain si singulier - certes bourru et imprévisible, mais tellement charismatique?! Devenu la coqueluche du monde des lettres sous le nom de Dan Flakes, l'ours caracole bientôt en tête de liste des meilleures ventes...
Que se passerait-il outre-Manche si Sa Majesté la Reine se découvrait une passion pour la lecture ? Si, d'un coup, rien n'arrêtait son insatiable soif de livres, au point qu'elle en vienne à négliger ses engagements royaux ?
C'est à cette drôle de fiction que nous invite Alan Bennett, le plus grinçant des comiques anglais. Henry James, les soeurs Brontë, Jean Genet et bien d'autres défilent sous l'oeil implacable d'Elizabeth, cependant que le monde so British de Buckingham Palace s'inquiète. Du valet de chambre au prince Philip, tous grincent des dents tandis que la royale passion littéraire met sens dessus dessous l'implacable protocole de la maison Windsor.
Un succès mondial a récompensé cette joyeuse farce qui, par-delà la drôlerie, est aussi une belle réflexion sur le pouvoir subversif de la lecture.
Un auteur de bande dessinée, alors qu'il fait ses courses, réalise qu'il n'a pas sa carte de fidélité sur lui. La caissière appelle le vigile, mais quand celui-ci arrive, l'auteur le menace et parvient à s'enfuir. La police est alertée, s'engage alors une traque sans merci, le fugitif traversant la région, en stop, battant la campagne, partagé entre remord et questions existentielles.
Assez vite les médias s'emparent de l'affaire et le pays est en émoi. L'histoire du fugitif est sur toutes les lèvres et divise la société, entre psychose et volonté d'engagement, entre compassion et idées fascisantes. Car finalement on connaît mal l'auteur de BD, il pourrait très bien constituer une menace pour l'ensemble de la société.
Voici le nouveau récit choral de l'imparable Fabcaro, entre road-movie et fait-divers, l'auteur fait surgir autour de son personnage en fuite, toutes les figures marquantes -et concernées- de la société (famille, médias, police, voisinage...) et l'on reste sans voix face à ce déferlement de réactions improbables ou, au contraire, bien trop prévisibles.
Atteint du syndrome d'Asperger, l'homme qui se livre ici aime la vérité, la transparence, le scrabble, la logique, les catastrophes aériennes et Sophie Sylvestre, une camarade de lycée jamais revue depuis trente ans. Farouche ennemi des compromis dont s'accommode la socialité ordinaire, il souffre, aux funérailles de sa grandmère, d'entendre l'officiante exagérer les vertus de la défunte. Parallèlement, il rêve de vivre avec Sophie Sylvestre un amour sans nuages ni faux-semblants, et d'écrire un Traité de criminologie domestique.
Par chance, il aime aussi la solitude.
À trente ans passés, Ignatus vit encore cloîtré chez sa mère, à La Nouvelle-Orléans. Harassée par ses frasques, celle-ci le somme de trouver du travail. C'est sans compter avec sa silhouette éléphantesque et son arrogance bizarre. Chef-d'oeuvre de la littérature américaine, La Conjuration des imbéciles offre le génial portrait d'un Don Quichotte yankee inclassable, et culte.
« Écrit au début des années soixante par un jeune inconnu qui devait se suicider en 1969, à l'âge de trente-deux ans, parce qu'il se croyait un écrivain raté, La Conjuration des imbéciles n'a été éditée qu'en 1980. Le plus drôle dans cette histoire, pour peu qu'on goûte l'humour noir, c'est qu'aussitôt publié, le roman a connu un immense succès outre-Atlantique et s'est vu couronné en 1981 par le prestigieux prix Pulitzer. Une façon pour les Américains de démentir à retardement le pied de nez posthume que leur adressait l'écrivain, plaçant en exergue à son livre cette citation de Swift: "Quand un vrai génie apparaît en ce bas monde, on peut le reconnaître à ce signe que les imbéciles sont tous ligués contre lui." » - Bernard Le Saux, Le Matin