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Euripide
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Parmi les trois grands tragédiens grecs que sont Sophocle, Eschyle et Euripide, le dernier, le plus jeune, est aussi celui dont les oeuvres sont les mieux conservées, avec près de vingt pièces. Voici assurément le tragédien le plus sombre de l'époque classique, qui met en scène des crimes effroyables : dans Médée, éclate le courroux d'une femme répudiée par son mari ; dans Hécube, une mère se venge du meurtrier de son fils ; dans Hippolyte, une femme, éprise de son beau-fils, se suicide... C'est dans l'amour qu'Euripide appréhende la grandeur et la misère humaines. En proie à une situation désespérée, la psyché humaine se montre capable de tout. Renouvelant les codes de la tragédie, Euripide met en avant les opprimés des cités grecques, qu'ils soient victimes ou coupables, donnant une vision nouvelle de la mythologie. Édition en deux volumes.
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Les Choéphores ; Electre ; Electre
Eschyle, Euripide, Sophocle
- Le Livre De Poche
- Le Theatre De Poche
- 23 Mars 2005
- 9782253081043
Une chance merveilleuse a fait que nous sont parvenues, sur un même épisode de la légende des Atrides, trois tragédies grecques du ve siècle avant notre ère : une tragédie d'Eschyle, Les Choéphores, l'Électre d'Euripide et l'Électre de Sophocle.
Elles constituent un ensemble unique. Alors que tant de poètes tragiques ont, tout au long de l'époque classique, puisé dans les mêmes mythes les thèmes de leurs drames, la vengeance du meurtre d'Agamemnon par Oreste et sa soeur Électre est le seul sujet sur lequel sont arrivées jusqu'à nous trois tragédies intégralement conservées, dont chacune fut composée par l'un des trois grands poètes tragiques.
Réunies en un seul volume et traduites par le même traducteur, les trois pièces sont analysées et annotées de façon à ce qu'apparaissent clairement échos, diver-gences et innovations ; autant de signes par où s'expriment l'originalité et le génie de chaque poète. -
Parmi les trois grands tragédiens grecs que sont Sophocle, Eschyle et Euripide, le dernier, le plus jeune, est aussi celui dont les oeuvres sont les mieux conservées, avec près de vingt pièces. Voici assurément le tragédien le plus sombre de l'époque classique, qui met en scène des crimes effroyables : dans Médée, éclate le courroux d'une femme répudiée par son mari ; dans Hécube, une mère se venge du meurtrier de son fils ; dans Hippolyte, une femme, éprise de son beau-fils, se suicide... C'est dans l'amour qu'Euripide appréhende la grandeur et la misère humaines. En proie à une situation désespérée, la psyché humaine se montre capable de tout.Renouvelant les codes de la tragédie, Euripide met en avant les opprimés des cités grecques, qu'ils soient victimes ou coupables, donnant une vision nouvelle de la mythologie.Édition en deux volumes.
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Coffret Pléiade tragiques grecs 2 volumes
Eschyle, Euripide, Sophocle
- GALLIMARD
- Bibliotheque De La Pleiade
- 24 Mars 2022
- 9782072983498
Coffret de deux volumes vendus ensemble, réunissant des réimpressions récentes (Éditions de 1962 et 1967)
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Après le fabuleux voyage des Argonautes, Jason prend pour femme celle qui l'a tant aidé dans la conquête de la Toison d'or : Médée. De sang royal mais d'origine barbare, elle restera toujours l'étrangère à Corinthe. Est-ce la raison qui pousse Jason, dix ans plus tard, à rompre leur alliance pour la fille du roi Créon ? Outragée et délaissée avec ses deux fils, Médée est prête à tout. Rien n'arrêtera sa violence, et son intelligence redoutable sera au service de la pire cruauté... La tragédie d'Euripide a donné à Médée une dimension telle qu'elle ne cesse, encore aujourd'hui, d'inspirer les plus grands écrivains.
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Un frère et une soeur unis dans la vengeance de leur père assassiné par l'amant de leur mère. Telle est l'histoire d'Électre et Oreste, les enfants terribles de Clytemnestre et Agamemnon. Euripide raconte, dans ces deux pièces qui fonctionnent comme un diptyque, l'amour de deux enfants pour un père, la détestation d'une mère, la folie meurtrière et l'inévitable remords. Aux côtés d'Oedipe, Antigone et Médée, Électre et Oreste rejoignent les rangs des héros passionnés, intransigeants et torturés.
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Dionysos est là. Il arrive depuis toujours. Il vient d'ailleurs, mais il est partout ; c'est qu'il est le dieu du théâtre. La tragédie qu'il met en place sera plus tragique qu'une autre, puisque il s'agit de lui. Il lui faut un homme qui lui résiste, à qui il puisse faire la chasse pour le prendre dans les filets du délire .Les Bacchantes sont la pièce du délire, qui finit mal.
Ce n'est pas l'auteur et ce qu'il a pensé qu'on cherchera , ni en deça de lui, la langue et son rythme. L'athée s'est-il converti ? Peu nous chaut. Au théâtre le poète est masqué, sous les masques de ses personnages. La vigueur de la mise en perspective dépend de sa discrétion. Telle est la règle de l'objectivité scénique. L'auteur ne délivre pas de message. La victime n'apporte pas de salut. La fête n'en répand pas moins ses lumières et ses fastes, ses fantasmagories, ses jeux de cirque, ses bouffonneries et ses horreurs. L'initiation cultuelle des mystères dionysiaques s'y est faite initiation théâtrale. La gloire est toujours douce, dira-t-on, même pour le dieu.Toute arme est bonne pour gagner, surtout celle de la dévotion.
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Pour les anciens, Euripide était le plus grand tragique grec. En notre temps reprendra-t-il cette place qu'il avait perdue au XVII? et au
XIX? siècle ? Sans doute. Car les thèmes qu'il aborde, autant que sa façon de les aborder, appartiennent étrangement à notre siècle. Nul, en effet, n'a exprimé avec plus de force l'inquiétude de l'homme devant un univers dont le sens lui échappe. Euripide a su décrire la folie, et ses tragédies peuvent servir d'illustration aux modernes traités de psychologie normale et de pathologie. Racine et Goethe l'ont lu,
senti, aimé, imité. Marie Delcourt-Curvers joint à chaque pièce de cet ouvrage une notice qui en situe l'argument dans la légende grecque et qui souligne l'originalité de la mise en oeuvre. Un sommaire des études euripidéennes termine l'introduction ; des notes critiques en fin de volume justifient le texte adopté. -
La Médée mythique était une magicienne aux pouvoirs redoutables, plusieurs fois criminelle. Ici, elle s'impose la catastrophe. Pour faire payer son infidélité à Jason, elle devient meurtrière de leurs enfants. Euripide a sans doute inventé ce crime.
Elle ne se contente pas de se venger, mais anéantit le monde pour lequel son mari la quitte : elle désagrège la jeune rivale en même temps que son père, le roi de Corinthe, et, avec ses enfants, elle détruit le passé. Rien ne doit en rester, puisqu'il a été nié. Dans cette tragédie, elle est le divin. Petite-fille du Soleil, elle s'était donnée librement à un mortel ; elle se reprend, mais dans un désastre qui la touche aussi.
Euripide a choisi de ne pas mettre en scène la magie, mais la virtuosité avec laquelle l'étrangère parle les mots des Grecs, pour tuer. Contrairement à ce que disait Nietzsche, la dialectique ne dénature pas la tragédie, elle la renforce.
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Iphigénie à Aulis / [Euripide] ; expliquée littéralement traduite en français et annotée par Th. Fix et Ph. Le Bas Date de l'édition originale : 1915 Ce livre est la reproduction fidèle d'une oeuvre publiée avant 1920 et fait partie d'une collection de livres réimprimés à la demande éditée par Hachette Livre, dans le cadre d'un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, offrant l'opportunité d'accéder à des ouvrages anciens et souvent rares issus des fonds patrimoniaux de la BnF.
Les oeuvres faisant partie de cette collection ont été numérisées par la BnF et sont présentes sur Gallica, sa bibliothèque numérique.
En entreprenant de redonner vie à ces ouvrages au travers d'une collection de livres réimprimés à la demande, nous leur donnons la possibilité de rencontrer un public élargi et participons à la transmission de connaissances et de savoirs parfois difficilement accessibles.
Nous avons cherché à concilier la reproduction fidèle d'un livre ancien à partir de sa version numérisée avec le souci d'un confort de lecture optimal. Nous espérons que les ouvrages de cette nouvelle collection vous apporteront entière satisfaction.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr
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La Guerre de Troie a eu lieu. Achille est mort. Dans Pharsale, en Thessalie, son fils Néoptolème, alias Pyrrhus, a reçu, en prise de guerre, la fleur du butin : la reine troyenne Andromaque. Il en a fait sa maîtresse, a eu un enfant d'elle. Pour l'heure, il est absent, rendant ses grâces à Apollon à Delphes. Hermione, son épouse légitime, soupçonne l'esclave et ses philtres d'être la cause de sa stérilité. Une Barbare ne peut qu'être une sorcière. Les deux femmes s'affrontent, la reine déchue et la reine humiliée. Prenant prétexte de la misérable querelle des femmes, les hommes vont intervenir : Pelée, le roi, père d'Achille, Ménélas de Sparte, père d'Hermione, Oreste de Mycènes, matricide. Avec leurs vices désormais révélés, et leurs enjeux à jamais irréconciliables, les Grecs, entre eux, continuent la guerre. Le meurtre de Néoptolème n'est même plus un événement, tout au plus une confirmation. Tout se passe comme si, après Troie, plus aucun poème n'était possible, plus un mot d'amour, plus aucune utopie.
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Aussi bien disjonction abrupte qu'évident prolongement de leur bibliographie (Recueillis, Projectile, les deux Crapule, etc.), le nouvel album de J. & E. LeGlatin consiste en une adaptation du Cyclope, le célèbre drame satirique d'Euripide consacré à l'arrivée d'Ulysse sur l'île de Polyphème. Ne conservant rien de la pièce sinon le discours du monstre-cyclope, Polyphème bascule ainsi du conflit originel agité par une multiplicité de personnages à un monologue fiévreux et outrancier, une virulente charge païenne, hédoniste et blasphématoire aiguisée au fil de l'hystérie panique et de la paranoïa. La bande dessinée permet ici de détourner avec iconoclasme les principes de la mise en scène théâtrale et emporte l'image dans des régimes d'intensité singulière : richesse proliférante des variations de focale sur la figure du cyclope (présente dans la presque totalité des cases en une adresse continue au lecteur), diversité des représentations de la béance (grotte, pupille, bouche) et jeux de concrétion/diffraction des motifs travaillant les agrégats de case à l'échelle de la planche. Avec cet album, c'est donc à une véritable bacchanale chorégraphique de la langue et de l'image que nous convie l'entité bicéphale J. & E., une bacchanale rageuse et destructrice, envisagée comme seul sursaut de dignité possible face à l'embrigadement des dieux et la traîtrise des hommes, quelle qu'en soit l'issue.
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La guerre de troie a eu lieu : les navires grecs et leur cortège de captives vont repartir chez eux depuis le rivage de chersonèse.
Mais l'ombre d'achille, le " meilleur des achéens ", exige qu'on l'honore du sang d'une vierge (réponse au sacrifice inaugural d'iphigénie ?) : la victime sera polyxène, fille de priam et d'hécube. entre-temps, une autre ombre est apparue, le fantôme du frère de polyxène, polydore, tué par le roi thrace polymestor, auquel ses parents l'avaient confié avec mainte somme d'or. tout converge alors vers hécube, la vieille reine de troie, qu'on dirait impuissante, mais qu'assistent les ressources de la ruse et la complicité des femmes du choeur : sa vengeance épargnera les grecs, contre lesquels elle ne peut rien, et s'exercera pleinement sur polymestor et ses enfants.
Loin de tout manichéisme, la pièce d'euripide est une réflexion sur les effets de la guerre, qui révèle le coeur des hommes au moins autant qu'elle le façonne : subtilement, mais inéluctablement, les frontières vacillent entre grecs et barbares, entre victimes et bourreaux, entre humanité et bestialité. l'adéquation des mots, des pensées et des actes se défait et pour longtemps. euripide est décidément un contemporain capital.
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Hélène peut être lue comme une tragédie aux multiples résonances philosophiques et religieuses. Car Euripide, en réécrivant le mythe d'Hélène, n'invite pas seulement les Athéniens à oublier leurs difficultés liées à des circonstances historiques particulièrement douloureuses, mais il leur propose une réflexion plus vaste sur l'assujettissement de l'action humaine aux caprices de la Fortune. En s'appuyant sur un travail philologique rigoureux, Christine Amiech propose ici une lecture renouvelée du chef-d'oeuvre d'Euripide.
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Dans cette pièce, écrite vers -416, Euripide met en scène l'accès de folie d'Héraclès qui le conduit à tuer ses propres enfants et Mégara, leur mère.
En l'absence d'Héraclès, descendu aux Enfers pour accomplir le dernier de ses travaux - ramener le chien Cerbère -, Thèbes est tombée aux mains de Lycos, un tyran qui s'est emparé du trône après avoir tué Créon qui assurait la régence. Lycos fait régner la terreur et s'apprête à se débarrasser du père d'Héraclès, Amphitryon, ainsi que de l'épouse et des trois enfants du héros. De retour du royaume des morts où il a sauvé Thésée, Héraclès surgit in extremis et tue l'usurpateur. La paix ne revient pourtant pas à Thèbes, car Héra, toujours en courroux contre Héraclès, envoie Lyssa, la Rage, pour semer la folie dans son esprit.
En proie au délire, il tue ses enfants et sa femme, Mégara.
Quand il reprend ses esprits, Héraclès reconnaît les cadavres et veut mettre fin à ses jours. L'arrivée de Thésée le dissuadera de se donner la mort ; sans illusion, Héraclès accepte de quitter Thèbes pour Athènes, où Thésée a offert de le purifier et de lui donner refuge.
Désormais, fidèle à lui-même, il trouvera la force d'affronter son malheur et substituera aux combats contre les monstres le combat contre sa propre mort.
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Iphigénie chez les taures
Euripide
- Solitaires Intempestifs
- Traductions Du Xxieme Siecle
- 23 Février 2006
- 9782846811217
pièce méconnue, peu étudiée et rarement jouée, iphigénie chez les taures ne mérite pas sa réputation de texte mineur, d'ajout " fantaisiste " à la grande tragédie d'oreste.
pourtant c'est vrai : tout ici se joue après. pour oreste et iphigénie, l'histoire
dynastique d'argus rappelle les tapisseries du palais paternel oú la lance d'atrée prend la poussière dans une chambre de petite fille. ce sont comme les contes et légendes de leur enfance dont frère et soeur aiment à se souvenir au moment des retrouvailles. et euripide en profite pour instruire le public athénien de l'origine de ses propres rituels devenus incompréhensibles.
on est à plus d'un titre dans l'après-coup, dans une phase crépusculaire qui bouleverse les certitudes et transforme le genre tragique de fond en comble.
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Tragédies t1
Euripide
- Belles Lettres
- Collection Des Universites De France ; Serie Grecque
- 1 Janvier 1976
- 9782251001203
L'Antiquité grecque était prolixe en légende, même à propos de ses poètes. Ainsi on racontait qu'Euripide était né le jour même où Eschyle combattait à Salamine et que Sophocle triomphait au péan. Pourtant, à la différence de ces deux illustres prédécesseurs, l'auteur d'Hippolyte ne connut guère la faveur populaire. Il n'obtint à Athènes que quelques fois le premier prix et s'exila, à la fin de sa vie, à Pella, auprès du roi Archélaos, en partie pour fuir les quolibets de ses concitoyens, notamment d'Aristophane. Sa gloire fut en grande partie posthume, grâce à son fils Euripide le jeune, qui consacra la majorité de son talent à faire jouer les pièces de son père. Si Euripide a écrit plus de 90 pièces ainsi que des poèmes lyriques et des élégies, seules 19 de ses pièces nous sont parvenues, en comptant l'énigmatique Rhésos.L'édition de Louis Méridier rassemble en deux volumes Le Cyclope, Alceste, Médée, Les Héraclides, Hippolyte, Andromaque et Hécube. La riche introduction du tome I fournit une biographie commentée et mise en question, de l'auteur, ainsi qu'une présentation minutieuse de l'histoire, complexe, des manuscrits. Chaque oeuvre est en outre précédée d'une notice proposant de judicieuses pistes de lecture, notamment quant au genre de la pièce ainsi que de son argument. Enfin, des notes accompagnent et éclairent la lecture.Tome I : Le Cyclope, Alceste, Médée, Les HéraclidesTome II : Hippolyte, Andromaque, HécubeTexte établi et traduit par Louis Méridier.
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Tragédies.Tome II : Hippolyte - Andromaque - Hécube
Euripide
- Belles Lettres
- 1 Janvier 1973
- 9782251001210
L'Antiquité grecque était prolixe en légende, même à propos de ses poètes. Ainsi on racontait qu'Euripide était né le jour même où Eschyle combattait à Salamine et que Sophocle triomphait au péan. Pourtant, à la différence de ces deux illustres prédécesseurs, l'auteur d'Hippolyte ne connut guère la faveur populaire. Il n'obtint à Athènes que quelques fois le premier prix et s'exila, à la fin de sa vie, à Pella, auprès du roi Archélaos, en partie pour fuir les quolibets de ses concitoyens, notamment d'Aristophane. Sa gloire fut en grande partie posthume, grâce à son fils Euripide le jeune, qui consacra la majorité de son talent à faire jouer les pièces de son père. Si Euripide a écrit plus de 90 pièces ainsi que des poèmes lyriques et des élégies, seules 19 de ses pièces nous sont parvenues, en comptant l'énigmatique Rhésos.
L'édition de Louis Méridier rassemble en deux volumes Le Cyclope, Alceste, Médée, Les Héraclides, Hippolyte, Andromaque et Hécube. La riche introduction du tome I fournit une biographie commentée et mise en question, de l'auteur, ainsi qu'une présentation minutieuse de l'histoire, complexe, des manuscrits. Chaque oeuvre est en outre précédée d'une notice proposant de judicieuses pistes de lecture, notamment quant au genre de la pièce ainsi que de son argument. Enfin, des notes accompagnent et éclairent la lecture.
Tome I : Le Cyclope, Alceste, Médée, Les Héraclides
Tome II : Hippolyte, Andromaque, Hécube -
Tragédies. Tome IV : Les Troyennes - Iphigénie en Tauride - Electre
Euripide
- Belles Lettres
- 1 Janvier 1983
- 9782251001234
Collection bilingue. Publiée sous le patronage de l'Association Guillaume Budé (dont le but est de défendre et promouvoir la culture classique et la culture intellectuelle en général), la Collection des Universités de France, dite "Collection Budé", comprendra tous les textes grecs et latins jusqu'à la moitié du VIe siècle, mis à jour et accompagnés de traductions françaises nouvelles, d'introductions, de notices, de notes et d'un apparat critique.
Les textes font toujours l'objet de recensions nouvelles et personnelles. Ils sont établis d'après les manuscrits reconnus les plus importants et constituent de véritables éditions critiques. Ils comportent un apparat critique bref, dépourvu de considérations inutiles et servant à justifier le texte qui est donné. Grâce à lui, le lecteur peut apprécier la valeur du texte qu'il a sous les yeux et celle des variantes écartées par l'éditeur.
Les traductions s'efforcent d'être à la fois exactes et littéraires. L'Association Guillaume Budé a jugé qu'une oeuvre entière ne pouvait être traduite dans le même esprit qu'une page, qu'il fallait s'efforcer avant tout de reproduire le mouvement, la couleur, le ton du texte antique et qu'il était indispensable de mettre la traduction en regard du texte.
Les introductions réunissent l'ensemble des renseignements nécessaires à la compréhension générale de l'auteur et de l'oeuvre. Les notices étudient les questions de date, de composition, de sources, des différentes parties de l'oeuvre. Les notes, au bas des pages de traduction ou en fin d'ouvrage, fournissent certaines explications historiques. Plusieurs volumes récents comportent même un commentaire plus ou moins développé, selon la nature de l'oeuvre.
Volumes brochés en édition courante, imprimés sur papier teinté de longue conservation fabriqué spécialement pour la collection. Format 13 X 20 cm
(French Universities Collection - Greek Series) Published under the auspices of the Guillaume Budé Association (whose mission is to preserve and promote classical culture in particular, and intellectual culture in general), the "Universités de France" Collection, referred to as the "Budé Collection," will consist of all known Greek and Latin works up to the middle of the sixth century of our era, constantly updated and presented with their most recent French translations, introductions, biographical sketches, notes and a critical apparatus.
These texts will constantly be the subject of new and personal critical reviews. They are edited on the basis of those manuscripts deemed to have been the most influential, which is why they constitute authentic critical editions. Each text features a brief critical apparatus, devoid of any irrelevant material, which substantiates its selection. This information enables the reader to assess not only the value of the text that he or she is reading, but also that of the alternative versions excluded by the publisher.
The translations are intended to be both accurate and literary. The Guillaume Budé Association is of the opinion that the translation of a complete work cannot be approached in the same way as a single page, and that translators should strive, above all else, to reproduce the movement, colour, and tone of the ancient work. They therefore decided that it was essential that each translation be presented alongside the original text.
The various introductions furnish all of the details that the reader needs to form a general understanding of the author and the work. The biographical sketches concern dates, composition, sources, and the various parts of the work. The footnotes on translated pages, or at the end of each book, provide specific historical explanations. Several recent volumes even feature rather copious annotations, depending upon the nature of the work concerned.
All books are available in paperback edition and are printed on durable tinted paper made especially for this collection. -
« C'est du palais de Protée que revient Hélène, car elle n'est jamais allée en Phrygie. Mais Zeus, pour susciter parmi les humains la discorde et le carnage avait envoyé à Ilion un fantôme à sa ressemblance » : par cette curieuse révélation, Euripide achève Electre et annonce Hélène. Prisonnière de Théoclymène qui veut en faire son épouse, Hélène s'est réfugiée sur l'île de Pharos. Le sauveur qui vient l'arracher à ce nouveau prétendant n'est autre que Ménélas, son époux, de retour de la guerre de Troie. Cette « nouvelle » Hélène est la pièce de la surprise et de la réconciliation, du roi et de la reine de Sparte, mais aussi du peuple grec et du peuple troyen : ce n'est pas Hélène que Paris aurait enlevée, mais un simulacre. La guerre de Troie s'est faite sur un malentendu. De surprise il est aussi question dans Les Phéniciennes : Jocaste, qui, selon la tradition, réactivée peu d'années auparavant par Oedipe Roi, se pendait en se découvrant incestueuse, prononce le prologue et joue un rôle important dans la suite de cette tragédie dédiée au combat fratricide d'Etéocle et Polynice, les fils d'Oedipe. Les deux pièces, écrites par Euripide à la fin de sa vie, traitent des malheurs de la guerre et plus encore de sa vanité : la guerre de Troie est née d'une méprise et l'expédition des Sept contre Thèbes s'achève sur un monceau de cadavres. Euripide met le mythe au service de la politique : après le désastre de Sicile, il est temps pour Athènes de mettre un terme aux luttes fratricides, mortifères et stériles.Hélène et Les Phéniciennes occupent le cinquième tome de notre édition des Tragédies d'Euripide. Chaque pièce est précédée d'une notice qui lui est propre. Celle-ci fait le point des connaissances et des hypothèses sur le texte, concernant notamment la datation des deux tragédies. Le contexte historique, de première importance, fait l'objet d'une analyse minutieuse, de même que la tradition littéraire et mythologique sur laquelle Euripide s'est appuyé. L'ouvrage est en outre enrichi de notes qui accompagnent la lecture.
Texte établi et traduit par Henri Grégoire et Louis Méridier, avec la collaboration de Fernand Chapouthier. -
Après Eschyle (les Sept contre Thèbes) et Sophocle (Oedipe-Roi) Euripide, à son tour, entreprend de réécrire le mythe thébain.
Mais il le fait au jour de la crise où s'abîme la démocratie athénienne, dans le moment de la guerre du Péloponnèse. Le théâtre, ici, est politique : les conflits de la famille sont immédiatement ceux du pouvoir ; la figure singulière d'Oedipe est reléguée par le destin de la communauté, que hante l'imminence de la guerre civile. Autrement dit, la cité est l'unique espace de jeu. Mais celui-ci s'ouvre, il donne la parole au frère exclu, à la vieille Jocaste, au jeune prince sacrifié, aux Phéniciennes migrantes sur la question radicale de ce qui fonde la cité.
La présente traduction est inédite. Elle fut à l'origine écrite pour la scène : Les Phéniciennes furent montées en 1982, sous la direction de Michel Deutsch et de Philippe Lacoue-Labarthe, au Théâtre National de Strasbourg. Son parti pris - qui s'inspire, toutes proportions gardées, de celui de Hölderlin traduisant Sophocle - est le parti pris de la littéralité, agirait-elle, à la limite, contre l'usage de notre langue.
Mais Euripide est notre contemporain.
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Tragédies Tome 2 ; Héracles, les suppliantes, ion
Euripide
- Belles Lettres
- Collection Des Universites De France ; Serie Grecque
- 10 Avril 1997
- 9782251001227
Collection bilingue. Publiée sous le patronage de l'Association Guillaume Budé (dont le but est de défendre et promouvoir la culture classique et la culture intellectuelle en général), la Collection des Universités de France, dite "Collection Budé", comprendra tous les textes grecs et latins jusqu'à la moitié du VIe siècle, mis à jour et accompagnés de traductions françaises nouvelles, d'introductions, de notices, de notes et d'un apparat critique.
Les textes font toujours l'objet de recensions nouvelles et personnelles. Ils sont établis d'après les manuscrits reconnus les plus importants et constituent de véritables éditions critiques. Ils comportent un apparat critique bref, dépourvu de considérations inutiles et servant à justifier le texte qui est donné. Grâce à lui, le lecteur peut apprécier la valeur du texte qu'il a sous les yeux et celle des variantes écartées par l'éditeur.
Les traductions s'efforcent d'être à la fois exactes et littéraires. L'Association Guillaume Budé a jugé qu'une oeuvre entière ne pouvait être traduite dans le même esprit qu'une page, qu'il fallait s'efforcer avant tout de reproduire le mouvement, la couleur, le ton du texte antique et qu'il était indispensable de mettre la traduction en regard du texte.
Les introductions réunissent l'ensemble des renseignements nécessaires à la compréhension générale de l'auteur et de l'oeuvre. Les notices étudient les questions de date, de composition, de sources, des différentes parties de l'oeuvre. Les notes, au bas des pages de traduction ou en fin d'ouvrage, fournissent certaines explications historiques. Plusieurs volumes récents comportent même un commentaire plus ou moins développé, selon la nature de l'oeuvre.
Volumes brochés en édition courante, imprimés sur papier teinté de longue conservation fabriqué spécialement pour la collection. Format 13 X 20 cm
(French Universities Collection - Greek Series) Published under the auspices of the Guillaume Budé Association (whose mission is to preserve and promote classical culture in particular, and intellectual culture in general), the "Universités de France" Collection, referred to as the "Budé Collection," will consist of all known Greek and Latin works up to the middle of the sixth century of our era, constantly updated and presented with their most recent French translations, introductions, biographical sketches, notes and a critical apparatus.
These texts will constantly be the subject of new and personal critical reviews. They are edited on the basis of those manuscripts deemed to have been the most influential, which is why they constitute authentic critical editions. Each text features a brief critical apparatus, devoid of any irrelevant material, which substantiates its selection. This information enables the reader to assess not only the value of the text that he or she is reading, but also that of the alternative versions excluded by the publisher.
The translations are intended to be both accurate and literary. The Guillaume Budé Association is of the opinion that the translation of a complete work cannot be approached in the same way as a single page, and that translators should strive, above all else, to reproduce the movement, colour, and tone of the ancient work. They therefore decided that it was essential that each translation be presented alongside the original text.
The various introductions furnish all of the details that the reader needs to form a general understanding of the author and the work. The biographical sketches concern dates, composition, sources, and the various parts of the work. The footnotes on translated pages, or at the end of each book, provide specific historical explanations. Several recent volumes even feature rather copious annotations, depending upon the nature of the work concerned.
All books are available in paperback edition and are printed on durable tinted paper made especially for this collection. -
L'histoire tragique des Atrides s'achève par celle d'Oreste. Pour venger le meurtre de son père Agamemnon, Oreste, à l'instigation de sa soeur, Electre, tue sa mère Clytemnestre et l'amant de celle-ci, l'usurpateur Egisthe. Une fois son forfait accompli, Oreste est poursuivi par les odieuses déesses du remord, les Erinyes. Celles-ci pardonnent au criminel et deviennent les Euménides, les bienfaisantes. Voilà pour le mythe, tel qu'il fut relaté, entre autres, par Eschyle et Euripide lui-même, dans une autre pièce Electre. L'angle d'approche choisi par le dramaturge est, dans Oreste, joué probablement en 408, bien particulier : l'action commence après le crime, alors qu'Oreste est en proie à la folie et n'a pas encore été absout ni par les dieux, ni par lui-même. La tension dramatique est maintenue tout au long de la pièce, que ce soit lors du procès qui condamne Oreste, Pylade et Electre, ou lors de l'enlèvement d'Hermione. Seule l'arrivée impromptue d'Apollon apporte le dénouement à une action que l'auteur rechigne à apaiser. L'intensité de la tension dramatique, sa violence psychologique ont fait d'Oreste un des plus grands succès du dramaturge dès l'Antiquité.Oreste constitue, avec Les Bacchantes, le VIème tome des Tragédies d'Euripide. Notre édition ayant choisi de rassembler ces deux pièces consacrées à la folie. La notice introductive replace le texte dans la vie de l'auteur et dans la période historique : le long éloge de la paix par Apollon prenant toute son importance dans le contexte des guerres contre Sparte. Les sources littéraires, Eschyle bien sûr, mais aussi Sophocle, sont analysées en détail et assorties de judicieuses pistes de lecture. L'ouvrage enfin est accompagné de notes qui donnent tous les renseignements, notamment mythologiques, nécessaires à la lecture.Tome VI. 1ère partie
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Tragédies Tome 7 ; 2e partie : rhesos
Euripide
- Belles Lettres
- Collection Des Universites De France ; Serie Latine
- 1 Septembre 2004
- 9782251005195
Le Rhésos est l'unique tragédie attique conservée dont le sujet vienne de l'Iliade, et plus précisément du chant X, la fameuse Dolonie. Ilion, la nuit, est la scène de l'action : les Troyens attendent le retour de l'espion, Dolon, qu'ils ont envoyé dans le camp des Achéens, ainsi que l'arrivée du chef thrace Rhésos, venu en renfort. Ulysse et Diomède surprennent Rhésos et le tuent, à l'instigation d'Athéna. Dolon lui aussi est assassiné. La pièce se clôt sur les larmes de la Muse et mère de Rhésos, venue emporter la dépouille de son fils.Le présent volume coïncide avec l'achèvement de l'Euripide entrepris par la Collection des Universités de France. François Jouan reprend tout le débat sur l'authenticité de l'attribution à Euripide de cette pièce, qui anime et divise chercheurs, érudits et critiques depuis plus de trois siècles. Il analyse ensuite la structure de la tragédie, ses emprunts aux épopées cycliques, l'Iliou Persis et la Petite Iliade, et bien sûr sa parenté avec l'Iliade d'Homère. De judicieuses pistes de lecture sont fournies, de même que l'histoire de la tradition manuscrite. Des notes accompagnent la lecture et sont complétées, en fin d'ouvrage, par des notes complémentaires.