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Galerie Jean Fournier
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Hitler, un film d´Allemagne cette oeuvre extrême que Susan Sontag nous assure être un chef-d´oeuvre, a été réalisé en 1977 par l´Allemand Hans-Jürgen Syberberg. Ce film, quoique majeur dans l´histoire du cinéma, est pourtant peu connu. Les raisons en sont une durée marginale (plus de 7 heures), une complexité structurelle faite d´un empilement de strates narratives, de régimes d´images multiples, de flux sonores polyphoniques et continus, de références foisonnantes à l´histoire du cinéma, de la musique, de la peinture, des religions, des sciences, inscrivant la « faute » nazie bien au-delà du IIIe Reich et des frontières allemandes, jusqu´à remettre en question la démocratie elle-même. Bref, un objet cinématographique complexe et fascinant.
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Simon Hantaï ; Paris, 1948-1955
Emilie Ovaere-corthay, Marc Donnadieu
- Galerie Jean Fournier
- 15 Décembre 2017
- 9782956228004
Cet ouvrage est publié à l'occasion de l'exposition Simon Hantaï, Paris 1948 - 1955 présentée à la galerie Jean Fournier du 14 décembre 2017 au 20 janvier 2018.
Par l'exposition Simon Hantaï, Paris, 1948 - 1955, la galerie Jean Fournier a choisi de mettre en lumière une période relativement confidentielle de l'oeuvre de Simon Hantaï. De la fin des années 1940 au milieu des années 1950, Simon Hantaï, se cherche, expérimente et recourt au collage, au découpage, au grattage, à la décalcomanie, à l'empreinte, au frottage, aux coulures, au froissage et à ses premiers essais de pliage.
Fondamentales à plus d'un titre, certaines de ses oeuvres seront très vite exposées par André Breton et collectionnées par Daniel Cordier et Maurice Goreli. Jean Fournier prendra la suite et soutiendra l'ensemble du travail de recherches, d'expérimentations et de remises en cause permanentes que mènera Simon Hantaï tout au long de son existence, pressentant dès cette époque que « tout est déjà là, mais ni vu, ni pensé ».
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Le motif politique ; Luc Tuymans & pratiques contemporaines
Collectif
- Galerie Jean Fournier
- 1 Mars 2018
- 9782956228011
Si la modernité et les avant-gardes ont été, en grande partie, politique, voulant révolutionner les formes et changer le monde, qu'en est-il aujourd'hui ? L'art contemporain n'a-t-il pas abandonné son idéal critique et les artistes, au lieu de rêver aux grands soirs, ne sont-ils pas juste soucieux de s'intégrer dans un marché globalisé pour faire fructifier les fruits de leur travail ? À moins qu'il ne faille considérer la politique comme un thème possible comparable à n'importe quel autre et donnant les gages d'une libéralité du propos mais d'un propos qui n'aurait plus rien d'offensif et se constituerait en marque de fabrique.
Pourtant, face aux défis économiques, écologiques et idéologiques, certaines attitudes permettent d'envisager autre chose qu'un pragmatisme désillusionné et de penser des modes politiques de pratique et de diffusion, d'autres manières d'être artiste. Luc Tuymans, en choisissant la peinture et des thèmes polémiques, tout en militant activement dans son pays pour le statut des artistes, témoigne de ces possibilités.
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L'imagination est un lieu où il pleut ; Gilgian Gelzer & pratiques contemporaines
Collectif
- Galerie Jean Fournier
- 15 Octobre 2014
- 9782953042986
Beauté est le premier mot, le plus spontané, le plus commun, le plus controversé aussi, pour dire notre relation à l'art et à l'esthétique. Parce que la collection « Beautés?» est dédiée à l'art contemporain, elle aime autant ce que l'expérience de l'art peut avoir d'amateur que ce que les musées et le marché offrent à voir.
Sollicitant l'ensemble des sciences humaines, chaque volume de la collection, qu'il soit collectif ou monographique, traite d'une problématique liée à la pratique contemporaine de l'art en favorisant le texte aux belles reproductions.
Commentant un vers de Dante, Italo Calvino constate dans ses Leçons américaines que « l'imagination est un lieu où il pleut ».
Si cette remarque sert de fil conducteur pour réfléchir à l'oeuvre de Gilgian Gelzer, c'est qu'elle résume notre interrogation sur les origines, le commencement. ce qu'on nomme : l'inspiration. Peintre, dessinateur, photographe, enseignant, Gelzer ouvre sa pratique artistique à tous les possibles. Refusant le discours lorsqu'il est réducteur, il préfère la perplexité de celui qui s'en remet aux oeuvres prochaines pour comprendre l'enjeu de celles en cours. Autour de lui, nous nous proposons de réfléchir à ce qui préside au désir de créer. Autrement dit qu'est-ce que ce « il » impersonnel qu'évoque Calvino, capable de faire pleuvoir les idées fertiles de l'imagination artistique ? Les réponses possibles varient selon les époques, les cultures, les systèmes de pensées, les individus. Il ne s'agit bien sûr pas ici d'en établir un classement mais, de comprendre les ressorts de quelques-unes des réponses parmi les plus stimulantes pour la création contemporaine.
Sous la direction de Camille Saint-Jacques et Éric Suchère.
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Un livre sur les images, sur la nature des images, sur ce que produisent les images.
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La transgression en question ; Ed Paschke & pratiques contemporaines
Collectif
- Galerie Jean Fournier
- 1 Novembre 2016
- 9782953042931
L'héritage de la modernité nous convainc aujourd'hui encore que l'innovation ne va pas sans transgression, que la création ne saurait se dispenser d'une éthique de la table-rase. Il en résulte un culte de l'artiste héroïque bousculant les idées reçues et contestant les valeurs établies.
Le fait que les institutions, les médias, le marché et le public fassent désormais leurs choux gras du scandale, doit nous interroger. Pourquoi notre société a-t-elle tant besoin de transgression et de quoi celle- ci est-elle le signe ? Certes, le siècle des avant-gardes a mis à mal bien des tabous et il serait vain de croire l'entreprise dépassée, mais on peut aussi se demander si la transgression n'est pas devenue, en même temps qu'une figure obligée, une nécessité au renouvelle- ment des modes et des sensations ou si elle ne s'est pas déplacée ou retournée ce dont témoigne l'oeuvre d'Ed Paschke, artiste figuratif décalé et grinçant mélangeant des esthétiques antagonistes dans une peinture à l'esthétique douteuse.
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Une rose est une rose ; Michel Parmentier & pratiques contemporaines
Collectif
- Galerie Jean Fournier
- 4 Novembre 2015
- 9782953042979
En1913, Gertrude Stein écrivait "Une rose est une rose est une rose" et Marcel Duchamp proposait son premier ready-made (aidé), la Roue de bicyclette. Chacune de ces deux oeuvres introduisait l'idée de la répétition à l'identique d'une chose semblant ne rien dire et vider l'oeuvre d'art de sa profondeur symbolique. Depuis Frank Stella a enfoncé le clou avec sa fameuse déclaration "Ce que vous voyez est ce que vous voyez", et le vers célèbre de Marcelin Pleynet "Le mur du fond est un mur de chaux" semble avoir émis l'idée de la littéralité comme un mode possible de l'art, d'un art procédant par prélèvement, répétition, neutralité du sujet, revendiquant la surface contre la profondeur, refusant la métaphore ou la psychologie, usant apparemment de l'évidence du visible et du lisible - tout ce dont témoigne l'oeuvre de Michel Parmentier.
Avec des textes de Pierre Alféri, Benoît Auclerc, Jan Baetens, Stéphane Baquey, Bernard Blistène, Vincent Broqua, Antoine Cazé, Anne Favier, Joe Fyfe, Karim Ghaddab, Jean-Marie Gleize, Abigail Lang, Alain de Libera, Romain Mathieu, Laure Michel, Frédéric Montégu, Jean-Marc Poinsot, Jean-François Puff, Nathalie Quintane, Camille Saint-Jacques, Eric Suchère, Tristan Trémeau et Pierre Wat.
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Depuis près de 25 ans, Éric Suchère a écrit et continue d'écrire sur l'art. Il y a ce que l'on appelle communément des commandes pour des préfaces de catalogue, mais il y a, également, des rencontres et des dialogues dans une volonté non de gagner le tiercé gagnant des futures valeurs du marché ou de défendre des choix singuliers mais de les faire partager à l'amateur. De Kimber Smith (né en 1922) à Gabriele Chiari (née en 1978), plusieurs générations d'artistes se croisent et s'entremêlent dans cette anthologie de textes s'échelonnant de 1996 à 2016, anthologie qui tente de définir d'autres modes d'écriture critique - flirtant parfois avec la poésie - que ceux de l'écriture analytique blanche contemporaine.
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« Que ce soit «sur l'art» ou non, j'écris le dimanche. En semaine, je suis marchand d'art, galeriste, comme il se dit aujourd'hui. Je prépare des expositions dont je m'efforce de vendre le contenu ».
On ne dirige pas une galerie internationale depuis quarante ans, on n'est pas le marchand de Louise Bourgeois, de David Hockney, d'Antoni Tapiès et de tant d'autres par hasard, l'exercice est difficile et les qualités requises nombreuses. Cependant, chose étonnante parmi les grands galeristes contemporains, Jean Frémon est avant tout un écrivain et un poète. Sa pratique de la littérature lui donne une hauteur de vue, une sérénité unique dans la pratique de son métier pour accompagner des artistes dans la durée, avec fidélité, plutôt que de se contenter de voler aux secours d'éphémères victoires.
Pour qui veux ressentir l'atmosphère d'un atelier, comprendre ce qui unit parfois un artiste et son marchand ou ce dernier et un collectionneur, les textes de Jean Frémon sont une mine. Ils tiennent tout à la fois du témoignage, de l'essai, de la fiction et ils pratiquent ce que Aragon nommait le « mentir-vrai » pour dire davantage le sensible que le fait brut, le détail signifiant plutôt que la généralité pontifiante. Ici, dans une langue simple et généreuse, se partage un secret, celui que nous sommes nombreux à connaître mais que nous ne savons dire, celui qui unit tous ceux pour l'art est essentiel à la vie.
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Christophe Robe ; des peintures, des dessins
Stephanie Katz
- Galerie Jean Fournier
- 12 Novembre 2015
- 9782953042962
Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition Christophe Robe, Des peintures, des dessins présentée à la galerie Jean Fournier du 3 décembre 2015 au 16 janvier 2016.
Christophe Robe est né en 1966. Il vit à Paris. Diplômé de l'école supérieure des beaux-arts de Caen en 1990, il poursuit depuis un travail de peinture et de dessin.
Dans ce catalogue on peut découvrir son activité picturale et son oeuvre graphique.
S'y côtoient plusieurs univers : paysages puissamment colorés à l'étrangeté parfois inquiétante, souvenirs d'espaces et de sensations dans les peintures, bribes de personnages drolatiques aux accents de bandes dessinées, variations de formes aux évocations multiples dans les dessins.
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Kimber Smith ; oeuvres sur papier, 1957-1975
Joe Fyfe, Eric Suchère
- Galerie Jean Fournier
- 25 Janvier 2016
- 9782953042955
Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition Kimber Smith, oeuvres sur papier 1957 - 1975 présentée à la galerie Jean Fournier du 21 janvier au 5 mars 2016.
Kimber Smith est de ces artistes « pour artistes », une figure à la marge telle que les affectionnait Jean Fournier, marchand d'art à Paris de 1956 à 2006. Kimber Smith fut le compagnon de route de Shirley Jaffe ou encore de Sam Francis parmi les artistes américains vivant à Paris durant les années cinquante.
La galerie Jean Fournier sera l'un des lieux incontournables pour la peinture américaine en France. En 2016, dix ans après la disparition de Jean Fournier, la galerie organise la première exposition personnelle de Kimber Smith puisqu'aucune ne sera organisée de son vivant hormis quelques participations à des expositions collectives.
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Pierre buraglio le parti pris des restes
Sébastien Gokalp
- Galerie Jean Fournier
- 1 Janvier 2012
- 0000001654523
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Cet ouvrage est publié à l'occasion de l'exposition Peter Soriano - Projets récents présentée à la galerie Jean Fournier du 26 mai au 13 juillet 2018 et retrace le travail sur papier de l'artiste depuis 2009.
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Wrsetxdrycftvygbhkunijlk
Nicolas Guiet, Emilie Ovaere-corthay
- Galerie Jean Fournier
- 31 Décembre 2018
- 9782956228035
Cette monographie de Nicolas Guiet revient sur dix années de travail, principalement sur ses installations in situ et ses oeuvres monumentales en France et à l'étranger. Elle un comprend un texte de Marion Delage de Luget, professeure d'histoire et de sémiologie de l'art ainsi qu'un entretien avec Emilie Ovaere-Corthay, directrice de la galerie Jean Fournier.
Une édition de 800 exemplaires à 20€.
Cet ouvrage est publié à l'occasion de l'exposition « wrsetxdrycftvygbhkunijlko » présentée à la galerie Jean Fournier du 10 janvier au 16 février 2019.
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Joan Mitchell / Jean-Paul Riopelle, à la rencontre de Jean Fournier
Michel Martin
- Galerie Jean Fournier
- 31 Juillet 2019
- 9782956228059
Ce catalogue est édité à l'occasion de l'exposition «Joan Mitchell / Jean-Paul Riopelle, à la rencontre de Jean Fournier» présentée à la galerie Jean Fournier du 6 juin au 20 juillet 2019.
Ces deux artistes ont été portés mutuellement par leur passion amoureuse mais également par leur connivence intellectuelle et esthétique. De leur rencontre à Paris en 1955 jusqu'à leur séparation en 1979, leurs oeuvres - jusqu'à leurs titres - témoignent des différents lieux de villégiature ou de création, d'instants partagés, en un mot, de leur vie au cours de laquelle Jean Fournier a été un compagnon de route privilégié.
La sélection d'oeuvres a été construite à l'échelle de la galerie, tel un parcours intime et sensible. Elle rend compte des choix de Jean Fournier et de ce qui fonde l'identité du lieu encore aujourd'hui. Le commissariat de l'exposition a été confié à Michel Martin, conservateur de 1975 à 2008 au Musée national des beaux-arts du Québec.
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Ouvrage publié à l'occasion de l'exposition de Fabienne Gaston-Dreyfus, Le paradis brûle, présentée à la galerie Jean Fournier du 9 mars au 22 avril 2017.
Le présent ouvrage est publié à l'occasion de la première exposition personnelle de Fabienne Gaston-Dreyfus à la galerie Jean Fournier.
Il est consacré à son oeuvre peint et dessiné de 2004 à 2017. Il comprend un texte d'Éric Suchère, écrivain, un texte de Pierre Escot, poète, ainsi qu'un entretien entre l'artiste et Émilie Ovaere-Corthay, directrice de la galerie.
«Cette peinture est une somme de formes-gestes - à peine des formes ou des formes in fine ou malgré elles et surtout des gestes - qui ne valent que pour eux et, ne présentant rien d'autre qu'eux, n'induisent rien d'autre qu'eux - sinon, bien sûr, le geste qui leur a donné naissance».