Filtrer
John Fante
-
Un énorme chien à tête d'ours, obsédé et très mal élevé, débarque un soir dans la vie d'Henry J. Molise, auteur quinquagénaire raté et désabusé qui n'a qu'une envie : tout plaquer et s'envoler loin de sa famille qui le rend fou. Malgré l'affection d'Henry pour la bête, sa femme Harriet et ses quatre enfants restent méfiants à l'égard de ce canidé indomptable. Dans la coquette banlieue californienne de Point Dume, au bord du Pacifique, ce monstre attachant s'apprête à semer un innommable chaos. Un joyau d'humour loufoque et de provocation ravageuse.
-
Dans les années trente, Arturo Bandini, fils d' immigrés italiens, quitte le Colorado pour l'Eldorado, Los Angeles, avec son unique roman en poche et un rêve : devenir un écrivain reconnu. Vénérant les femmes et la littérature, il débarque dans une chambre d'hôtel miteuse, prêt à saisir la vie à bras-le-corps. Une errance sublime parmi les laissés-pour-compte du rêve américain.
Dans la lignée de Faulkner, et avant Charles Bukowski ou Jim Harrison, Fante ouvre une piste balayée par les poussières chères à l'Ouest sauvage. Elle se termine sur l'océan Pacifique, après moult détours, cuites et amours sans lendemain.
Sophie Cachon, Télérama Préface de Charles Bukowski Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Philippe Garnier -
Bon et méchant, généreux et voleur, Arturo Bandini détruit d'une main ce qu'il construit de l'autre. Dans son roman de jeunesse devenu culte, Fante a versé toutes les frustrations de l'enfance. Et à l'instar de son père maçon, impuissant devant la rudesse de l'hiver qui l'empêche de travailler, le jeune Bandini assiste résigné à l'implosion du couple parental.
" Enfin, voilà un homme qui n'a pas peur de ses émotions. " Charles Bukowski.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Brice Matthieussent Postface de Philippe Garnier -
Orgueilleux, emphatique, looser provocateur, Arturo Bandini bourlingue dans l'Amérique des années trente. Enfermé dans un placard qui lui sert de " bureau ", errant de petits boulots en grosses galères, Bandini veut être écrivain. La Route de Los Angeles publiée après la mort de John Fante, marque la naissance d'un anti-héros culte et le début d'une oeuvre flamboyante.
" John Fante, avant les beatniks, a raconté l'aventure des laissés-pour-compte, des ivrognes. La Route de Los Angeles, c'est déjà le bréviaire d'une Amérique vulgaire et mal élevée. " Jacques-Pierre Amette, Le Point Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Brice Matthieussent -
Henry Molise, quinquagénaire et auteur à succès, rentre à San Elmo, dans la demeure familiale pour une situation de crise : ses parents menacent de nouveau de divorcer. Entre sa mère dévote et excentrique et son père roublard et alcoolique, ses frères et soeurs sont tout aussi dépassés que lui. Mais cette réunion de famille cacophonique sera peut-être l'occasion pour Henry d'en apprendre plus sur son père, Nick, immigré italien qui a construit des murs toute sa vie.
Dans ce roman chargé d'amour et de violence, John Fante évoque les turpitudes de la vie familiale et ses dommages collatéraux. Du grand Fante !
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Brice Matthieussent Postface de Brice Matthieussent -
Fils d'émigrés italiens échoués dans le Colorado, Dago Red n'a pas les yeux dans sa poche pour observer le petit monde qui l'entoure. Entre un père macho et colérique et une Mamma épuisée, Dago va à l'église, prend des raclées et rêve d'être une star du baseball, en " bon Américain ".
Cocktail d'humour et d'amertume, ce Vin de la jeunesse distille l'ivresse des grands textes.
" Sans eau de rose, sans trémolos, avec une émotion vibrante et sèche, Le Vin de la jeunesse est à coup sûr un grand classique de la littérature sur l'enfance. " Michèle Gazier, Télérama Traduit de l'anglais par Brice Matthieusent -
Bientôt père, les poches pleines, confiant dans l'avenir, John Fante emménage avec Joyce dans une maison à Los Angeles. Lorsque sa femme traverse le plancher rongé par les termites, il fait appel à son père, émigré italien ombrageux et porté sur la bouteille. Relation filiale tumultueuse, fièvre mystique de Joyce, les semaines qui suivent seront pleines de vie ...
Pleins de vie ne manie ni l'humour ni l'émotion au niveau du cortex cérébral. Fante frappe au coeur, aux tripes et au plexus solaire, jamais à la tête. [...] Et si le lecteur est ému, c'est simplement parce que John Fante a atteint le but que se fixent les artistes les plus ambitieux : imiter la vie.
Pierre Lepape, Le Monde Traduit de l'anglais (États-Unis) par Brice Matthieussent -
Il n'est guère difficile de rencontrer John Fante : il suffit de suivre, au travers de ses livres, la truculente saga d'Arturo Bandini, fils d'un poseur de briques venu des Abruzzes pour s'installer dans le Nouveau Monde au début de ce siècle, rejeton ironique d'une famille aux joies et aux drames bruyants établie à Boulder, Colorado. Si l'oeuvre de John Fante n'est pas autobiographique au sens strict, elle l'est de façon plus subtile, plus littéraire.
La Croix -
Fils d'immigrés italiens et double déguisé de John Fante, Dominic Molise voit son père tomber du piédestal sur lequel il l'avait placé. Lors d'un week-end fatidique dans une mine, le jeune homme devra affronter la face cachée insoupçonnée de celui qu'il voyait comme un humble et honnête poseur de briques.
On retrouve dans L'orgie les thèmes chers à l'auteur : le mensonge du père, la piété d'une mère, le rêve américain du fils. Entre humour et désespoir, Fante dynamite allègrement les relations familiales, la fin de l'enfance et les illusions perdues.
Pour écrire L'orgie, comme son Vin de la jeunesse, Fante a pressé, furiosissimo, Les Raisins de la colère. De la vendange, le père Steinbeck tirait une morale ; malgré l'adversité, Fante en rapporte d'abord une extraordinaire énergie. Du désespoir ?
Michel Grisolia, L'Express Traduit de l'anglais (États-Unis) par Brice Matthieussent -
Ouvrir ce recueil de dix-sept nouvelles, c'est écouter la voix d'un des plus humains et touchants écrivains que l'Amérique ait comptés : celle de John Fante.
Grosse Faim, composé de textes retrouvés bien après sa mort en 1983, aurait pu n'être qu'une compilation de feuillets surestimés à l'attention des seuls nostalgiques. Ce n'est pas le cas. Tout ce qui rend l'auteur si unique tient dans ces pages écrites entre 1932 et 1959. Les souvenirs d'enfance doux amers du fils d'immigrés italiens issu d'un foyer modeste, la tradition religieuse, l'adultère des plus grands... et les premiers élans amoureux, forcément maladroits. [...] La préface intégrale de Demande à la poussière, ce bijou de bouquin, est l'un des meilleurs moments de cette Grosse Faim sensible et passionnée, qui donne envie de dévorer tout entière l'oeuvre de Fante.
Max Edison, Newlook Traduit de l'anglais (États-Unis) par Brice Matthieussent -
Compact n°2 ; le vin de la jeunesse ; l'orgie ; pleins de vie
John Fante
- Christian Bourgois
- 4 Novembre 2016
- 9782267029765
Dès 1932, John Fante écrit des nouvelles. Il n'a aucune difficulté à les faire publier et son nom apparaît très tôt au sommaire du prestigieux magazine littéraire The American Mercury, entre autres. Le recueil Le vin de la jeunesse rassemble certains de ces textes, dans lesquels il est souvent question de l'enfance de l'écrivain-narrateur, ainsi que d'autres plus récents, postérieurs à 1940.
Le recueil L'orgie est quant à lui composé de la longue nouvelle L'orgie, mettant en scène Dominic Molise, fils d'immigrés italiens souhaitant à tout prix vivre le rêve américain, et le court roman 1933 fut une mauvaise année, tous les deux publiés de manière posthume par Joyce Fante, la veuve de John Fante.
Pleins de vie, publié en 1952 aux États-Unis, est probablement le roman le plus autobiographique de John Fante - il a pour héros John et Joyce Fante. Il s'agit d'une comédie déjantée dans laquelle le narrateur mène une vie heureuse avec sa femme, enceinte de leur premier enfant. Jusqu'au jour où elle passe à travers le plancher de la cuisine, rongé par les termites, et que John fait appel à son père pour réparer les dégâts. Pleins de vie récolte un succès retentissant à sa parution et est adapté au cinéma en 1956 par Richard Quine, avec Richard Conte dans le rôle de l'écrivain d'origine italienne et Judy Holliday dans celui de sa jeune épouse.
-
Compact n°3 ; mon chien stupide ; les compagnons de la grappe ; rêves de Bunker Hil
John Fante
- Christian Bourgois
- 4 Novembre 2016
- 9782267029796
Mon chien Stupide est publié en 1985 aux États-Unis, soit deux ans après la mort de John Fante. Henry Molise, son héros malheureux, est un ancien romancier à succès reconverti dans l'écriture de scénarios pour Hollywood. Un prénom américain, un patronyme italien : comme John Fante. Mon chien Stupide poursuit la saga de l'autobiographie déguisée de John Fante.
Les compagnons de la grappe, suite à Pleins de vie, est quant à lui centré sur le père de John Fante et ses frasques de vieillard à Roseville. Il est publié en 1977 aux États-Unis, après avoir été auparavant diffusé sous forme de feuilleton dans la revue City Magazine de Francis Ford Coppola, qui envisage très sérieusement de l'adapter au cinéma - le gouffre financier d'Apocalypse Now l'en empêche.
Rêves de Bunker Hill est un livre curieusement enjoué et ensoleillé, vu les circonstances.
Nous sommes en 1978 et les complications du diabète de John Fante l'ont rendu aveugle. On doit également l'amputer d'une jambe, puis de l'autre. Pour lui rendre goût à la vie, qui pour lui a toujours été d'écrire, Joyce Fante encourage son mari à commencer un nouveau livre.
C'est alors qu'il dicte ce dernier roman à sa femme, récit de ses débuts à Hollywood dans les années 1930.
-
A struggling writer lodging in a seedy LA hotel, Arturo Bandini falls in love with Camilla Lopez, a elusive, unstable Mexican waitress, and they embark on a strange and strained love-hate relationship that inexorably descends into madness. Reprint. 10,000 first printing.
-
Tells the stories of a struggling screenwriter who takes in a stray dog, and a young boy who becomes disillusioned by his father's atheist co-worker.
-
La route de Los Angeles ; Bandini ; demande à la poussière
John Fante
- Christian Bourgois
- 6 Juin 2013
- 9782267025125
« Un jour j'ai sorti un livre, je l'ai ouvert et c'était ça. Je restai planté un moment, lisant et comme un homme qui a trouvé de l'or à la décharge publique. J'ai posé le livre sur la table, les phrases filaient facilement à travers les pages comme un courant. Chaque ligne avait sa propre énergie et était suivie d'une semblable et la vraie substance de chaque ligne donnait sa forme à la page, une sensation de quelque chose sculpté dans le texte. Voilà enfin un homme qui n'avait pas peur de l'émotion. L'humour et la douleur mélangés avec une superbe simplicité. Le début du livre était un gigantesque miracle pour moi. J'avais une carte de la bibliothèque. Je sortis le livre et l'emportai dans ma chambre. Je me couchai sur mon lit et le lus. Et je compris bien avant de le terminer qu'il y avait là un homme qui avait changé l'écriture. Le livre était Demande à la poussière et l'auteur, John Fante. Il allait toute ma vie m'influencer dans mon travail. » (Charles Bukowski, 1979) « Une ligne, dix lignes, une page. On ouvre un livre de John Fante et l'on se dit que c'est ça. Que la vie est là, brute, brutale, brûlante. L'émotion à l'état pur. Des mots qui mordent dans le tendre. Et toute cette souffrance qui jaillit d'un volcan jamais éteint, jamais refroidi. » (André Clavel, L'Express)
-
I had a lot of jobs in Los Angeles Harbor because our family was poor and my father was dead. My first job was ditchdigging a short time after I graduated from high school. Every night I couldn''t sleep from the pain in my back. We were digging an excavation in an empty lot, there wasn''t any shade, the sun came straight from a cloudless sky, and I was down in that hole digging with two huskies who dug with a love for it, always laughing and telling jokes, laughing and smoking bitter tobacco.
-
-
-
-
-
-
Trapped in a small, poverty-ridden town in 1933, under pressure from his father to go into the family business, seventeen-year-old Dominic Molise yearns to fulfill his own dreams.
-
-
Des quartiers pauvres de boulder, colorado, à la somptueuse maison californienne, voici dans les trois livres ici réunis, l'itinéraire rocambolesque de quelques alter ego de john fante.
L'odyssée d'un rital en terre étrangère, les tribulations de l'enfant des abruzzes en pays yankee, entre un père buveur, cavaleur, joueur, et une mère bigote, soumise et silencieuse. les nouvelles du vin de la jeunesse évoquent cette enfance emportée, pleine de frasques, d'espoirs, de tourments. l'orgie, long récit tragi-comique, condense l'un des conflits principaux de l'oeuvre de fante : le catholicisme romain peut-il venir à bout des tentations de la chair ? quant à pleins de vie, c'est le roman de la réussite et du bonheur, tels que hollywood nous les a cent fois montrés.
Mais peut-on encore parler de roman quand le héros du livre s'appelle john fante?.