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Lionel Duroy
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Journaliste, Adèle Codreanu ne s'est jamais intéressée aux pays que ses parents ont fuis avant sa naissance. Au hasard d'un reportage à Bucarest, elle découvre que les Roumains ont exterminé 400000 Juifs pendant la guerre. Pourquoi ses parents n'ont-ils jamais rien dit ? Elle veut savoir. Village après village, camp après camp, elle va découvrir le martyre qu'ont enduré des dizaines de milliers de familles. Partout, elle se heurte à l'incrédulité des Roumains. Pour eux, cet holocauste n'a jamais existé. Pourtant, le pire a été commis. Et probablement par des membres de sa propre famille. Pourquoi tout le monde s'obstine à le nier ? C'est impossible. C'est inacceptable. Elle va l'écrire. Elle va le crier.
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À l'âge où il est d'usage d'envisager un repos bien mérité, Lionel Duroy a choisi d'enfourcher son vélo et de s'en aller vers ces endroits qui l'ont toujours fasciné : la Roumanie, la Moldavie, la Transnitrie... et peut-être Stalingrad. Il avait dans l'idée de rouler sans autre projet que de jouir du plaisir d'exister, jusqu'à s'épuiser, pour finalement passer seul et sans cérémonie de l'autre côté. Disparaître. Il l'a tenté, mais la vie est un roman qu'il a fini par écrire.
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Sommes-nous devenus des criminels ? : Vie du maréchal Paulus
Lionel Duroy
- Mialet Barrault
- Litterature Francaise
- 13 Mars 2024
- 9782080296597
Servir et obéir. C'est ainsi que les militaires légitiment le droit de tuer impunément. Mais doit-on obéir quand l'ordre reçu est immoral ? Aujourd'hui, les généraux russes sont confrontés à ce dilemme. Doivent-ils continuer d'obéir à Poutine ? Cette interrogation a conduit Lionel Duroy à s'intéresser au destin du maréchal Friedrich Paulus, commandant de la VIe armée allemande à Stalingrad et, à ce titre, comptable de la mort de milliers d'hommes. Pourquoi a-t-il continué d'obéir à Hitler, pour lequel il n'avait plus aucun respect, avant d'appeler à le renverser ? Lionel Duroy s'est glissé dans sa tête pour raconter son histoire.
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Comment vivre avec le souvenir d'une enfance désastreuse ? Lionel Duroy retrace l'itinéraire chaotique de sa famille, de Bizerte à Vaucresson, de l'Occupation à nos jours. Une famille nombreuse, sans le sou, qui regrette Pétain et soutient l'OAS, avec un père qui accumule les dettes et une mère neurasthénique. Et l'enfant, qui tente à tout prix d'échapper à son destin.
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Nous étions nés pour être heureux
Lionel Duroy
- J'Ai Lu
- Litterature Francaise
- 6 Janvier 2021
- 9782290224557
Depuis trente ans, Paul a fait du désastre de son histoire familiale la matière même de ses romans. Une démarche que ses frères et soeurs n'ont pas comprise, au point de ne plus lui adresser la parole. Et puis arrive le temps de la réconciliation. Paul décide de réunir pour un déjeuner, chez lui, tous les protagonistes de sa tumultueuse existence : ses neuf frères et soeurs, leurs enfants et les siens, et même ses deux ex-femmes. Viendra qui voudra. Et advienne que pourra.Avec sa profondeur psychologique habituelle et l'élégance de son style, Lionel Duroy livre ici un récit vibrant de vérité sur les liens indestructibles de l'enfance, la résilience et la paix enfin retrouvée.
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Des années 1950 à nos jours, de la Tunisie à la France - Paris, Neuilly mais aussi l'Oise ou le Mont Ventoux.
Je tourne la page, et ça y est, la chose est enfin dite : « Dans un entretien, observe Nathalie Léger, Marguerite Duras s'énerve un peu : "L'autoportrait, je ne comprends pas ce que ça veut dire. Non, je ne comprends pas. Comment voulez-vous que je me décrive? Qui êtes-vous, allez-y, répondez-moi, hein ?" » Qui je suis, moi ? C'est la question à laquelle je dois maintenant répondre. -
À la fin des années 1930, Eugenia, une jeune et brillante étudiante roumaine tombée sous le charme d'un écrivain d'origine juive, prend soudain conscience de la vague de haine antisémite qui se répand autour d'elle. Comment lutter, quand tout le monde semble hypnotisé par la tentation de la barbarie ?Avec pour toile de fond l'ascension du fascisme européen, ce roman foisonnant revient sur un épisode méconnu de la Seconde Guerre mondiale, l'effroyable pogrom de Jassy. Portrait d'une femme libre, animée par le besoin insatiable de comprendre l'origine du mal, ce livre est aussi une mise en garde contre le retour des heures les plus sombres de l'Histoire.
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«Cité du Bois-Brûlé, c'est comme ça qu'ils s'appelaient les HLM. C'est là qu'ils avaient relogé maman et les petits. On se demandait à quoi ça pouvait bien ressembler des immeubles qui faisaient pleurer les gens aussitôt qu'on leur disait qu'ils allaient y vivre». Nobles désargentés, les Guidon de Repeynac ont été expulsés de leur appartement de Neuilly et relogés dans une HLM de banlieue. Depuis, mère fait vivre à sa famille de sept enfants un épouvantable calvaire, tandis que, criblé de dettes, son mari Toto essaie par tous les moyens de sortir de ce cauchemar, aidé par ses fils aînés qui se font les complices attendris de ses petites combines. Une critique, à la fois drôle et nostalgique, de la société bourgeoise des années soixante.
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Belgrade, 2010. La fille du général Mladic s'est suicidée. Marc, écrivain passionné par le destin des enfants de criminels de guerre, veut comprendre. Des lieutenants de Mladic l'encouragent à aller à Pale, capitale historique de la République serbe de Bosnie. Il trouve une population abandonnée et persuadée d'avoir mené une guerre juste. Prix Renaudot des lycéens 2012, prix Joseph-Kessel 2013.
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Peu après son divorce, Augustin doit se séparer de sa maison. Bouleversé par le spectacle du déménagement, il s'enfuit en voiture avec quelques photos, un ordinateur et ses deux vélos. Il se lance dans une course folle à la recherche d'un refuge, butant sur les personnes que le hasard place sur sa route. Égaré, furieux et magnifique, Augustin entreprend de reconstituer l'histoire de sa mère qu'il a enterrée sans une larme. Au fil de ses rencontres, son regard sur elle commence à se nuancer.Mené à la manière d'un road movie extravagant, L'absente redessine l'univers intense et infini de Lionel Duroy.
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Dans son roman La Leçon d'allemand, l'écrivain allemand Siegfried Lenz raconte l'histoire du jeune Siggy qui tente de comprendre comment son policier de père qu'il aimait tant a pu persécuter pendant la guerre un de ses plus proches amis, peintre de son état, que les nazis accusaient d'être un artiste dégénéré. Lionel Duroy a toujours été fasciné par ce livre qui recoupe ses thèmes favoris : le rapport douloureux à la famille et à la filiation, qu'il a admirablement traité dans son roman le plus célèbre, Le Chagrin, et qu'on retrouve au coeur de son oeuvre, tout comme son obsession pour le destin des enfants de tortionnaires qui l'a poussé à écrire L'Hiver des hommes.
L'idée lui est venue d'écrire la suite de La Leçon d'allemand. Il n'en fera rien, bien sûr, mais partira néanmoins s' installer quelques semaines à Husum, dans le nord de l'Allemagne, où se situe l'action de ce roman. L'endroit lui est d'autant plus précieux que, quelques mois auparavant, il y a entraîné pour un dernier voyage la femme qu'il a tant aimée et qu'il savait avoir perdue. Dans cette région austère et magnifique, au bord de la Baltique, il s'engage dans une quête multiple et obsessionnelle où il cherche à retrouver à la fois le souvenir si précieux des derniers moments passés avec sa femme, à visiter les lieux où se déroule le roman de Lenz, que celui-ci se révèle avoir en grande partie inventés, mais aussi à retrouver les endroits où a vécu Emil Nolde, le peintre ayant servi de modèle au personnage de Lenz.
Le récit de cette quête tendre et légèrement hallucinée est le sujet de ce roman très singulier qui marque une étape très importante dans l'oeuvre de Lionel Duroy. Car ce livre est aussi le récit d'une libération. Comme si, en effectuant ce voyage et en écrivant ce livre, Lionel Duroy s'était affranchi de toutes les contraintes qu'il s'était imposées toute sa vie. A la fin d'Echapper, le lecteur découvre un homme et un écrivain totalement libre. -
Au seuil d'une séparation qu'il sait de plus en plus inévitable, Augustin observe la femme qu'il aime et avec laquelle il pensait avoir définitivement reconstruit sa vie. Meurtri, déchiré, il est néanmoins tendu par ce désir plus fort que lui de comprendre, et ne peut détacher son esprit des images qu'il convoque pour tenter d'analyser les raisons d'une telle délitescence. Au visage d'Esther se substitue bientôt celui de Cécile, la première femme avec laquelle il a vécu, premier amour fracassé lui aussi, au terme de longues années de vie commune. Tandis qu'il s'interroge sur la répétition de ces échecs amoureux, les souvenirs d'enfance remontent à la surface, toujours obsédants. Rejeté par sa mère dès son plus jeune âge, il se demande de quelle façon répondre à l'attente et au désir des femmes qu'il rencontre ; comment parvenir à fonder une famille quand la sienne, enfant, n'a cessé de se disloquer ; comment surmonter le vertige que provoque chez lui l'évocation du sentiment amoureux. Car le sujet est vaste et chaque question en appelle une autre, en forme de méditation profonde et douloureuse.
Comment un être croisé par hasard peut-il provoquer chez soi une telle sidération ? Par quel miracle une attirance aussi violente s'avère-t-elle réciproque ? Comment ne pas être ébloui par le plaisir que se donnent deux corps qui s'offrent et qui s'accordent ? Comment réussir à maintenir pendant de longues années cette effervescence magnifique face aux contingences du quotidien ? Que sait-on de cet être dont on croit partager le plus secret de son existence ? Comment affronter ce gouffre qui s'ouvre sous vos pieds quand la confiance mutuelle paraît se fissurer ? À toutes ces questions dévastatrices, Lionel Duroy oppose son implacable obsession de trouver les mots pour le dire. Écrire pour survivre. Écrire pour vivre. " Tout ce qui ne tue pas rend plus fort ", disait Niesztche, Lionel Duroy préfère penser que tout ce qui ne tue pas permet de vivre plus intensément.
Depuis des années, livre après livre, Lionel Duroy tente de démêler l'imbroglio d'informations, de sensations, d'émotions qui construisent l'histoire d'une vie. Parfois très crûment, il creuse le sillon de la psychanalyse, l'applique à l'histoire d'un homme qui se bat contre lui-même et contre l'empreinte indélébile laissée par une enfance dénuée d'amour maternel. S'il est facile de retrouver les thèmes chers à l'auteur, tous les personnages ont ici changé de nom, de prénom, de décor et d'univers. Lionel Duroy renoue ainsi à la fois avec la veine autobiographique - par l'ampleur du projet qu'il poursuit -, mais aussi et surtout avec la veine purement romanesque alliée à ce style parfaitement maîtrisé qui est le sien.
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« Le livre doit continuer, coûte que coûte. Il n'y a que dans la vie réelle qu'on parvient à étouffer les scandales, à diluer le drame dans le potage quotidien en conjuguant nos lâchetés. Les livres sont le seul espace où chacun est prié d'aller au bout de son destin. À moins que l'écrivain lui-même ne jette l'éponge. » Luc Esline, écrivain, décide d'écrire un roman dont les personnages seraient les habitants de son immeuble. C'est pourquoi il les épie, note tous leurs faits et gestes, s'introduit même dans leurs vies. Mais à trop fouiner dans la vie d'autrui, on risque de découvrir de lourds secrets et de s'exposer à de graves rancoeurs...
Une fable acide sur le métier de romancier et sur les rapports troubles entre fiction et réalité.
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Le traverse. C'était en Italie, lors d'un voyage en amoureux. Chaque jour, Hélène noircissait de sa fine écriture les pages d'un cahier d'écolier. S'il pouvait lire ce cahier, Marc saurait tout d'elle. Tout à son obsession, il n'a de cesse de retrouver le cahier de Turin.
Mais est-il opportun de remuer le passé ?
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« Il ouvre les journaux. Il est surpris par le nombre d'hommes qui abattent leurs femmes [...]. Des chasseurs généralement. Tiens, un agent immobilier de Neuilly, avant-hier soir encore. Sa femme le trompait avec un pianiste. Deux décharges de chevrotine. » Quand Paul apprend qu'Agnès a une liaison, il découvre en lui des sentiments insoupçonnés, inavouables. Une obsédante envie de meurtre. Cela n'est guère original, la lecture des quotidiens le lui confirme. Mais qui tuer : l'amante, le séducteur ou soi-même ? À la réflexion, il serait plutôt tenté d'éliminer son rival. Comme si le meurtre était le seul moyen de faire son deuil d'une passion amoureuse.
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Trois couples installés dans une existence confortable : un niveau de vie agréable, des enfants et des métiers dans lesquels ils s'épanouissent. Pourtant un homme va tout remettre en question.
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Survivre avec les loups ; la véritable histoire de Misha Defonseca
Lionel Duroy
- Xo
- 29 Septembre 2011
- 9782845634152
Les lecteurs se sont passionnés pour l'histoire de Misha Defonseca, cette petite fille qui traverse l'Europe en guerre à la recherche de ses parents. Après le succès, l'opprobre, quand les faits relatés se sont révélés faux... Pas de survie grâce aux loups, pas de voyage... Et pourtant... Que se passe-t-il dans l'esprit d'un enfant que le réel traumatise ? Pourquoi cette femme devenue adulte va-t-elle finalement choisir la mythomanie ? Au terme d'une enquête étonnante, c'est la véritable enfance de Misha que raconte Lionel Duroy et cette fois, la réalité va dépasser la fiction...
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À l'écart de tout lieu commun, loin des bégaiements de la morale ordinaire, dire ce qui est vrai. Pour la première fois, Lionel Duroy a écrit dans l'urgence. À travers les personnages de son roman, il a tenté de saisir, au moment même où ils les éprouvaient, les sentiments violents qui nous traversent quand nous sommes confrontés à des conflits douloureux avec les personnes qui nous sont le plus proches. Ici, et dans le même mouvement, un enfant et la femme aimée. " Comment avons-nous pu rater à ce point notre propre aventure familiale ", écrit-il, " alors qu'à chaque instant nous avons eu le sentiment de bien faire ? " Doit-on vivre pour écrire ? Doit-on écrire pour vivre ? Ces questions hantent Lionel Duroy depuis toujours. Inlassablement, il écrit pour déchiffrer ce chaos d'émotions, de sensations dans lequel le plongent les événements de sa vie. Il écrit pour ne pas faiblir. Pour ne céder ni à la facilité, ni au découragement. Pour refuser les compromis. Il faut traquer le mot, ciseler la phrase, trouver la musique qui permet de creuser au plus profond, d'atteindre au plus intime de soi-même l'endroit où le plaisir est le plus vif et la douleur la plus intolérable.
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Maman, qui nous avait regardés partir avec un sourire tranquille, semblait affolée maintenant. Papa a dû lui répéter au moins dix fois que la guerre était tout à fait finie à Mostar et qu'on ne risquait rien. "Absolument rien ma chérie." Moi, au fond, j'étais assez content qu'elle se fasse du souci pour nos vies, ça avait tout de même plus d'allure que ses larmes parce que je ne passais pas en cinquième! Je me suis senti grandir d'un seul coup: nous étions comme ces héros des films qui s'embarquent pour le front et dont les mères sanglotent sur le quai de la gare.
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" - Oh mon chéri, murmure-t-elle, tu me combles parfaitement.
Pourquoi a-t-elle dit cela au moment justement où il allait s'effondrer ? Ces mots le flagellent.
Il perçoit les premiers signes d'une fierté masculine, un peu fruste, qui lui était étrangère. S'il parvient à combler une femme dans l'état pitoyable où il était un instant plus tôt, c'est que le succès est à sa portée. Comme si Odile, en le félicitant pour une performance qu'il n'a pas accomplie, lui avait ouvert les portes du Panthéon où se côtoient ses rivaux de toujours, ces hommes éblouissants : son beau-père, le commandant, Romain, Beckett...
Cette fois il se débrouille - aussi bien que tous ces types héroïques, mieux peut-être. Il tend le cou, gonfle la poitrine, son corps se redresse et se fortifie. "
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