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L'Histoire de Dunkerque que fit paraître Louis Lemaire en 1927 est l'ouvrage de référence sur l'histoire de ce port du comté de Flandres, connu dès le XIe siècle, et qui va susciter, au fil des siècles, les convoitises des puissances riveraines, la France et l'Angleterre.
Devenue française au milieu du XVIIe siècle, sous Louis XIV, la ville devient un important port pour la guerre de course (avec le célèbre Jean Bart), et retrouve, au XIXe siècle, un incroyable essor commercial et industriel Né à Dunkerque (1877-1941), le docteur Lemaire est certainement un des grands érudits de la Flandre française et particulièrement de Dunkerque.
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Guerre de Cent Ans. Dans le petit village lorrain de Domrémy, une jeune enfant rêveuse et mystique prend les armes pour sauver la France. Elle s'appelle Jeanne, elle poursuivra sa destinée coûte que coûte. L'un de ses amis d'enfance et futur compagnon d'armes, Louis de Conte, prend la plume pour raconter son épopée. La légende de la Pucelle d'Orléans naît.
Mark Twain rend un hommage vibrant et magique à cette héroïne, dont la courte vie fait se côtoyer le romanesque le plus puissant à un bouleversant courage.
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Journal d'un homme sans importance
George Grossmith, Weedon Grossmith
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- 18 Février 2021
- 9782264077233
« Le livre le plus drôle du monde. » Evelyn Waugh Charles Pooter, respectable employé de banque à la City, décide d'entamer la rédaction d'un journal. Il va y consigner aussi scrupuleusement que naïvement ses aventures et mésaventures quotidiennes, avec sa très chère épouse Carrie, son indigne fils Lupin, qui se compromet avec une fiancée peu respectable, ses voisins encombrants et ses fournisseurs peu respectueux. Et quand Mr Pooter sort de sa confortable maison de banlieue, il regarde le Londres d'il y a cent ans, ses comédies, ses spectacles, ses inventions, comme une sorte de jungle un peu effrayante peuplée de grands animaux auxquels il faut surtout éviter de montrer qu'on a peur.
Paru en feuilleton dans la revue satirique Punch entre 1888 et 1889, cette chronique de la vie de banlieue londonienne à la fin de l'ère victorienne est un chef-d'oeuvre d'humour anglais, qui a depuis longtemps acquis outre-Manche le statut de livre culte.
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Les tribulations loufoques d'une famille farfelue - grand-père et chien compris - par l'un des maîtres du comique anglo-saxon Quand j'atteindrai quarante ans, mes facultés se seront peut-être repliées, telle la corolle des fleurs au crépuscule, me laissant incapable d'écrire mes mémoires en y mettant la dose idoine de sobre inexactitude, ou alors, étant venu à bout de la tâche, incapable d'aller les porter à mon éditeur...
C'est donc en pleine force de l'âge, dès les années 1930 dans les pages du New Yorker, que James Thurber fait paraître Ma chienne de vie, autobiographie loufoque et illustrée racontant sa jeunesse au sein d'une famille farfelue de l'Ohio. De l'effondrement du lit paternel à la visite nocturne de bien étranges fantômes, des lubies du chien Muggs à celles d'un grand-père frappadingue hanté par la guerre de Sécession, Thurber transfigure les petits événements de la vie en minuscules épopées tendres, drôles et cocasses. -
Un amour qui surgit du passé, un huis clos, un meurtre.
Huis clos au bord de la mer : perchée sur la falaise, une grande maison pleine de parents et d'amis réunis pour le temps des vacances. Mais le retour soudain d'Alan Field semble mettre les nerfs de chacun à dure épreuve. L'angoisse qui monte, irrépressible, s'achèvera par un meurtre dont tous seront suspects et soupçonnés... Silencieuse, Miss Silver observe chaque geste. Son air anodin de gouvernante absorbée par son tricot est pour elle un atout précieux, qui lui permettra de démasquer le criminel. -
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Parisien? Une insulte pour certains, un graal pour d'autres. Qu'il soit origine ou destination, Paris, c'est sûr, façonne ses habitants. Olivier Magny propose ici une pongée dans le monde étrange des Parisiens et nous donne enfin de bonnes raisons de les aimer ou de les détester. Au programme: mauvais esprit et autodérision portés par un auteur 100 % parisien. Alors... Parisien?
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Parce que son épouse est décédée accidentellement en faisant du bodysurf sur la côte mexicaine deux mois avant son trentième anniversaire, le romancier Francisco Goldman, accusé par la famille de la défunte d'être responsable de sa mort, dresse la chronique de leur amour. A la singularité de leur vie commune, à l'évocation de la personnalité d'Aura se mêlent à la fois la culpabilité d'être et la réflexion sur la fonction du deuil. « Quelle différence, en fin de compte, qu'on revienne sur les lieux hantés ou qu'on les évite ? D'une façon ou d'une autre, c'est la même chose, exactement la même chose. » Violent, douloureux et magnifique, Dire son nom recèle des pages d'une incontestable valeur littéraire.
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Le nouveau projet de recherche de Sudhir Venkatesh, étudiant en sociologie : étudier les jeunes Noirs des cités HLM de Lake Park, un ghetto où police et ambulances n'entrent plus. La méthode : poser des questions élaborées par ses aînés, afin de générer des données scientifiques. Exemple : Comment ressent-on le fait d'être noir et pauvre ? A : très bien. B : bien. C : assez bien. D : moyennement bien. E : pas bien du tout... Face au colosse d'un gang armé jusqu'aux dents, il se demande si le type qui a formulé la question a déjà quitté sa bibliothèque. J. T., leader des Black Kings, prend l'étudiant sous son aile pour lui montrer ce que c'est d'être « un « négro » à Chicago ». Protégé par un gang de dealers de crack pendant une décennie, Sudhir percera les secrets de l'économie souterraine.
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Marie-Anne Erize avait 24 ans, un physique de mannequin, des utopies de rebelle. Un jour d'octobre 1976, des militaires en civil l'ont enlevée à San Juan, petite ville du nord-ouest de l'Argentine. Ses parents, ses amis, ses six frères et soeurs ne l'ont jamais revue. Depuis, elle fait partie des 30 000 disparus de l'époque de la dictature dont le souvenir hante à jamais ce pays à la mémoire lourde.
Parti sur les traces de Marie-Anne, Philippe Broussard a interrogé des dizaines de personnes et tenté d'assembler le puzzle de sa vie, de Paris à Buenos Aires. De ses vies, plutôt. Née dans une famille de « pionniers » français établis en Argentine, elle a grandi dans la jungle, fréquenté diverses écoles catholiques, défilé comme top-modèle, côtoyé le chanteur Georges Moustaki, le guitariste Paco de Lucia et vécu un temps à Paris. Son destin bascule en 1973, quand elle renonce au milieu de la mode, trop superficiel à ses yeux. Militante péroniste, aide sociale dans les bidonvilles, elle entre peu à peu dans la clandestinité au sein des Montoneros, une guérilla d'extrême gauche. Cette fuite en avant, sur fond de répression ultra violente, s'achèvera à San Juan, un vendredi de 1976...
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