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Guillaume Le Blanc
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Oser pleurer : Les larmes sont le propre de l'homme
Guillaume Le Blanc
- Albin Michel
- 31 Janvier 2024
- 9782226483379
" Un livre à la fois intellectuellement stiumant et poigant [...]." La Vie« Les larmes ne sont pas le seul langage de la perte, du désespoir et du chagrin. Elles sont courageuses, audacieuses car elles nous indiquent que quelque chose doit être changé à quoi il faut consentir. En ce sens elles sont un chemin de liberté bien davantage qu'une voie de résignation. »En interrogeant la signification existentielle des larmes, Guillaume Le Blanc ouvre un champ inédit. Des pleurs solitaires - larmes d'Achille ou de Priam, d'Énée ou d'Antigone, de la sainte Thérèse du Bernin, du marin d'Odessa dans Le Cuirassé Potemkine... - aux larmes solidaires - celles des « folles de la place de Mai », de Greta Thunberg ou du 11 septembre 2001 - il esquisse une métaphysique des larmes à rebours de la fragilité qu'on leur attribue. Non seulement les larmes nous rendent pleinement humains, mais lorsque celles-ci, solitaires, deviennent solidaires, elles apparaissent comme une force politique. En osant pleurer, on ne fait pas que déplorer, on accuse, on réclame justice : un peuple en larmes est un peuple en armes." Un essai stimulant." La Croix Hebdo
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Courir ; méditations physiques
Guillaume Le Blanc
- Flammarion
- Champs Essais
- 20 Mai 2015
- 9782081314986
Les philosophes ne traitent jamais de la course à pied ; déjà les Grecs faisaient l'éloge de la tortue marcheuse, mais disqualifiaient le vaillant Achille, pris dans la folie de ses enjambées... L'auteur, coureur de fond lui-même, s'oppose ici à cette tradition : en autant de textes qu'il y a de kilomètres au marathon, il va à la rencontre des millions de joggers qui ignorent parfois leur propre sagesse.
Il brosse pour cela de nombreux portraits, de Guy Drut aux fuyards des sociétés modernes, en passant par les marathoniens de New York ou d'Amsterdam. Il montre que la course permet de tester les philosophies (si l'on démarre kantien, on finit toujours spinoziste...). Il la ressaisit enfin comme une expérience du temps, et révèle sa vraie nature : la course est l'épreuve d'un pouvoir intérieur.
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La solidarité des éprouvés : une histoire politique de la pauvreté
Guillaume Le Blanc
- Payot
- Payot Philosophie
- 5 Octobre 2022
- 9782228931649
Les vies pauvres ne sont pas de pauvres vies : il y a urgence à considérer l'histoire des vies pauvres comme riche de sens politique et philosophique à l'heure du primat économique.
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Vaincre nos peurs et tendre la main ; mobilisons-nous pour les exclus
Guillaume Le Blanc
- Flammarion
- Essais Flammarion
- 23 Mai 2018
- 9782081422667
Il est temps. De vaincre nos peurs et de tendre la main. L'humanisme ne signifie rien s'il laisse de côté les femmes, les enfants, les hommes venus d'ailleurs. Il n'est rien non plus s'il laisse sur le bord de la route les exclus d'ici. Il est temps de refuser l'idéologie du ministère de l'Intérieur, et de bâtir ensemble les fondations de notre société hospitalière. Il est temps de nous faire connaître. Notre conviction est simple, elle est portée par tout un peuple, citoyens, associations, intellectuels, qui dit « ça suffit ». L'humanité est plus grande que la nation. Voici un manifeste, assorti de propositions concrètes, pour que nous agissions ensemble et qu'ensemble nous prenions la parole. Ne nous y trompons pas : en refusant d'accueillir les autres, c'est nous-mêmes que nous cessons d'aimer.
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Vies ordinaires, vies précaires
Guillaume Le Blanc
- Seuil
- La Couleur Des Idees
- 22 Mars 2007
- 9782020913553
banalisée, inscrite désormais dans le décor de notre quotidien, la précarité bouleverse notre rapport aux normes sociales.
sait-on simplement aujourd'hui ce qui distingue une vie ordinaire d'une vie précaire ? a-t-on seulement noté que les chômeurs, les surnuméraires, les inutiles, cette armée de sans-voix, s'inventent une nouvelle langue à laquelle nous restons sourds ? si la philosophie peut espérer contribuer à la critique sociale, il lui revient de traduire ces expériences d'inexistence et de redonner droit de cité à ces voix discordantes, participant ainsi à la construction d'une " société décente ".
non point un programme, mais une exigence : parce que les voix des précaires sont l'ultime voix de la démocratie, leur faire une place dans le bruit ordinaire de nos vies.
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Cet ouvrage se présente comme un essai sur l'exclusion sociale, soit les différentes formes de disqualification et de ségrégation qui tendent à rendre certaines vies "invisibles". Cette invisibilité est le fruit d'une construction sociale particulière : non pas seulement un déni de reconnaissance, mais la conséquence d'un désoeuvrement social, l'absence d'une perception de l'oeuvre d'une vie précarisée qui se traduit par un effacement de cet "autre" humain. Il s'agit alors de se demander à quelles conditions politiques il est possible de revenir de manière critique sur une telle invisibilité. L'auteur situe sa réflexion à la jonction de la philosophie sociale et politique, et propose une discussion théorique des principales sources contemporaines de la théorie sociale (Honneth, Butler, Nussbaum), mais aussi de la phénoménologie (Ricoeur, Levinas).
Guillaume LE BLANC est professeur de philosophe à l'Université Michel de Montaigne - Bordeaux III. Il codirige aux PUF la collection "Pratiques théoriques", il est membre du comité de rédaction des revues Esprit et Raison publique. Il a fait paraître aux PUF Canguilhem et les normes (1998) et La vie humaine (2002).
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L'esprit des sciences humaines
Guillaume Le Blanc
- Vrin
- Problemes & Controverses
- 6 Décembre 2005
- 9782711617869
Est-il possible de proposer une nouvelle histoire des sciences humaines? L'ambition de ce livre est d'y parvenir en proposant une réflexion inédite sur le type d'unité qui innerve les sciences de l'homme. Il importe, dans ce contexte, de revenir au point d'émergence des sciences humaines. Foucault, dans Les mots et les choses, construit une interprétation particulièrement stimulante quand il affirme que c'est la naissance de la figure de l'homme dans le jeu mêlé de ses trois formes, la vie, le travail et le langage qui est la prémisse indispensable au développement des nouvelles positivités. Ainsi les sciences humaines se logent selon lui dans l'espace ouvert par les énoncés portant sur l'homme vivant, travaillant et parlant. Si l'origine historique des sciences humaines est à chercher dans la naissance de l'homme, il devient alors nécessaire de voir dans la science de l'homme (l'anthropologie) l'origine des sciences humaines. Pour Foucault, la vie, le travail et le langage trouvent leur répondant épistémologique dans les savoirs de la biologie, de l'économie et de la philologie. Grâce à cet ajustement une histoire endogène des sciences humaines peut être contournée au profit d'une histoire exogène que la méthode archéologique peut seule dévoiler.
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La crise de notre modèle politique éveille le plus grand pessimisme. Face à cette peur de l'avenir, Guillaume le Blanc nous propose une hypothèse détonante, aussi ludique qu'originale : l'hypothèse Charlot.
Chaplin invente le témoin précaire de son temps, celui qui, au bord de la désintégration, parvient néanmoins à survivre. Charlot appartient à une humanité vulnérable qui déroule sous nos yeux une vie minuscule. Et pourtant, que l'on regarde Les Temps modernes, The Kid ou Le dictateur, c'est bien lui qui remet en question tous les partages sociaux entre le grand et le petit, le centre et la périphérie, le dedans et le dehors, le normal et le pathologique : faut-il vraiment vivre en travaillant ? Qu'est-ce qu'être amoureux ? Etre père ? Sommes-nous tenus d'être des citoyens patriotes ?
L'hypothèse Charlot, c'est cela : contester les normes du monde commun pour le rendre justement encore plus commun, plus partageable, pour inventer et réinventer la démocratie. N'est-ce pas la force ultime de Chaplin et de son personnage de nous éloigner du nihilisme qui semble à nouveau guetter notre époque ? -
Que faire de notre vulnérabilité ?
Guillaume Le Blanc
- Bayard
- Le Temps D'une Question
- 6 Octobre 2011
- 9782227482395
L'angoisse d'être exclu, la hantise d'être débarqué, la peur de tomber, n'ont jamais imprimé aussi fortement nos vies. D'où vient ce sentiment de vulnérabilité et que peut-on en faire ? Au moment même où il semble nous priver de tout pouvoir, il nous fait reconnaître notre commune fragilité et l'irréductible humanité de ceux qui ont déjà été rejetés. Pouvons-nous élargir notre monde, l'ouvrir à d'autres alternatives de vie, devenir sensibles à la puissance d'agir propre à ces existences ? Il en va de notre capacité à vivre ensemble et à ne pas abandonner les plus faibles aux extrémismes, il en va aussi de notre possibilité de refuser un monde où l'inclusion des uns exige l'exclusion des autres.
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Pendant longtemps, Canguilhem fut considéré non seulement comme un grand historien des sciences mais aussi, à la suite de Bachelard, comme le philosophe de la rationalité épistémologique. Or les questions de la maladie et de la santé, développées dès 1943, présupposent, au fondement d'une telle rationalité, une philosophie première dont dépend l'épistémologie critique.
Cette philosophie réside dans la relation construite par Canguilhem entre vie et norme d'une part, vie et connaissance d'autre part. La vie est création de normes, il n'y a pas une normalité, vitale ou sociale, mais des formes de vie multiples, déterminées et comprises à divers titres par l'appartenance des individus à une société. Comment la critique d'une normalité unique permet-elle d'aboutir à une reformulation philosophique de l'être-en-vie, tant biologique que social, c'est l'entreprise souveraine qui commande le livre de Canguilhem, sans cesse repris et remanié, Le normal et le pathologique, dont nous proposons la relecture.
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La philosophie comme contre-culture
Guillaume Le Blanc
- Puf
- Philosophie Francaise Contemporaine
- 12 Février 2014
- 9782130592617
L'ouvrage défend la thèse d'une compréhension de la philosophie comme contre-culture, direction dans laquelle nous encouragent à aller les philosophies de langue française des années 1960. Il s'agit, d'une part, d'affirmer que la philosophie est une pratique de discours dépendante des contextes culturels dans lesquels elle est formulée, et, d'autre part, de localiser des scènes de la contre-culture philosophique et de les décrire.
Encore cette description ne saurait-elle être menée pour elle-même. En révélant un style de philosophie, nous voilà projetés dans des allures de vie considérées comme interdites, tant que nous en restons aux vieux schémas des universaux faisant la loi à toutes les vies, imposant leur légitimité aux dépens des expérimentations. Ce geste philosophique des années 1960 est encore aujourd'hui notre geste, qu'il importe plus que jamais de reprendre, d'expérimenter à notre tour.
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Canguilhem et la vie humaine
Guillaume Le Blanc
- Puf
- Quadrige ; Essais Debats
- 15 Mai 2010
- 9782130582168
Ce livre peut être lu comme une réflexion sur le statut de l'anthropologie.
Souvent, l'analyse des actes humains se tourne vers l'investigation de formes symboliques et culturelles, largement dépouillées de tout ancrage naturel. Mais on peut adopter une autre démarche, dans la tradition inaugurée par Auguste Comte. On attribue alors au concept de vie un rôle majeur, et c'est en fonction des phénomènes organiques que les phénomènes humains sont appréhendés. Il s'ensuit une véritable réforme de l'anthropologie.
Celle-ci a pour condition une philosophie biologique et médicale qui fait apparaître la vie comme puissance d'individualisation et production de normes. Elle trouve son accomplissement dans une théorie de l'innovation sociale. Telle se présente la philosophie de la vie de Georges Canguilhem qui va du vital au social. Le centre de gravité de l'anthropologie se déplace d'une analyse linguistique ou artificialiste des faits sociaux vers une compréhension des types d'activité produits dans la vie.
Une invitation à repenser les bases philosophiques de toutes les sciences humaines.
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Dedans, dehors ; la condition d'étranger
Guillaume Le Blanc
- Seuil
- La Couleur Des Idees
- 14 Octobre 2010
- 9782021028843
- Dans la lignée de Vies ordinaires, vies précaires (Seuil, 2007), Guillaume Le Blanc aborde en philosophe une réalité sociale que l'actualité ne cesse d'illustrer : la stigmatisation de l'étranger. Qu'est-ce qu'être étranger dans une nation ? Qu'est-ce qu'une vie sans attaches, prise entre deux langues, en attente ? Que fait-on quand on désigne quelqu'un par le nom d'" étranger " ? Au fil de l'analyse, Guillaume Le Blanc dénoue tous les ressorts qui assignent les étrangers à une place intenable : dans la nation mais dehors, avec elle mais perçus contre elle. Ce faisant, l'auteur conduit le lecteur vers une question qui traverse l'histoire de la philosophie : peut-on se penser soi-même comme un autre ?
- Guillaume Le Blanc est professeur de philosophie à l'université de Bordeaux III. Il est notamment l'auteur de Vies ordinaires, vies précaires (Seuil, 2007)
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La vie humaine ; anthropologie et biologie chez Georges Canguilhem
Guillaume Le Blanc
- Puf
- Pratiques Theoriques
- 29 Août 2002
- 9782130522744
La collection "Pratiques théoriques", dirigée par Etienne Balibar, professeur à l'Université de Paris X-Nanterre, et Dominique Lecourt, professeur à l'Université de Paris VII, a pour but de présenter à un large public des ouvrages de théorie et d'analyse concrète éclairant la problématique du changement de société. Relevant de différentes disciplines des sciences humaines, ou d'une approche pluridisciplinaire, ces ouvrages concerneront notamment les formes de domination idéologique, les mouvements de masse, les rapports entre tendances économiques et structures politiques.
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Il n'est pas facile d'écrire sur la normalité sans s'exposer au double danger d'une défense exagérée du conforme ou d'une valorisation romantique du difforme. En adressant une certaine critique à l'idée d'homme normal, l'auteur interroge à la fois la notion même de norme et le désir de norme - lequel est précisément rejeté par l'homme normal - et affirme la pluralité des normalités : la norme n'acquiert un sens que dans la mesure où elle est pensée subjectivement, existentiellement.
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Bulletin de la Société française de philosophie : la vie subalterne
Guillaume Le Blanc
- Societe Francaise De Philosophie
- Bulletin De La Societe Francaise De Philosophie
- 18 Août 2015
- 9782711650736
Prenant appui sur les études subalternes l'auteur s'interroge sur la possibilité théorique d'un déplacement, offert dans le champ même des études subalternes, de la question coloniale à laquelle sont arrimées de telles études vers la question sociale. L'évaluation de la portée de ce déplacement (ainsi que la possibilité d'un va-et-vient entre ces deux questions) est l'enjeu de cette conférence. Une nouvelle orientation en philosophie peut en résulter, s'attachant à rendre raison de la logique pragmatique des vies ordinaires depuis leur propre difficulté à prendre la voix ou à être entendues. Cette difficulté à redonner voix aux sans-voix a été particulièrement mise en avant, dans l'argumentaire critique colonial, par la théoricienne Gayatri Chakravorty Spivak, sous le titre Les subalternes peuvent-elles parler? (1988). Critiquant les apports de la nouvelle théorie de l'intellectuel telle que formulée par Foucault ou par Deleuze, elle réfute l'argument politique et éthique de la nécessité de parler au nom des autres et nous rend attentive, par contraste, au fait que la voix qui prétend parler à la place de quelqu'un finit par remplacer la voix qu'elle est censée représenter. Cette perspective, pour intéressante qu'elle soit, risque d'oblitérer l'argumentaire social initial de la subalternité, défini par Gramsci, comme expérience de relégation et d'infériorisation, portant sur l'histoire des « groupes sociaux subalternes » (Cahiers de prison, cahier 25). Concevoir la subalternité comme épreuve sociale et non plus simplement raciale, en considérant la subalternité comme l'état de toute personne dont l'action et la voix ne sont pas appréhendées, c'est alors s'attacher à l'analyse des conditions sociales qui font et défont les vies ordinaires. La désignation de la vie comme vie subalterne (et il faudra se demander qui désigne certaines vies de la sorte) peut ainsi renvoyer, dans les limites du transfert évoqué précédemment, aux différentes épreuves de fragilisation sociale des vies. Précarité, exclusion, invisibilité sociale peuvent dès lors être interprétées comme autant de foyers d'engendrement de la subalternité dans les limites d'une philosophie sociale dont le projet de refondation de l'idée même de philosophie sera alors examiné dans le contexte élargi, fourni par l'argument de la subalternité, d'une volonté de philosopher par en bas. C'est ainsi vers la formulation d'une basse philosophie que s'acheminera l'analyse.
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Lectures de canguilhem - le normal et le pathologique
Guillaume Le Blanc
- Ecole Normale Superieure De Lyon
- 1 Avril 2002
- 9782902126736
A partir d'une réflexion sur les rapports entre anthropologie et biologie, fondée sur une " relecture " de l'oeuvre de Canguilhem, cet ouvrage propose une nouvelle philosophie du sujet à la jonction de la nature et de la culture. Pendant longtemps, la philosophie a disjoint la réflexion sur la vie biologique et l'analyse de l'existence humaine. Le mérite de Canguilhem, à la suite de Comte et de Bergson, est de produire une pensée de l'homme dont l'origine est recherchée dans une compréhension de la vie comme création.
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Foucault au Collège de France : Un itinéraire
Guillaume Le Blanc
- Pu De Bordeaux
- 1 Février 2003
- 9782867812958
Le livre a pour objet les cours aujourd'hui publiés (1975, 1976, 1982) et ceux des années 79 et 80 dont l'édition est en préparation et dont on trouve ici un extrait. Mieux que tous autres écrits, les cours révèlent une pensée au travail, hésitante, virevoltante, revenant sur elle-même et risquant des synthèses audacieuses. À sa manière, Foucault fait son métier de philosophe et dessine en pointillés un itinéraire dont on ressaisit l'unité problématique, à même ses ruptures et ses difficultés, et à travers ses divers déplacements : du pouvoir psychiatrique à la pratique de la politique comme guerre continuée, du pouvoir disciplinaire au bio-pouvoir, des figures de la souveraineté au gouvernement des autres et de soi-même, de la résistance au pouvoir à l'invention de nouvelles formes de subjectivité.
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Les philosophes ne traitent jamais de la course à pied ; déjà les Grecs faisaient l'éloge de la tortue marcheuse, mais disqualifiaient le vaillant Achille, pris dans la folie de ses enjambées... L'auteur, coureur de fond lui-même, s'oppose ici à cette tradition : en autant de textes qu'il y a de kilomètres au marathon, il va à la rencontre des millions de joggers qui ignorent parfois leur propre sagesse.
Il brosse pour cela de nombreux portraits, de Guy Drut aux fuyards des sociétés modernes, en passant par les marathoniens de New York ou d'Amsterdam. Il montre que la course permet de tester les philosophies (si l'on démarre kantien, on finit toujours spinoziste...). Il la ressaisit enfin comme une expérience du temps, et révèle sa vraie nature : la course est l'épreuve d'un pouvoir intérieur.
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La crise économique à la fin de l'ancien régime et au début de la révolution
Guillaume Le Blanc
- Puf
- Dito
- 1 Juin 1990
- 9782130430124
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Karine est la femme aux chats, à la fois contrôleuse des impôts et éleveuse de Sacrés de Birmanie. Mal à l'aise dans un monde de la fiscalité en pleine restructuration, elle a choisi d'aménager sa vie personnelle et professionnelle pour assouvir sa passion des félins. L'élevage des chats est pour elle un art plutôt qu'un commerce. C'est pourquoi elle a voulu faire de ce second métier un lieu de réalisation de sa philosophie du soin mutuel. Par le récit sensible de sa rencontre avec Karine, Guillaume le Blanc rend toute sa richesse à cette existence entre deux mondes.
La vie aménagée de Karine montre la voie d'un rééquilibrage possible entre vie au travail et vie hors travail. Son histoire est aussi l'occasion de s'interroger sur la place affective croissante que les animaux domestiques occupent dans nos vies et de reconsidérer les frontières entre l'animal et l'humain.
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Avertissement aux protestants des provinces (1684)
Guillaume Le Blanc
- Puf
- 6 Novembre 1992
- 9782130391982
Un pamphlet rform anonyme imprim en 1684 en Hollande.