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Fantasy & Science-fiction
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Lovecraft Tome 1 ; les mythes de Cthulhu, légendes du mythe de Cthulhu, premiers contes, l'art d'écrire selon Lovecraft
Howard Phillips Lovecraft
- Bouquins
- 3 Février 2010
- 9782221115886
Le plus grand écrivain américain après Edgar Poe dans le domaine du fantastique, Howard Phillips Lovecraft (1890-1937) reste aussi méconnu que lui dans son pays d'origine. Écrits dès l'âge de six ans, ses Premiers Contes - inédits en français - révèlent pourtant le génie précoce de celui qui allait rénover le fantastique en lui donnant une dimension cosmique. En deux romans et dix-huit nouvelles, Lovecraft imagine que les prodiges et les monstres du folklore européen (fantômes, sorciers, vampires), les abîmes temporels des religions orientales, les fables et légendes de l'Antiquité ne sont que les manifestations d'un culte secret unique. Culte de l'immense et monstrueux Cthulhu, l'un des Grands Anciens qui régnèrent il y a des millions d'années sur la Terre et rêvent de la reconquérir. Regroupés pour la première fois, alors qu'ils étaient dispersés chez des éditeurs différents, ces vingt textes permettent de suivre la montée du mythe de Cthulhu dans l'inspiration de Lovecraft de 1917 à 1935. Entreprise couronnée par les Légendes du mythe de Cthulhu, la contribution des amis de Lovecraft à son mythe, faisant de celui-ci une épopée cosmique collective sur le modèle d'une Odyssée peinte avec les seules couleurs du cauchemar.
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Lovecraft Tome 2 ; contes et nouvelles, l'horreur dans le musée et autres révisions
Howard Phillips Lovecraft
- Bouquins
- 4 Février 2010
- 9782221115893
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Lovecraft Tome 3 ; le monde du rêve, parodies et pastiches, les collaborations, rêve et réalité, documents
Howard Phillips Lovecraft
- Bouquins
- 30 Septembre 2016
- 9782221115909
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- Histoire véritable [d'un voyage à la lune] (vers 200 après J.C.) / Lucien de Samosate
- Navigation de Saint Brendan à la recherche du Paradis (vers 1130) / Benoît
- Le Purgatoire de Saint-Patrick (vers 1188) / H. de Saltray
- La Vision d'Albéric (vers 1127) / Anonyme
- L'Utopie (1518) / Thomas Morus
- La Cité du soleil ou l'idée d'une république philosophique (vers 1613) / Tommaso Campanella
- L'Autre monde: Les états et empires de la lune et du soleil (1657-1662) / Savinien Cyrano de Bergerac
- Le Voyage du pélerin de ce monde à celui qui doit venir (1684) / John Bunyam
- Voyages de Gulliver dans les contrée lontaines (1726) / Jonathan Swift
- Le Passage du pôle Arctique au pôle Antarctique (1780) / Anonyme
- Giphantie (1760) / Charles-François Tiphaigne de la Roche
- La Découverte australe par un homme-volant, ou le dédale français (1781) / Nicolas-Anne-Edme Restif de la Bretonne. -
Surgi de l'au-delà, un casque géant tombe dans la cour d'honneur du Château d'Otrante et tue le fils du prince. Des guerriers de marbre descendent de leur socle et saignent du nez. Viendra d'Angleterre à leur suite, dans un concert de gémissements et d'enlèvements, de viols et d'assassinats et dans des décors de cachots, caveaux, confessionnaux, cimetières, châteaux et monastères baignés par la lune ou assaillis par l'orage, un cortège de nonnes sanglantes, de spectres bruyants, de moines impudiques, d'inquisiteurs masqués et d'orphelines ravies à leur couvent ou à leur fiancé...
De cette masse de prodiges et méfaits entretenus par le fol engouement du public émerge l'inspiration de quatre maîtres incontestés. D'abord Horace Walpole, initiateur du genre avec Le Château d'Otrante (1764), puis Ann Radcliffe, spécialiste du surnaturel expliqué et dont Le Confessionnal des Pénitents noirs (1797) montre le triomphe de l'amour sur l'Inquisition et ses chambres de torture. Avec Le Moine (1795) de Matthew Gregory Lewis, l'intervention directe du diable porte le surnaturel à l'incandescence et l'amour jusqu'au blasphème. Le roman de la terreur a cédé la place au roman du Mal. Un Mal qui, dans Melmoth ou l'Homme errant (1820) de C.R. Maturin, va quitter les lieux de l'inspiration gothique pour écraser des hommes sous leur destin aux quatre coins du monde.
Parmi les nombreux écrivains que le roman noir terrifiant a fascinés à l'aube du romantisme, de Balzac à Baudelaire en passant par Charles Nodier, Victor Hugo et George Sand, on retiendra l'auteur des célèbres Contes. Les Élixirs du diable (1816) d'Hoffmann constituent l'hommage du romantisme à un genre qu'on jugera frénétique et mal famé.
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Les maitres de l'etrange et de la peur de l'abbe prevost a guillaume apollinaire
Collectif
- Bouquins
- 13 Avril 2000
- 9782221078105
Depuis des siècles, depuis les cyclopes, magiciens et sirènes d'homère, en passant par les prodiges des mille et une nuits, les enchanteurs des chevaliers de la table ronde et les ogres des contes de fées, les hommes aiment à se donner le frisson en jouant avec leur peur.
Longtemps confinées aux auditoires des veillées les histoires à ne pas lire la nuit ont connu en france un extraordinaire succès lorsqu'elles sont entrées dans l'espace littéraire au xixe siècle. tous les grands écrivains : nodier, balzac, hugo, gautier, nerval, mérimée se sont amusés à semer l'effroi dans la raison des lecteurs. les meilleurs de leurs contes fantastiques dispersés aux quatre coins de leurs oeuvres sont réunis ici aux côtés des grands précurseurs (l'abbé prévost, le marquis de sade, cazotte), de petits maîtres inconnus, et d'illustres " amateurs " : tels le paléontologue boucher de perthes, le dessinateur gavarni, l'académicien philarète chasles, l'inattendu eugène sue.
Ils ont fait lever une vague d'ombres inquiétantes aux méfaits sans cesse renouvelés par leur imagination : revenants, vampires, monstres et démons de toute sorte, sans oublier le maître des maîtres : le diable.
Francis lacassin.
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Les évadés des ténèbres ; les mystères du château d'Udolphe ; Frankenstein ; Carmilla ; Dracula ; le Golem
Collectif
- Bouquins
- 18 Février 2010
- 9782221115282
Le plus sûr ennemi de la peur - la peur du surnaturel - n'est pas le héros que l'homme, en ses rêves, délègue pour l'affronter ; c'est la connaissance, dont la marche ininterrompue repousse toujours plus loin les frontières de l'inexplicable. Alors que, de siècle en siècle, l'homme perd sa capacité de s'effrayer de l'inexplicable, la peur elle aussi se civilise et les auteurs qui la manipulent en renouvellent les artifices.
Ann Radcliffe soumet le cortège des événements terrifiants des Mystères du château d'Udolphe (1794) à l'usage de ce qu'on appelle aujourd'hui le suspense. En déchaînant le monstre créé par Frankenstein (1818), Mary Shelley remplace le surnaturel par la science dévoyée. Carmilla (1871) et Dracula (1897) concilient classicisme et modernisme en introduisant un redoutable passager clandestin, le vampire, dans les fissures de la mythologie chrétienne. Inspiré à Gustav Meyrink par une légende effrayante du ghetto juif de Prague, Le Golem (1915) introduit ou renouvelle, sous le signe de la connaissance interdite, les thèmes du double et du transfert de personnalité. En mettant les puissances infinies de l'ésotérisme au service de la peur, ce roman génial clôture par un véritable feu d'artifice la série d'explosions culturelles que ces cinq chefs-d'oeuvre ont provoquées dans les arsenaux vétustes de l'épouvante. -
Le petit musée des horreurs ; nouvelles fantastiques, cruelles et macabres
Nathalie Prince
- Bouquins
- 4 Septembre 2008
- 9782221110140
Voici un bien étrange musée, consacré à des curiosités littéraires comme seul l'esprit fin-de-siècle a pu en produire, exposant une galerie des horreurs dont le but, avoué et pensé, consiste à inquiéter, terrifier, révulser. Plus d'une centaine de nouvelles fantastiques, écrites entre 1880 et 1900, période dite décadente , nous dévoilent une littérature empoisonnée où l'homme se confronte à sa propre monstruosité. D'illustres talents tels Maupassant, Villiers de l'Isle-Adam, Lorrain, Richepin ou Schwob voisinent avec des auteurs moins connus, dont la maîtrise et l'audace combleront les amateurs de sensations fortes.
Ces récits donnent le ton d'un fantastique en quête de perpétuel renouvellement : aux oubliettes les peurs ordinaires, place à des angoisses neuves ! Névroses et monomanies suspectes, fantômes fétides, charognes exquises, fantasmes sexuels dégénérés paradent. On se perd corps et âme : têtes décapitées, mains coupées, peaux tannées. Le corps fait l'objet d'un savant démembrement propre à satisfaire les fétichistes et les esthètes avides de luxures inédites. Il est peu de dire qu'à certains moments l'esprit s'effraie de ses propres hantises !
Ce recueil ouvre sur un abîme. Il exhale les arômes mêlés du plaisir et de la souffrance, de l'angélisme et de la perversité, de l'humain et peut-être du trop-humain. Au coeur des effrois corrompus et des amours pathologiques, le fantastique, dans un constant élan poétique, met à mort les grands mythes du désir, parodie sa propre tradition et, à chaque page, nous glace le sang. -
Surgi de l'au-delà, un casque géant tombe dans la cour d'honneur du château d'otrante et tue le fils du prince.
Des guerriers de marbre descendent de leur socle et saignent du nez. venus d'angleterre à leur suite, un cortège de nonnes sanglantes, de spectres bruyants, de moines impudiques, d'inquisiteurs masqués, et d'orphelines ravies à leur couvent ou à leur fiancé.
Ce roman noir " terrifiant " déploie son concert de gémissements et d'enlèvements, de viols et d'assassinats dans un décor de cachots, caveaux, confessionnaux, cimetières, châteaux et monastères baignés par la lune ou assaillis par l'orage.
De cette masse de prodiges et méfaits entretenus par le fol engouement du public, émerge l'inspiration de quatre maîtres incontestés. horace walpole, initiateur du genre avec le château d'otrante (1764), ann radcliffe, spécialiste du surnaturel expliqué, et dont le confessionnal des pénitents noirs (1797) montre le triomphe de l'amour sur l'inquisition et ses chambres de tortures. avec le moine (1795) de matthew gregory lewis, l'intervention directe du diable porte le surnaturel à l'incandescence et l'amour jusqu'au blasphème.
Le roman de la terreur a cédé la place au roman du mal. un mal qui, dans melmoth ou l'homme errant (1820) de c. r. maturin, va quitter les lieux de l'inspiration gothique pour écraser des hommes sous leur destin aux quatre coins du monde.
Parmi les nombreux écrivains que le roman noir terrifiant a fascinés à l'aube du romantisme, de balzac à baudelaire en passant par charles nodier, victor hugo et george sand, on retiendra l'auteur des célèbres contes.
Les elixirs du diable (1816) d'hoffmann constitue l'hommage du romantisme à un genre qu'on jugera frénétique et mal famé. francis lacassin.
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Baudelaire et mallarmé ont fait de poe un grand auteur français.
Un maître du fantastique, un ancêtre de la science-fiction, un poète digne de valéry. mais au prix d'un énorme sacrifice, qui consistait à ignorer un tiers des contes, la moitié des poèmes et presque toute l'oeuvre critique.
Cette édition offre, pour la première fois en france, la totalité des contes et des poèmes, accompagnés d'un choix d'essais critiques. les traductions de claude richard et de jean-marie maguin, jointes à celles de baudelaire et de mallarmé, font apparaître un auteur infiniment plus complexe et plus moderne.
Poe est d'abord un grand humoriste qui se joue de toutes les modes littéraires, un parodiste qui arrache tous les masques. un poète, enfin, qui ne cesse de dénoncer l'illusoire pouvoir des mots. le seul, pourtant, qui nous soit concédé, et qui nous aide à vivre. il fallait enfin rendre poe à p?, rétablir les dimensions d'une oeuvre qui, avant d'être française, reste profondément américaine. " dans les lettres comme dans la politique, disait-il, nous avons besoin d'une déclaration d'indépendance, et surtout - ce qui serait mieux, d'une déclaration de guerre.
" on ne saurait affirmer plus violemment son originalité.
Robert kopp, professeur à l'université de bâle.
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Maurice renard - romans et contes fantastiques
Renard Maurice
- Bouquins
- 26 Février 1990
- 9782221057582