À 24 ans, Charlie est apprenti-poissonnier au Grand Magasin. Son quotidien ?
Découpage, évidage, emballage et autres manipulations de la marchandise, visites au grand frigo et à la gigantesque poubelle, café et cigarette des pauses avec ses collègues, enfin les clients, les anonymes et les habitués, les affreux et les charmants. Mais Charlie ne veut plus de l'image que lui renvoient Natacha, son patron et les clients : celle d'un gentil, tellement gentil jeune homme.
De son côté Émile, grand idéaliste, se trouve confronté, grâce à Charlie, à une réalité plus subtile qu'il ne la voudrait. Non, tous les employés du Grand Magasin ne sont pas des imbéciles englués dans la routine.
Un premier roman qui a la simplicité d'une fable et l'intelligente précision d'un bon documentaire.
Paris, 1920, Elisabeth, une petite orpheline bretonne débarque à la capitale avec pour seul bagage une photo de ses parents et un maigre baluchon. C'est au dernier étage d'une minuscule chambre de bonne qu'elle trouve refuge. Là, sous les toits de Paris, elle rêve de retrouver ses parents. Mais elle ignore que l'immeuble est envahi de Schmolls ! Heureusement, Élisabeth n'est pas une froussarde.
Cet ouvrage tente de rassembler en quelques chapitres les grands enjeux soulevés par Silvia Federici autour de la notion de sorcières et de chasse aux sorcières. Le public a connu (et reconnu) Federici à travers son magnum opus de recherche historiographique intitulé Caliban et la sorcière. Cet intérêt s'explique à la fois par la diversité des questions soulevées par l'autrice et par leur importance actuelle dans le débat public : en tournant notre regard sur les inquisiteurs du Moyen-Âge, Federici nous parle de la domination des femmes, de la genèse du capitalisme et du travail salarié, mais aussi de la privatisation des communs et de la destruction de la nature.
L'histoire du mouvement féministe en France dans les années 1970, période au cours de laquelle le mouvement se pacifie au profit d'un féminisme étatique fondé sur des avancées législatives en terme d'égalité et de laïcité. L'internationalisme des luttes est également abordé. Enfin, des pistes d'action pour un féminisme politique sont proposées.
Comment a-t-il été possible de construire la Sécurité sociale en 1946 dans un pays où la population dépendait de tickets de rationnement pour se nourrir alors qu'aujourd'hui nous ne serions pas capables de l'étendre dans un pays qui a rarement été aussi riche ? Ce livre propose une histoire des transformations de la protection santé en France de 1789 à nos jours, à travers le prisme des conflits qui l'ont façonnée. Au cours de la Révolution de 1789, alors que les débats sur la place de l'État et du capital dans la protection santé se déroulent dans des termes très contemporains, l'État refuse de procéder à des réformes d'envergure. Les mutuelles naissent alors comme forme d'auto-organisation malgré les interdits et la répression. Par crainte de leurs velléités révolutionnaires, l'État se réapproprie l'esprit des mutuelles par une série de loi à partir de 1852. C'est avec la Première Guerre mondiale que naît véritablement l'État social : la conduite et les conséquences de cette « guerre totale » renforcent le rôle de l'État dans la société, et son besoin de prendre soin comme de contrôler la population. L'État social en France n'est pas le produit de la bienveillance parlementaire mais celui de la guerre. Après 1945, deux logiques en germe depuis un siècle s'affrontent directement : d'un côté, des militants cégétistes issus de la Résistance mettent en place en quelques mois un système de sécurité sociale autogéré par les intéressés, dans la tradition de la « Sociale » initiée par la Commune de Paris ; de l'autre, dès 1946, l'État cherche à mettre la main sur la « Sécu » contre le pouvoir populaire. Bientôt, il va modifier les principes de l'institution - de « chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins » à « chacun paye selon ses moyens et reçoit selon son niveau de risque ». Au gré des réformes, l'État social renforce un capitalisme politique où la proximité entre élites politiques et économiques impose des politiques souvent en contradiction avec les aspirations populaires. Si les dépenses de santé ne baissent pas, elles sont de plus en plus contraintes (nouvelle gestion publique) et changent de nature. Au nom de la lutte contre les déficits - c'est l'invention du « trou de la Sécu »-, la politique de ciblage des dépenses vers les plus pauvres et les plus malades ouvre un espace pour l'épanouissement des alliés politiques de l'État (médecine libérale, complémentaires santé) et pour le capital (cliniques, industrie pharmaceutique). La pandémie a mis en lumière toute l'absurdité de ces évolutions et l'impérieuse nécessité reprendre le pouvoir sur la sécurité sociale.
Omniprésente dans les rues comme dans le débat public, la police soulève davantage de questions qu'elle ne semble pouvoir en résoudre. En mobilisant les études disponibles et en confrontant les chiffres, Paul Rocher réfute dans ce livre les présupposés au fondement du mythe policier d'une institution sans doute imparfaite mais nécessaire, au service de toute la société dont elle ne ferait que refléter les travers. Non, la police n'empêche pas le crime, et l'emprise policière croissante sur la société n'a pas d'autre fondement que la réorganisation autoritaire du pays et le maintien d'un ordre inégalitaire. Toute l'histoire de l'institution révèle sa nature violente, sa fidélité à l'ordre établi - et dément l'idée de son « dysfonctionnement ». Peut-on pour autant se passer de police ? En s'inspirant des exemples sud-africain et nord-irlandais, où les habitants ont expérimenté des formes de gestion des conflits indépendantes de l'appareil d'État, Paul Rocher dégage les voies possibles d'un monde sans police.
Le dieu Pan, le dieu de la Nature, est en rage : plus personne n'écoute sa mélodie. Sa colère risque d'être terrible ! Et si la chambre de Warren devenait le dernier refuge ?
La vieille Suzanne Griotte déteste tout le monde, surtout les enfants. Aussi, quand le diable lui propose de gagner la confiance d'Adèle Nectar, la plus adorable gamine du quartier, afin de lui prendre son âme, Suzanne se frotte les mains. Pour accomplir sa terrible mission, la voilà redevenue une fillette ! Et cette Adèle, qui a pour seules amies une poignée de limaces apprivoisées devrait être facile à berner, non ?
À 65 ans, Gerda aimerait enfin adoucir son quotidien. Depuis des années, c'est elle qui s'occupe des défunts du village. Mais en ce mois d'août 1962, Gerda voudrait bien refermer la porte tout de suite. Car devant elle se tient Wilhelm Leeb Senior - celui qui l'a abandonnée pour épouser la fille du fermier Kruse et sa dot. Wilhelm, qui est parti à la guerre en nazi convaincu et qui n'est revenu de Pologne qu'après des années de captivité.
Qui tyrannise femme et enfants, alors qu'ils ont tout fait pour gérer la ferme que les Leeb exploitent depuis sept générations. Mais aujourd'hui, sur son visage, se dessine une douleur qui va au-delà du supportable. Et Gerda le pressent : sans elle, les Leeb ne seraient pas de taille à affronter la tragédie qui s'annonce.
Henning Ahrens s'attaque aux blessures du siècle dernier et nous livre un drame familial poignant où les racines du mal se propagent de père en fils.
Cette collection de livres pop-up fait découvrir les contes classiques aux tout-petits. L'histoire est racontée avec des mots simples et les illustrations poétiques et délicates s'animent sur toutes les pages grâce à des pop-up. Ouvert à la page que l'on souhaite, le livre fait une jolie décoration pour la chambre de l'enfant.
Un jour, alors que Tortue, Lièvre, Ours et Souris sont en forêt, ils trouvent un oeuf. Chacun leur tour, ils vont en prendre soin.
Souris prête son bonnet et son écharpe pour que Petit oeuf ait bien chaud.
Ours, qui adore le sport, encourage son ami à sortir de sa coquille, et Petit oeuf devient alors Petit Oiseau !
Lièvre fait goûter toutes sortes d'aliments à Petit Oiseau qui découvre ce qu'il aime.
Et Tortue lui apprend à utiliser son imagination, ils se racontent plein d'histoires merveilleuses.
Ses nouveaux amis aident Petit Oiseau à découvrir le monde, et grâce à eux il va pouvoir prendre son envol !
Mise en scène sous forme de bande-dessinée, cette histoire touchante met en avant des thématiques fortes : l'amitié, la quête d'identité, et la prise d'indépendance.
Toute la beauté de cet album réside dans la simplicité de ses mots, et dans ses illustrations aux couleurs douces.
«Le monde magnifique et horrible de Mariana Enriquez, tel qu'on l'entrevoit dans Les Dangers de fumer au lit, avec ses adolescents détraqués, ses fantômes, les miséreux tristes et furieux de l'Argentine moderne, est la découverte la plus excitante que j'ai faite en littérature depuis longtemps».
Kazuo Ishiguro, Prix Nobel de littérature.
Peuplées d'adolescentes rebelles, d'étranges sorcières, de fantômes à la dérive et de femmes affamées, les douze histoires qui composent ce recueil manient avec brio les codes de l'horreur, tout en apportant au genre une voix radicalement moderne et poétique. Si elle fait preuve d'une grande tendresse envers ses personnages, souvent féminins, des êtres qui souffrent, qui ont peur, qui sont opprimés, Mariana Enriquez scrute les abîmes les plus profonds de l'âme humaine, explorant de son écriture à l'extraordinaire pouvoir évocateur les voies les plus souterraines de la sexualité, du fanatisme, des obsessions.
Abandonné par sa mère, un enfant se retrouve confié à son vieux grand-père, un paysan vivant seul dans une petite ferme provençale. Depuis cette scène, si simple, Mathieu Belezi réussit à dire la vérité d'un monde. L'indifférence répétée des saisons, la cruauté, l'absurdité des destins, la violence des désirs, le besoin d'amour, tout est là et brûle dans ce bref roman, dont la beauté et la puissance font écho à celles d'Attaquer la terre et le soleil, Prix littéraire du Monde 2022.
Roman sidérant d'une centaine de pages, Le Petit Roi se révèle un chef-d'oeuvre. À l'instar d'oeuvres comme Jeux interdits, Sa majesté des mouches ou encore Les 400 coups, il réussit à dire avec force le vertige de l'enfance, loin de toute mièvrerie. La musicalité et la fulgurance des phrases que déploie ce texte nous font vivre de façon bouleversante l'attente et la désillusion d'un enfant qui n'aspire qu'à être aimé.
Publié une première fois en 1998, et inexplicablement oublié depuis, Le Petit Roi est le premier roman de Mathieu Belezi. Il réaffirme, si cela était encore nécessaire, l'importance de cet écrivain, dont le Tripode entreprend à partir de 2023 la réédition de toute l'oeuvre.
Ancien documentaliste, le narrateur passe son temps à découper des articles de presse qu'il archive dans sa cave - tous soigneusement rangés dans des dossiers. L'un d'entre eux est dédié à Franziska, alias Fabienne, une ex-chanteuse de variétés à succès. Il ne pèse pas moins de deux kilos, un poids à la mesure de l'amour que le narrateur lui porte depuis l'enfance. Ils se sont connus sur les bancs de l'école et ont même été de proches amis. Le temps passant, ils se sont perdus de vue. Mais un jour, le narrateur décide de reprendre contact avec elle et, après s'être procuré son adresse mail, lui envoie un message.
Avec humour et tendresse, la voix du narrateur se déploie ici pour déjouer les codes du roman sentimental, et nous conter une histoire d'amour singulière. Est-il possible de conserver intacts les sentiments pour l'être aimé, de les mettre à l'abri du temps comme on classe un dossier ? La réponse à ces questions ne manque ni de charme ni de poésie.
Si Robert Capa est universellement connu, Gerda Taro, sa compagne - qui connut une fin tragique à vingt-six ans, lors d'un reportage sur la guerre d'Espagne -, est l'un des nombreux symboles de l'invisibilisation des femmes artistes. Celle qui s'appelait en réalité Gerta Pohorylle avait fréquenté, à Leipzig, les milieux de gauche ; arrêtée en 1933 pour ses activités antinazies, elle s'exile à Paris où elle rencontre André Friedmann pour lequel elle inventera le nom de Robert Capa. Sous la plume de Helena Janeczek reprend ainsi vie sous nos yeux une femme élégante et lumineuse, émancipée, plus proche de nous que jamais.
C'est la fin de l'été dans une petite bourgade suisse. Une famille heureuse rentre de vacances en Espagne. Astrid, Thomas et leurs deux enfants s'apprêtent à reprendre le cours d'une existence paisible. Rien ne laisse présager le départ de Thomas dans la nuit.
Commence alors pour lui une longue errance dans les montagnes, vers une autre vie. Les heures, les jours passent.
La police est avertie et commence, malgré le peu d'éléments dont elle dispose, son enquête. Si les enfants ne paraissent pas prendre la mesure des événements, la disparition de Thomas plonge Astrid dans un profond désarroi qui prend la forme d'un déni, d'un espoir insensé. Elle attend que son mari rentre car, elle en est persuadée, il reviendra.
Une BD drôle, sur la vie d'une femme comme les autres (moi), qui attend son deuxième bébé, mais pas seulement, parce que les femmes qui ont des enfants (et la plupart des gens), font rarement un seul truc à la fois. Je veux tout, j'en veux trop ? Je sais que tu es comme moi. Nous vivons à une époque, dans un milieu, un endroit... qui nous permet d'avoir le choix... de ne pas choisir. Alors on veut tout, et plus encore, on veut que tout soit parfait. Être une professionnelle hors-pair et une maman irréprochable, être une amie indéfectible et prendre soin de soi, manger sain, faire du sport, se cultiver, ne rien négliger, être une bonne mère et bonne tout court... Parfois, on ne sait plus trop si on VEUT TOUT ou si on DOIT TOUT faire à la fois. Moi, je veux surtout rire un peu avec toi, te prouver que tu n'es pas seule, faire tomber la pression. Je le sais : on veut TOUT mais, en vrai, on fait déjà beaucoup !
Parmi bonbons, cookies et autres sucreries, l'amitié de Bretzelle et Baba évolue... Aux aventures sucrées s'ajoute un ingrédient épicé. Mescal, un mexicain excentrique, dragueur et bisexuel vient pimenter la vie du salon de thé. "Les hommes légers sont parfois lourds", deuxième part du gâteau Tea For Two, nous est servie, relevée par un humour piquant.
En cette fin de 1985, Bill Furlong, le marchand de bois et charbon, a fort à faire. Parmi ses commandes, une livraison pour le couvent voisin. Le bruit court que les soeurs y exploitent à des travaux de blanchisserie des filles non mariées et qu'elles gagnent de l'argent en plaçant à l'étranger leurs enfants illégitimes. L'épouse de Bill, Eileen, est d'avis que de telles choses ne les concernent pas.
Un avis qu'il a bien du mal à suivre par ce froid matin de décembre, lorsqu'il reconnaît, dans la forme recroquevillée et grelottante au fond de la réserve à charbon, une très jeune femme qui y a probablement passé la nuit. Tandis que, dans son foyer et partout en ville, on s'active autour de la crèche et de la chorale, cet homme tranquille et généreux n'écoute que son coeur.Claire Keegan, avec une intensité et une finesse qui donnent tout son prix à la limpide beauté de ce récit, dessine le portrait d'un héros ordinaire, un de ces êtres par nature conduits à prodiguer les bienfaits qu'ils ont reçus.Un récit splendide, cristallin. Le Monde des livres.Traduit de l'anglais (Irlande) par Jacqueline Odin.
Ce matin, en me promenant, j'ai trouvé un meilleur ami. Enfin je crois. En tout cas, ça y ressemble. J'ai mis un peu de temps avant de lui parler. Il s'appelle Poc. Il a une vraie tête de meilleur ami. Je crois même qu'il va devenir MON meilleur ami. Des amis, on peut en avoir plein, mais un MEILLEUR ami, c'est une autre histoire. Puis Momo est arrivé...
« Elle a mon âge. Ses yeux clairs ont peu dormi. Elle est jolie, perdue dans sa solitude. Elle doit porter un peu de rouge à lèvres mais c'est discret. Comme elle. Une fille invisible au rouge à lèvres discret. Elle me rappelle ma mère ; des bribes de ma mère. Sa douceur. Sa mélancolie. Sa fragilité. Comme un puzzle, si tu veux, les morceaux du bord. Avec un grand vide au milieu. » Adam a dix-sept ans et vient de tomber amoureux, là, sur le quai de la gare de Clapham Junction, à deux pas de cet immeuble de la banlieue de Londres où la vie est devenue si sombre. Cette fille aux yeux clairs est comme une promesse, celle d'un ailleurs, d'une vie de l'autre côté de la voie ferrée, du bon côté. Mais comment apprendre à aimer quand depuis son enfance on a connu plus de coups que de caresses ? Comment choisir les mots, comment choisir les gestes ?
Mais avant tout, il faut la retrouver...
Après deux ans à sillonner les mers en compagnie de son équipage, le prince héritier Thibault se résigne à rentrer à Pierre d'Angle. Bientôt, il le sait, il sera appelé à régner sur ce royaume admiré de tous. Mais, lors d'une escale, une passagère clandestine se glisse à bord du navire, bouleversant le quotidien des matelots. Le retour sera d'autant plus agité que le royaume de Pierre d'Angle, pacifique et prospère depuis plusieurs règnes, dissimule un terrible secret sur le point d'éclater au grand jour.L'art du naufrage est le premier tome du Royaume de Pierre d'Angle, une saga de fantasy en quatre tomes teintée d'aventure et de mystère, et portée par un style évocateur, récompensée notamment par le prix Elbakin.net 2019 et le prix Millepages 2019.
Une même fascination pour la faune à préserver réunit en ligne des adolescents des quatre coins du monde. En petits groupes, ils s'organisent, puis partent à la rencontre d'animaux sauvages dans leur milieu naturel...
Rima, Philippe et Louise saisissent l'occasion d'un séjour linguistique pour convaincre leurs parents de les laisser partir en République du Congo, dans la famille de John. Mais une seconde raison, plus secrète, motive leur voyage. Un chimpanzé aurait été entendu près de Pointe-Verte ! Une fois sur place, rencontrer ce grand singe relève du défi. La forêt équatoriale est dense, majestueuse et apporte son lot de surprises, dont une pluie diluvienne effaçant toute trace d'animaux... L'aventure ne fait que commencer !
Avec le regard et les conseils scientifiques de Sabrina Krief, professeure au Muséum national d'histoire naturelle.
À travers un rideau de pins rouges, la plage. Vide à cette heure matinale, comme une page blanche prête à accueillir l'histoire de cette journée qui commence. « Profite... », invite l'auteur complice. La marée descend, la plage grandit. « Déjà, tu n'es plus seul », poursuit la voix-off, semant de nouveaux indices. Un homme traverse la scène, d'autres pêchent des coquillages. Au loin, un banc de sable apparaît doucement. Un cavalier s'approche ; les ombres rétrécissent. Tout au long du livre, la plage grandit et rétrécit avec la marée, se peuplant et se dépeuplant. Un enfant, Paul, entreprend la construction d'un château, puis d'autres arrivent et les pères s'en mêlent. La météo change, le groupe file s'abriter. Une fillette revient avec le beau temps, reprend la construction du château... À la tombée du jour on organise une grande fête et les deux enfants se retrouvent autour de leur huitième merveille à eux, totem fort et fragile de cette journée particulière...