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Valère Staraselski
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Le destin hallucinant d'un survivant des camps de la mort.
Cracovie, au coeur de l'Europe : durant la visite d'une galerie de peintures, de jeunes Français rencontrent un vieillard insolite portant noeud papillon en laine et canne à pommeau. Il se tient immobile devant un tableau représentant des cigognes. Qui est cet homme irradiant tant d'énergie ?
Au travers d'un récit bouleversant, le vieil homme témoigne de son expérience dans un pays jadis asservi par les nazis. Il livre cette part de vérité sans laquelle il n'est pas de liberté possible. Cette vérité irréparable que l'on porte en soi pour toujours.
Une poignante leçon d'histoire.
Le parlement des cigognes est lauréat du Prix Licra 2018.
Prix de la Licra 2018 -
La Mise à mort (1965), Théâtre/Roman (1974) d'Aragon sont des romans de la fin. Des romans inclassables. Il y est question du stalinisme, de la vieillesse, du doute, de l'amour mais aussi de la création littéraire, de la place et du rôle de l'imaginaire compris comme ce qui a rapport à l'image de soi, de la conception du roman, du réalisme, du concept de mentir-vrai. Valère Staraselski offre ici une pertinente lecture de l'intérieur de ces deux grands romans encore trop méconnus de Louis Aragon.
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Loin, très loin de Jean-Luc Mélénchon... du pape François à Domenico Losurdo, penseur du communisme
Valère Staraselski
- L'Harmattan
- Champs Libres Harmattan
- 20 Juin 2024
- 9782336464305
Après Il faut savoir désobéir, Garder son âme et Face aux nouveaux maîtres, Valère Staraselski poursuit sa réflexion sur le monde comme il va, avec un choix de chroniques parues entre 2013 et 2023.
Cet écrivain, essayiste, intellectuel n'a nullement renoncé à agir en vue de ce que le fondateur du parti communiste italien, Antonio Gramsci, nommait « l'établissement d'une société réglée ». C'est la raison pour laquelle ses points de vue valent le détour.
Les champs d'intervention et de réflexion qu'il arpente et laboure sont ceux d'un homme ne dissociant pas théorie et action. En outre, à l'heure de la mondialisation, son regard ne se limite pas à l'Hexagone.
Par exemple, ainsi que le rappelle Marcelin Nadeau, député de Martinique : « Valère Staraselski est connu dans les outre-mer pour ses écrits, notamment sur Aragon. C'est aussi un militant de longue date respecté de la cause des émancipations des peuples colonisés qui nous est chère et qu'appréciait Aimé Césaire. » -
Ce livre est "indispensable pour qui veut dévisager le véritable Aragon. Valère Staraselski a en effet choisi d'étudier l'homme dans sa totalité, à la fois dans ses multiples visages et dans son unité. [...] Il traque cette liaison délibérée entre l'écriture et l'acte politique dans les faits, dans les écrits, dans les relations, dans les actes de Louis Aragon, et balaie au passage les contrevérités et les médiocres commentaires des censeurs de tous bords." Rémi BoyerŠ
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La revanche de michel-ange suivi de vivre intensement repose
Valère Staraselski
- La Passe Du Vent
- 24 Septembre 2019
- 9782845622593
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Avec cet ouvrage, l'auteur entre une nouvelle fois dans le champ de bataille contre les fauteurs contemporains d'aliénation humaine. Le marché, et surtout son arsenal idéologique : voilà l'ennemi. Voici une sélection d'articles, de communications, d'entretiens, d'allocutions parus dans L'Humanité, Libération, Témoignage chrétien, sur les sites Vendémiaire, Communisme 21, Altaïr, Transitions, La faute à Diderot et de la Fondation Gabriel Péri de 2003 à 2012.
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Il faut savoir désobéir est un recueil d'articles, d'entretiens, d'interventions et de correspondances de Valère Staraselski qui apparaissent comme autant de chroniques de la dernière décennie du XXe siècle. Une certaine part de l'actualité politique et littéraire y est traitée par un auteur qui est à la fois romancier et essayiste.
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Qui ne connaît pas les Alpes ne connaît pas la beauté du monde. Si, pour Katerine Wolf, jeune randonneuse passionnée, il y a un paradis sur terre, celui-ci se trouve dans les Alpes d'Autriche. Là où les hommes et les animaux vivent ensemble depuis si longtemps en harmonie avec la nature. Dans le Tyrol exactement. Parmi les monts qui surplombent les villes d'Innsbruck, de Hall et des villages alentour.
La rencontre de Katerine, jeune femme née en Allemagne de l'Est l'année de la chute du mur de Berlin, avec un autre randonneur, Louis Chastanier, Français, expert en bois, lui réserve quelques surprises, dont l'anticonformisme de ce dernier ou la découverte d'un chevreuil blessé ne sont pas les moindres.
Quand un marcheur rencontre un autre marcheur, qu'est-ce qu'ils se racontent ? Des histoires. d'aujourd'hui ! Avenir de la planète, des êtres qui y vivent comme de la végétation. Les époustouflants paysages du Tyrol qu'agrémente le son magique des clarines du bétail dans les alpages forment le théâtre peu commun de cette rencontre.
La montagne, nature inexpugnable, resterait-elle un des seuls refuges possibles dans un monde de plus en plus brutal et promis à des catastrophes économiques, sociales, écologiques ?
En célébrant la nature, ce roman la fait aimer davantage. Sur les toits d'Innsbruck réussit ce tour de force de réconcilier tradition et modernité.
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La fêtes de l'Humanité ; 80 ans de solidarité
Valère Staraselski
- Cherche Midi
- 10 Septembre 2015
- 9782749148519
Nouvelle édition revue et augmentée Que la fête commence ! Voilà quatre-vingt-cinq ans, hormis la période 1939-1944, que chaque année se monte une ville éphémère près de Paris. Son objectif ? Défendre un journal d'opinion et apporter quelques jours durant à qui le veut - et ils sont nombreux - un peu d'Humanité !
Tout débute un dimanche de septembre à Bezons où 150 comités de défense du journal l'Humanité sont réunis par son directeur, Marcel Cachin, en réponse à une tentative du pouvoir politique d'alors de liquider le quotidien en lui coupant les vivres.
Depuis, la cité féerique surgie dans la clairière fait partie intégrante du patrimoine national. Oui, déclarait le chanteur Alain Souchon, c'est une grande fête populaire, qui appartient au patrimoine français, comme le 14-Juillet.
Ce sont d'abord les bénévoles, les anonymes, les militants, puis les artistes de France et du monde entier et les personnalités politiques qui en façonnent l'originalité et en assurent le succès, jamais démenti. Trop longue serait la liste... Du comique Raymond Devos : Mais la Fête de l'Huma... est l'esprit même de ce qu'est, pour moi, une fête , au rappeur Stomy Bugsy : La Fête de l'Humanité, c'est l'un des derniers bastions de résistance. Cette fête est synonyme de liberté, de non-censure, de culture. C'est aussi la possibilité, pour les ouvriers, pour les gens issus des quartiers, de revendiquer haut et fort des droits. Les lieux comme celui-là se font rares. Que la Fête continue !
Avec des témoignages, des illustrations, des photos, ce beau livre nous raconte cette Fête sans pareille. -
Quand spiritualité et politique se répondent dans ce roman ayant pour cadre la cathédrale de Meaux.
Au troisième jour de la Semaine sainte de 2019, peu après 18 heures, des millions de Français assistent, médusés, par télévision interposée, à l'incendie de Notre-Dame de Paris. Les flammes détruisent intégralement la flèche. L'incendie dure près de quinze heures. Ce fut le sinistre le plus important subi par la cathédrale depuis sa construction en 1163.
Cet événement, auquel il est fait référence dans ces pages, a déclenché l'écriture du roman. En 2017, à Meaux, ses personnages sont comme autant de passagers d'un immense navire battu par les flots de l'existence, se retrouvant régulièrement à proximité d'une de la cathédrale : Louis, vieux professeur communiste, François, personnage d'un roman précédent,
Un homme inutile (trois réimpressions dont la dernière au Cherche Midi en 2011), Darius, réfugié iranien, chargé de mission humanitaire, Thierry, alias Chéri-Bibi, gardien de musée, et Katuscia, jeune femme alliant tradition et révolution.
Au gré de leurs rencontres, lors d'une messe de minuit et de l'enterrement d'un anonyme avec le collectif des Morts de la rue, ces hommes et cette femme se lient d'amitié, s'aiment, et surtout prennent le temps de parler, de discuter de religion et de politique, de foi et d'engagement militant.
Dans la veine de ses précédents romans, l'auteur interroge les liens qui unissent les hommes, s'appuyant sur l'histoire mais aussi la réalité sociale de son temps. Dans ces
Passagers de la cathédrale, il est aussi beaucoup question de spiritualité, et de la porosité entre foi et engagement politique.
De notre XXe siècle, André Malraux avait dit : " Je n'exclus pas la possibilité d'un événement spirituel à l'échelle planétaire. " Partout dans le monde, sous une forme ou une autre, l'histoire continue en effet d'administrer la preuve que les êtres humains ne vivent pas que de pain, de jeux, et que le besoin de sacré leur est consubstantiel.