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Ingénieurs, historiens, designers, urbanistes, tous les spécialistes traitent des « concepts » de l'architecture sur des modes séparés, parfois concurrents. Quant aux architectes, ils sont naturellement enclins à privilégier leur époque et leur approche. Quels concepts commandent notre appréhension pratique aussi bien que théorique de l'architecture - concrètement ces édifices où nous vivons, que nous croisons chaque jour ou que nous allons voir en touristes admiratifs ? Dans un retour aux fondamentaux, indispensable car nous ne savons plus « voir » ce qui nous entoure si complètement, Yves Michaud dresse ici la liste des catégories sous lesquelles nous percevons, concevons et mettons en oeuvre l'architecture. Ce livre ne privilégie donc ni époque, ni style, ni orientation puisque les catégories répertoriées valent pour toutes les sortes d'architecture - vernaculaire, de masse, monumentale, de prestige. Il n'est pas conservateur mais ne chante pas non plus les louanges des «starchitectes» de notre temps. Il essaie de mettre en évidence tous les aspects sous lesquels un édifice peut être conçu et approché : le temps, la situation, la fonction, le projet, le dessin, le matériau, la forme, la structure, l'espace, l'ornement, le symbole - et même la beauté.
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Etel Adnan : Les anges, le brouillard, le Palais de la nuit
Yves Michaud
- Gallimard
- Art Et Artistes
- 9 Novembre 2023
- 9782072997273
Etel Adnan (1925-2021) a connu sur le tard une reconnaissance qui ne cessera de grandir. Vivant tour à tour dans plusieurs pays (Liban, France, États-Unis, Grèce, etc.), écrivant en français et en américain, poète, peintre et philosophe, elle n'a jamais cherché la célébrité, mais voulait simplement «vivre en poète». Figure fascinante, conteuse orientale, elle rayonnait d'intelligence, de culture et de sensibilité. Cette personnalité, que l'auteur a eu le bonheur de fréquenter ne doit surtout pas faire oublier l'oeuvre : un oeuvre peint et dessiné exceptionnel et un oeuvre écrit qui la situe parmi les très grands poètes de la seconde moitié du XX? et du début du XXI? siècle. ll n'est pas possible de séparer les aspects de cet oeuvre : philosophie, vie, poésie et oeuvre peint forment un même tissu. Elle-même disait que la vie est un tissage. Etel Adnan : Les anges, le brouillard, le Palais de la nuit suit la symphonie des thèmes de l'oeuvre : déplacement, engagement, philosophie des éléments et de l'espace, rêves de l'intersidéral, rythmes du monde, anges appelant à l'évasion, ouverture intégrale au présent.
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"l'art, c'est bien fini" : essai sur l'hyper-esthétique et les atmosphères
Yves Michaud
- Gallimard
- Nrf Essais
- 30 Septembre 2021
- 9782070749980
On doit à Yves Michaud une analyse fondamentale de l'évolution contemporaine de l'Art.Dans le domaine des arts visuels qu'on appelle Art, nous sommes passés d'oeuvres (traditionnellement tableaux et sculptures) à des installations, des environnements, des dispositifs multimédias qui enveloppent le spectateur dans des expériences multi-sensorielles. Telle est la «vaporisation de l'art», son passage à l'état gazeux.La seconde évolution, que décrit cet ouvrage, «le triomphe de l'esthétique », c'est le mouvement d'esthétisation générale de nos milieux de vie.Il faut que tout soit «luxe, calme et volupté», plaisant, charmant, lisse, agréable, ou encore excitant, intéressant dans le registre couramment appelé «esthétique».L'apparition au cours du XVIII? siècle du concept d'esthétique fut indissociable du changement des expériences que donnaient les arts et de nouvelles formes de la sensibilité.Il en va de même aujourd'hui.L'expérience esthétique a changé : de frontale elle est devenue atmosphérique et se fait sous le signe du plaisir, du sensible et de l'éprouvé.Nous sommes en présence d'une révolution sensible qui rend indispensable une révolution dans «la théorie esthétique», mais la révolution de la sensibilité hyper-esthétique est encore plus importante que celle de la théorie.Le monde des atmosphères n'est plus celui de la perception esthétique.Le monde du Grand Art est mort et bien mort.
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Cet essai s'articule sur un paradoxe : le monde actuel est régi par l'esthétique, le cosmétique alors qu'il n'existe plus d'oeuvre d'art dans le sens fort du terme. L'auteur constate la fin du régime traditionnel de l'art au profit d'oeuvres à sensation aux repères et à l'identité éphémères.
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« La prétendue crise de l'art contemporain est donc une crise de la représentation de l'art et une crise de la représentation de sa fonction. La démocratisation culturelle se poursuivra. La diversité des groupes sociaux sera encore plus lisible dans la diversité culturelle et artistique. Il n'y a ni à s'opposer à cette évolution, ni à l'accompagner, elle se fait. En même temps, c'est de cette diversité qu'on peut attendre vitalité et surtout, désir, ces deux éléments essentiels à toute création. » Publié pour la première fois en 1997, cet ouvrage est paru dans un contexte de polémique virulente sur la « valeur » de l'art contemporain en France. Sa réception a favorisé, pour le public, une prise de conscience générale que les idées pouvaient être discutées et analysées. « Le débat a eu un effet positif, ne serait-ce qu'en dédramatisant les choses, au moins on a pu commencer d'en parler » et comprendre que nous avons vécu « la fin de l'utopie de l'art et que nous sommes entrés dans un autre paradigme de production et de représentation ».
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Le mérite, le travail, l'effort ont fait retour dans le discours politique et dans l'opinion. Il faut mériter son salaire ou sa promotion ; les rémunérations doivent être fixées au mérite et l'on promet aux élèves méritants des décorations sur le modèle des croix d'honneur du passé. Mais ce retour est ambigu, pour le moins. Non seulement il se produit au milieu de revendications égalitaires toujours fortes, mais c'est aussi un drôle de mérite qui revient. Pas question de valeur morale, d'accomplissements humains, de bonnes actions, de vertu. On parle de travail, d'efforts, et surtout de rémunération. Le mérite semble une sorte de droit à récompense financière, en tout cas quelque chose qui doit payer.
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La guerre d'algerie (1954-1962) - utls, volume 14
Yves Michaud
- Odile Jacob
- 27 Août 2004
- 9782738111906
Contributions de Raphaëlle Branche, Mohammed Harbi, Guy Pervillé, Henry Rousso, Maurice Vaïsse, Jeannine Verdès-Leroux, Michel Winock.
Quelle place tient la guerre d'Algérie dans la mémoire des Français ? Quel bilan peut-on faire de cette guerre d'indépendance ? Une émancipation pacifique aurait-elle été possible ? Quelle est la responsabilité des hommes politiques qui ont pris la décision d'engager l'armée de la République dans des " opérations de maintien de l'ordre " et dans la façon dont celles-ci ont été menées ?
Quarante ans après les accords d'Évian, cette série de conférences, organisée par L'Université de tous les savoirs, témoigne de la richesse et de l'actualité de la réflexion que suscite toujours cette période de notre histoire.
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Figuratif autant qu'abstrait, abstrait autant que figuratif, travaillant souvent au corps à corps avec la nature et dans la nature, Vincent Bebert, né en 1980, témoigne des ressources que la peinture offre de nouveau aux artistes pour s'exprimer. Intense, vibrante, tourmentée et cependant apprivoisée et raffinée, la peinture de Vincent Bebert étonne et fascine.
Des artistes aussi reconnus que Alexandre Hollan et Sam Szafran, des critiques comme Alain Madeleine-Perdrillat, Yves Michaud et Bernard Léon se sont réunis dans cette première monographie pour introduire l'oeuvre de Vincent Bebert et dire l'estime qu'ils lui portent.
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Ceci n'est pas une tulipe ; art, luxe et enlaidissement des villes
Yves Michaud
- Fayard
- 26 Février 2020
- 9782213716909
L'inauguration, le 4 octobre 2019, dans les jardins des Champs Élysées à Paris, de la sculpture Bouquet of Tulips « offerte » par l'artiste américain Jeff Koons à la France en hommage aux victimes des attentats terroristes de 2015 a attisé des polémiques mêlant art, spéculation, décision politique et choix esthétiques.
Les qualités esthétiques de ce monument ne sont pas l'objet de ce livre - bien que ces « tulipes » ressemblent plutôt à des objets sexuels qu'on n'a l'habitude ni de montrer ni de nommer.
Il s'agit surtout d'analyser ce dont il est révélateur, la manière dont l'opération s'est déroulée, ce qu'elle nous apprend sur la politique culturelle et l'art contemporains, sur les modes de décision et les intérêts en jeu. Enfin, sur les conceptions actuelles de la ville et, pour le dire sans fard, son enlaidissement systématique.
La question plus générale que pose l'affaire des « tulipes » est en effet celle de l'art dans la ville, celle de la touristification et enfin de l'enlaidissement au nom de la quête de la beauté, du bien-être et du confort. Nos villes (et tout particulièrement Paris) sont devenues des dépotoirs où se mêlent mobiliers urbains plus ou moins design, « oeuvres d'art », panneaux, équipements et aménagements en tous genres.
Il est temps de réfléchir à ces enjeux, fût-ce de manière provocante.
Yves Michaud, philosophe et critique d'art, a dirigé l'école des Beaux- Arts de Paris (1989-1997). Il a conçu et animé L'Université de tous les savoirs (2000-2013). Auteur, entre autres textes sur l'art, de La crise de l'art contemporain (1997) et de L'art à l'état gazeux (2003), il prépare actuellement la suite de ce livre qui portera sur l'esthétique des atmosphères. -
Cet ouvrage étudie la violence dans son histoire niais aussi sous ses visages contemporains : guerres, terrorisme, génocides, déportations, telle qu'elle est présentée par les médias et utilisée dans la communication politique.
En examinant les explications anthropologiques, psychologiques, sociologiques et les philosophies qu'on en donne, il nous invite à comprendre la violence aujourd'hui et la place que tient cette notion dans nos représentations de la politique et de la vie en général.
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La violence est de tous les temps, mais elle paraît aujourd'hui partout. Pourquoi nos sociétés éprouvent-elles le besoin de se rapporter à elles-mêmes par le biais de cette catégorie fourre-tout, de cette notion vague et précise à la fois, bien réelle et pourtant illusoire, masque et révélateur d'une vérité plus profonde ? Et comment lutter contre la violence s'il est vrai qu'elle est intrinsèquement liée à la division du travail et au développement technologique des sociétés modernes ? Questions urgentes, et à poser à neuf. C'est dans l'aveuglement au rapport des faits de la violence et de leurs conditions d'apparition comme violence qu'opèrent les différents « discours » sur la violence que l'auteur analyse successivement : fantasmes de l'insécurité, théories de l'agressivité, discours du réalisme politique et de la porno-politique, incantations à la révolte et à la non-violence. Yves Michaud conduit une réflexion en profondeur sur la nature du social moderne : la « déréliction politique » dont parlait déjà Hannah Arendt, l'apparition d'un social divisé qui survit à sa propre division, la faille au coeur du consensus perdu, l'illusion évanouie du contrat social dont la reconstitution autoritaire suppose et implique la pire des violences : le totalitarisme.
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INTRODUCTION CHAPITRE I / Action et savoir CHAPITRE II / Des principes de l'obligation à nos capacités de connaître I. Les premiers écrits politiques II. La loi naturelle III. Les esquisses de l'Essai CHAPITRE III / Politique et destination de l'homme I. La réfutation de l'absolutisme II. Droit naturel, état de nature et état de guerre III. La société politique ou civile IV. Les sociétés non civiles V. La tolérance VI. L'interprétation de la pensée politique de Locke VII. Une politique sans politique CHAPITRE IV / Les matériaux de l'entendement I. Le projet, la structure et la méthode II. Contre l'innéisme III. Les idées simples IV. Les idées complexes en général V. Les idées de modes VI. Les idées de pouvoir et de substance VII. Les idées de relation CHAPITRE V / Le langage et la connaissance I. Le détour par le langage II. Signification des mots et fonction du langage III. La nature de la connaissance IV. Connaissance, probabilité et existence CHAPITRE VI / L'esprit, Dieu et les devoirs : des doutes aux remèdes I. L'esprit sans substance II. Dieu sans l'ordre et la Révélation dans les limites de la raison III. Les pivots de nos passions IV. Le christianisme raisonnable V. La conduite de soi et l'éducation des autres : méthode et pédagogie Conclusion Bibliographie
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Réflexion du philosophe sur la diversité des qualités artistiques à l'époque du postmodernisme, l'établissement de critères esthétiques d'évaluation du champ de l'art prenant en compte ce phénomène, et sur la régulation du goût.
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La médecine progresse chaque jour, mais il est difficile pour nous, simples patients, de savoir ce qu'il en est vraiment et de comprendre les applications de nouvelles découvertes. Afin de nous éclairer sur la médecine d'aujourd'hui, voici une nouvelle série de 12 conférences de l'UTLS qui répond aux questions que l'on peut se poser :
quel est le processus de mise sur le marché d'un nouveau médicament ? Comment est-il testé ? Quelles sont les politiques d'innovation en recherche pharmaceutique ? Comment sont organisées les structures de soins ? À quoi ressemblera l'hôpital de demain ? Qu'est-ce que les biotechnologies ? Quel est impact des neurosciences sur les thérapies ? Quels sont les progrès de la carte génétique ? Et quels en sont les bénéfices réels pour les patients oe
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Non, nous n'assistons pas à une crise de la démocratie - nous ne nous sommes même jamais autant exprimés. Nous vivons clairement une crise de la citoyenneté. Nous ne savons plus ce que veut dire « être citoyen » puisque le seul fait de naître nous en donne les bénéfices et la protection sans autre contrepartie. En revanche les attaques contre la République prolifèrent : des incivismes en tous genres à la fraude massive et au terrorisme de citoyens ayant fait allégeance à l'ennemi. Sans oublier le défi durable du flux immense des migrants arrivant en Europe qui ne rend que plus pressante l'urgence de répondre à ces questions : qu'est-ce qu'être citoyen aujourd'hui ? et à quelles conditions le devenir ?
Après avoir dénoncé les aveuglements de la politique de l'émotion et de la compassion, Yves Michaud détaille ses propositions concrètes pour former des citoyens loyaux et engagés. -
La nouveauté la plus importante du projet de science de la nature humaine consiste à inscrire la philosophie parmi les productions de cette nature.
La démarche est désormais sans point fixe. la philosophie n'est pas ce lieu hors lieu d'où les activités humaines peuvent être analysées, jugées, évaluées ; c'est une activité comme les autres, et du coup la science de la nature humaine est condamnée à devenir tôt ou tard son propre objet : la réflexion philosophique qui opère, analyse, évalue, distingue, est elle-même régie par les mécanismes qu'elle découvre.
Il n'est donc pas étonnant que hume ne puisse distinguer sans appel entre les différents degrés de validité des " opérations de l'entendement ". une telle distinction supposerait quelque lieu inquestionnable d'où l'effectuer. a cet égard, la déception humienne et son aboutissement sceptique sont inscrits dans le projet lui-même.
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Les plus grands spécialistes français sont réunis dans ce volume. Ils éclairent les grandes questions que posent le langage, le droit, la démographie et l'économie mondiale, l'alimentation, la santé. Éric Arnaud, Alim-Louis Benabid, Guy Bernfeld, Claire Blanche-Benveniste, Gilles Brisson, Patrice Cayré, Bernard Cerquiglini, Jean-Claude Chesnais, Anne Christophe, Pierre Corvol, Patrick Cozzone, Laurence Danlos, Olivier Danos, Bernard David, Philippe Denormandie, Jean-Yves Devaux, Dominique Dormont, Roland Douce, Robert Ducluzeau, Oswald Ducrot, Claude Fischler, Jacques Fontanille, Philippe Froguel, Antoine Garapon, Jean-Yves Goffi, Marion Guillou, Jean Guyotat, François Héran, Marie-Angèle Hermitte, Didier Houssin, Gilles Johanet, Philippe Kourilsky, Bernard Laks, Claude Le Pen, Michel-Louis Lévy, Jean-Louis Mandel, Luc Montagnier, Gérard Pascal, Philippe Sansonetti, Thierry Sévenet, Didier Sicard, Dan Sperber, Alain Supiot, Jean-Louis Terra, Hervé This, Jacques Vallin, Jacques Vauclair, Dominique Vermersch, Jacques Véron, Geneviève Viney, Moshe Yaniv.
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Qu'est-ce que les technologies ? - utls, volume 5
Yves Michaud
- Odile Jacob
- 22 Février 2001
- 9782738109354
Les plus grands spécialistes sont réunis dans ce cinquième volume. Ils éclairent les grandes questions que posent les nouvelles technologies dans l'éducation et la formation, l'informatique, l'exploration de l'espace, l'énergie, les matériaux, les pollutions et leurs remèdes, la société du risque et de l'extrême. Contributions de Jean-François Abramatic, Paul Acker, Cécile Alvergnat, Arlène Ammar-Israël, François Anceau, Jean-Louis Aucouturier, Jean-Pierre Balpe, Bertrand Barré, Gérard Berry, Hugues Bersini, Pierre Bétin, Jacques Blamont, Pierre Caspar, Sophie Cluet, Laurent Cohen-Tanugi, Hubert Curien, Walid Dabbous, Jean-Jacques Duby, Alain Ehrenberg, François Ewald, Olivier Faugeras, Jean-François Fauvarque, Gérard Gallas, Pierre-Gilles de Gennes, Jean-Paul Haton, Jean-Yves Helmer, Didier Houssin, Bernard Lahire, Jacques Lanxade, Jean-Claude Laprie, Pierre Lascoumes, Dominique Lecoq, Jean-Claude Lehmann, Jacques Livage, Annick Loiseau, Mauricio Lopez, Gilles J. Martin, Thomas-Xavier Martin, Gérard Mégie, Philippe Meirieu, Roland Moreno, Pierre Morlier, Yves Mottot, François Orivel, Guy Ourisson, Émile Pefferkorn, Jacques Péping, André Pineau, Jacques Prost, Joël de Rosnay, Laurent Sedel, Jean-Claude Serrero, Michel Sotton, Walter R. Stahel, Jacques Stern, Michel Vivant, Lothaire Zilliox.
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Yves MICHAUD est professeur de philosophie à l'Université de Paris I - Panthéon Sorbonne. Critique d'art, il a été professeur à l'Ecole nationale supérieure des beaux arts de 1989 à 1996. Il a publié La violence (QSJ oe, n° 2551, 6e éd 2004). Publié pour la première fois en 1997, cet ouvrage, déjà réédité cinq fois dans la collection Intervention philosophique, est paru dans un contexte de polémique virulente sur la « valeur » de l'art contemporain en France. L'auteur reprend, dans une préface inédite, les arguments en présence, en particulier la réception du livre ayant favorisé, pour le public, une prise de conscience générale, « que les idées pouvaient être discutées et analysées... Le débat a eu un effet positif, ne serait-ce qu'en dédramatisant les choses, au moins on a pu commencer d'en parler » et comprendre que nous avons vécu « la fin de l'utopie de l'art et que nous sommes entrés dans un autre paradigme de production et de représentation. »
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Aux armes, citoyens ! dialogue avec Denis Lafay
Yves Michaud
- Editions De L'Aube
- Monde En Cours
- 1 Mars 2018
- 9782815926782
Une critique implacable de la société contemporaine dénonçant le délitement des élites politiques et intellectuelles, le laxisme protéiforme, l'affaiblissement de l'autorité ou encore l'aseptisation de la liberté d'expression.
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Qu'est-ce que le manager responsable ? confiance, décision, réflexivité
Yves Michaud
- Eyrolles
- 30 Mai 2013
- 9782212556308
Manager, c'est "faire marcher les choses", mais pas n'importe comment, ni à n'importe quel prix ! Pour faciliter cette mise en oeuvre, la phase de préparation est essentielle. Elle doit être faite de concertation (chacun doit être partie prenante, être écouté et, d'une certaine manière, doit comprendre la décision) et de capacité à décider, essentielle dans la décision managériale.
Cet ouvrage prouve l'urgence de substituer aux recettes de management simplistes des vingt dernières années (rentabilité, innovation et flexibilité à tout prix) un management responsable. Yves Michaud s'emploie ainsi à reposer les fondements théoriques d'une forme nouvelle de management plus "durable" et redéfinit les notions essentielles qui en découlent : responsabilité, confiance, décision, innovation, performance, respect et réflexivité. De nombreux témoignages de managers et de chefs d'entreprises illustrent par la pratique l'éclairage d'Yves Michaud.
Portez, dynamisez, développez, consolidez les projets de votre entreprise.
Osez un management responsable. Osez la réflexivité.
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Avec Narcisse et ses avatars, Yves Michaud pose son regard de philosophe sur ce qui fait notre temps et nous donne à voir le présent autrement. En vingt-six entrées et sous la forme d'un essai vif et accessible, l'auteur interroge les mutations profondes à l'oeuvre dans notre société et les érige en concepts. YouTube, Narcisse, la Com' ou encore le People, s'entrecroisent et se répondent dans ce petit précis philosophique visionnaire. Et pour mieux accompagner le lecteur, Yves Michaud précise quels concepts sont chassés et rendus obsolètes par ceux qu'il explore. Ainsi on apprendra qu'Avatar redéfinit l'Identité, que le Religieux renverse Dieu tandis que l'Hédonisme constitue le nouveau Bonheur, ou bien encore que le Design détrône l'Art. L'auteur constate, rapporte, éclaire et cela sans céder à l'éternelle ritournelle du c'était mieux avant. C'est donc à contre-courant des discours alarmistes et autres analyses à l'emporte-pièce teintées de nostalgie que le lecteur retrouvera son quotidien, ses tendances, ses obsessions et ses névroses. Il entrera dans ce livre comme on tend devant soi un miroir, ou un Smartphone, et se verra délivrer toutes les clés à la compréhension du monde d'aujourd'hui et de demain.
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La violence apprivoisée
Yves Michaud
- Hachette Litteratures
- Questions De
- 1 Janvier 2000
- 9782012351660
Un essai qui prend acte du fait que notre monde se " civilise " par le biais du " système ", nouveau type de fonctionnement social, qui transforme la violence en instrument d'action rudimentaire et archaïque ; comment, en retour, ce système rend les individus nerveux, bouleverse leurs habitudes et leurs enracinements, dissout leur identité.
' une analyse de ce système qui fournit les principaux cadres d'une réflexion sur la violence contemporaine : nouvelle technologie des armements ; mondialisation des activités et des communications ; nouveaux rapports entre populations et territoires ; fonctionnement de la société post-moderne...
' une réflexion sur les enjeux de la démocratie, seule à même de tempérer les excès du système et de remédier aux formes d'aliénation qu'il entraîne : importance des institutions d'éducation, nécessité du droit démocratique...
Yves michaud né en 1944, est professeur de philosophie à l'université de paris i. il a déjà publié violence et politique (gallimard, 1978) et la violence (coll. " que sais-je? ", puf, 1986).
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La violence apprivoisée : Débat avec Olivier Mongin
Yves Michaud
- Fayard
- 15 Janvier 2013
- 9782213671659
Un essai qui prend acte du fait que notre monde se « civilise » par le biais du « système », nouveau type de fonctionnement social, qui transforme la violence en instrument d'action rudimentaire et archaïque ; comment, en retour, ce système rend les individus nerveux, bouleverse leurs habitudes et leurs enracinements, dissout leur identité.
Une analyse de ce système qui fournit les principaux cadres d'une réflexion sur la violence contemporaine : nouvelle technologie des armements ; mondialisation des activités et des communications ; nouveaux rapports entre populations et territoires ; fonctionnement de la société post-moderne...
Une réflexion sur les enjeux de la démocratie, seule à même de tempérer les excès du système et de remédier aux formes d'aliénation qu'il entraîne : importance des institutions d'éducation, nécessité du droit démocratique...
Yves MICHAUD né en 1944, est professeur de philosophie à l'université de Paris I. Il a déjà publié Violence et politique (Gallimard, 1978) et La Violence (coll. « Que sais-je? », PUF, 1986).