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MAGNANI
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Une main qui berce, qui caresse, qui soutien et qui dessine sur la pointe des pieds quand l'enfant dort. Durant la première année de son fils, Marion dessine comme pour prendre une grande respiration. Ses images s'entassent, l'aident à penser, la questionnent, fixent ses émotions et adressent à son fils des souvenirs de sa grande métamorphose en maman. Après la parution de sa dernière bande dessinée, "Les Amours suspendues" (Prix spécial du Jury du Festival d'Angoulême en 2018), Marion Fayolle est devenue maman.
Au cours de la première année qui a suivi la naissance de son fils, elle a réalisé une série de dessins autour de la parentalité ; inspiré de la foule d'émotions, de sentiments et d'idées riches et contradictoires qui ont jalonné cette période de sa vie. Une somme de dessins tantôt drôles, tantôt tendres mais toujours aussi puissants pour nous illuminer, nous questionner, nous réjouir et nous permettre de traduire en images des sentiments beaux et profonds.
"Les Petits" de Marion Fayolle est un recueil de poèmes dessinés, digne successeur des "Coquins" et de "L'Homme en Pièces" ! Un livre qui nous parle comme jamais de la complexité du processus du devenir parent, de la construction de sa relation à l'enfant et à sa venue au monde. Un trésor à partager !
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Après La Tendresse des Pierres, Marion Fayolle et les éditions Magnani présen-tent un recueil de dessins érotiques intitulé Les Coquins.
L'auteur délaisse toute narration pour donner libre cours à son imaginaire et à sa libido sur une cinquantaine de dessins sublimes mettant en pages des rapports et des figures sexuels aussi drôles qu'étranges.
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Trois personnages, ayant tendance à se faire souffrir et à saboter leur vie, décident de cohabiter dans une maison?: - Un homme qui ne s'intéresse qu'aux filles susceptibles de lui faire du mal. - Une femme cavalière qui dit aimer seulement les chevaux les plus dangereux. - Un homme qui cherche à écrire mais qui n'est jamais satisfait et détruit ce qu'il invente. Entre eux, une amitié se noue et leur maison devient l'abri qui les protège de la folie du monde extérieur. Avec La Maison nue, Marion Fayolle met en pages trois existences marginales, qui, malgré leurs profondes différences, cherchent ensemble à mieux se connaître et se comprendre à travers les jeux et les rapports quotidiens de leur colocation. La Maison nue nous questionne sur les douleurs qu'on s'inflige à soi-même, sur la beauté de la mélancolie, l'attrait pour les gouffres et la peur d'être seul.
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Un homme marié ne peut s'empêcher de regarder les femmes et de leur plaire, de se sentir désiré par elles. Il charme les femmes mais arrête tout systématiquement avec elles au moment où leur amour pourrait s'accomplir. Il fige les sentiments à l'instant même où l'attirance est la plus grande. Cet homme se protège ainsi contre les souffrances et les déceptions qui pourraient anéantir la beauté et le réconfort qu'il trouve dans ces relations platoniques. Cet homme conserve précieusement toutes ses relations inaccomplies - ses amours suspendues - dans une chambre secrète ; ses amours suspendues prennent la forme de femmes congelées, statufiées. Souvent, il prend plaisir à s'enfermer avec les souvenirs de ces femmes qu'il a aimées. Il se souvient avec émotion de chacune d'elles : la femme rouge et fatale, la femme violette et maternelle, la femme jaune et souffrante. Jusqu'au jour où cet homme marié est quitté par celle avec qui il partage sa vie. Il ne l'a pas vu venir et se retrouve dans une très grande tristesse.
Il se réfugie dans sa chambre secrète et décide de décongeler toutes ces amours suspendues, de redonner vie à toutes ces femmes dans une tentative désespérée pour retrouver le bonheur perdu...
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Pendant un peu plus d'un an, j'ai pris l'habitude d'écrire, chaque jour, des courts textes qui sont, pour moi, des dessins faits de mots, des images que je n'aurai pas pu dessiner. Ils viennent en prolongement de mes livres d'images, on retrouve le père de la tendresse des pierres, les enfants des petits, des fragments sur l'amour ou le désir, comme une suite aux "Coquins" ou aux "Amours suspendues" mais il est aussi question de ruralité, de souvenirs d'enfance. Mon premier livre "L'homme en pièces" se passait complètement de mot, celui-ci se passe d'image et propose une collection de "Postillons", premières gouttelettes vers la littérature. "Postillons" est un recueil de poèmes de Marion Fayolle, publié par les éditions Magnani.
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« Si j'avais dû trouver un élément pour symboliser mon père, j'aurais choisi les pierres. Mais, attention pasles galets lisses et doux. Non, plutôt les rochers qui piquent les pieds si on leur marche dessus sans chaussures. Ceux qui sont recouverts d'aspérités. Ceux qui râpent, qui coupent, qui sont agressifs et froids. Mon père était un rocher sur lequel on aurait aimé s'agripper sans se blesser. Sous lequel on aurait aimé s'abriter sans se sentir menacé ». Marion Fayolle réalise un chef d'oeuvre éblouissant sur la recherche d'un amour manqué, celui d'un père à l'agonie. Un homme dur et insaisissable dont on souhaite réanimer la vie et l'amour. Classique et oeuvre essentielle de Marion Fayolle, publiée depuis 2013 aux éditions Magnani : "La Tendresse des Pierres" sublime par delà toutes les richesses des rapports texte et image les possibilités artistiques et littéraires de la bande dessinée contemporaine.
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Premier livre de Marion Fayolle, L'Homme en Pièces collecte une cinquantaine d'histoires courtes sous forme de sce nettes de bandes dessine es sans paroles dans lesquelles l'auteur de La Tendresse des Pierres pose, tant les fondations de son langage graphique, que celles de ses pre occupations litte - raires : une ligne claire et sensible qui la distingue aussito t, un surre alisme et des alle gories inimitables, un regard poe tique sur la famille et les rapports hommes-femmes...
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De septembre 2015 à juin 2017, le théâtre Gérard Philipe a proposé à Marion Fayolle d'assister aux ateliers donnés par le chorégraphe Thierry Tieu Niang à Saint Denis dans le quartier du Franc-Moisin et de créer un livre. Les Faux-Pas de Marion Fayolle est le libre prolongement de cette expérience et une relecture du spectacle intitulé Ses Majestés. Durant les ateliers auxquels assiste Marion Fayolle, ce ne sont pas des danseurs professionnels qui se mettent en mouvement mais des amateurs, de jeunes enfants, des femmes tout juste arrivées en France, des personnes âgées ou des gens rencontrés çà et là avant. Peu à peu, en étant spectatrice des ateliers, l'auteure voit les maladresses des danseurs se métamorphoser et devenir belles. Le travail de metteuse en pages de Marion Fayolle résonne complètement avec celui du chorégraphe : cette faculté à attraper l'inattendu, à encourager les corps à devenir les auteurs de ce spectacle est raconté; voici l'une des spécificités du travail de l'auteure des Amours suspendues. Dans Les Faux-Pas, Marion Fayolle voit ses personnages lui contester le contrôle du livre et du récit. Elle choisit de leur laisser la liberté de se tromper, de lui échapper; pour un livre unique qui révèle le rapport singulier que l'auteure possède avec ses personnages, véritables comédiens vivants de la page et du livre.
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Premier livre de Marion Fayolle, "L'Homme en Pièces" collecte une cinquantaine d'histoires courtes sous forme de scénettes de bandes dessinées sans paroles dans lesquelles l'autrice de
"La Tendresse des Pierres" (Magnani) et du roman "Du Même Bois" (Gallimard) pose, tant les fondations de son langage graphique, que celles
de ses préoccupations littéraires: une ligne claire et sensible qui la distingue aussitôt, un surréalisme et des allégories inimitables, un regard poétique sur la famille et les rapports hommes-femmes... Ce livre est la première pièce de l'oeuvre d'une autrice incontournables
de la littérature contemporaine, maintenant disponible dans la collection La Maison de Poche. -
Entre novembre 2020 et avril 2021, Tony Côme, historien de l'art et ami de longue date, s'est entretenu avec Marion Fayolle. À l'origine de ce livre, des promenades, des moments de cohabitation et de travail partagé. En arrière-plan, la Drôme des collines, où elle vit depuis plusieurs années, et les hauts plateaux ardéchois, ses racines. Dix ans après sa sortie de l'École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg et la publication de dix ouvrages, l'autrice et illustratrice nous invite dans les « fonds perdus » de son travail. La complicité qui noue les deux interlocuteurs offre une vraie immersion dans l'atelier, une rencontre avec son écriture, son engagements et ses doutes. La parole de l'intervieweur reste en réserve, on la devine seulement dans la retranscription des réponses à ses questions. Le lecteur finit par avoir l'impression qu'elle s'adresse directement à lui ou peut-être même qu'elle se parle à haute voix. Pensé dans le cadre des dix ans des éditions Magnani, cet entretien tend à révéler les nombreux questionnements et enjeux, souvent insoupçonnés, qui sous-tendent la pratique de l'illustration et de la bande-dessinée.