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PIERRE GOUBERT
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Nouveau venu dans le comté, M. Bingley, jeune célibatire fortuné, est un coeur à prendre. Son ami, M. Darcy, est loin de reccueillir les mêmes suffrages. Hautain, suffisant... les comérages vont bon train. Nulle jeune fille ne serait digne de lui ! Qu'à cela ne tienne, la pétillante Elizabeth Bennet se tourne vers Wickham, un officier aussi séduisant que charmeur... Avec une préface de Marie-Aude Murail et Constance Robert-Murail.
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Marianne Dashwood est aussi impulsive et romanesque que sa soeur aînée, Elinor, est douce et réservée. Quand le séduisant Willoughby s'installe dans leur paisible comté du Devon, Marianne s'enflamme et étale ses sentiments au grand jour. Entre élans du coeur et appels à la raison, les deux soeurs découvrent l'amour et partagent espoirs et déceptions... Préface de Dominique Barbéris.
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« De tous les talents ordinairement en possession de mon sexe j'étais la maîtresse. Au couvent, mes progrès avaient toujours été plus grands que ne le permettait l'instruction reçue, les connaissances dont je disposais étonnaient chez quelqu'un de mon âge, et je surpassai bientôt mes maîtres.
Toutes les vertus susceptibles d'orner un esprit se retrouvaient dans le mien. Il était le lieu de rencontre de toutes les qualités et de tous les sentiments élevés. Mon seul défaut, s'il mérite ce nom, était de posséder une sensibilité trop vive, prompte à s'émouvoir de toutes les afflictions de mes amis, et plus encore des miennes. » Dans ce court roman épistolaire composé par Jane Austen à l'âge de quinze ans se goûte déjà la plume de la maturité, aussi délicate qu'ironique.
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Texte extrait des Oeuvres romanesques complètes, I
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Dans le petit monde confiné du bourg où elle demeure, la jeune Emma Woodhouse prétend n'être jamais tombée amoureuse et revendique même le célibat. Dotée d'un sens aigu de l'observation, elle adore pourtant marier les autres : on a là l'argument d'une comédie délectable. Entre les intrigues que la jeune fille invente, celles qu'elle fomente, celles qui existent et qu'elle ne voit pas, celles qu'elle contrecarre, celles qu'on lui suggère, celles qui échouent, le roman parcourt l'ensemble des couples possibles selon une logique combinatoire assez comique qui évoquerait presque l'arbre des probabilités. L'auteure s'amuse des manigances de cette «marieuse», des dégâts qu'elle suscite, de la manière dont l'amour frappe et dont on lui résiste, ou pas... Jane Austen parvient à saisir son héroïne dans toutes ses contradictions, tout en lui préservant cette part obscure qui semblait aussi la sienne : le plaisir de marier les autres n'est-il pas une façon de vivre l'amour sans avoir à en souffrir ?
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À vingt-sept ans, Anne Elliot est une jeune femme effacée. Seconde fille d'un petit baronnet du Dorset, elle s'est laissé convaincre de repousser l'homme qu'elle aimait, Frederick Wentworth, jeune officier de Marine ambitieux mais désargenté. Restera-t-elle vieille fille ? Trop intelligente pour les hommes qui l'entourent, trop sérieuse pour participer, comme sa soeur, à la vie mondaine et frivole, elle devra traverser sept années de douloureuse inexistence - long automne où elle craint de rester enfermée - avant qu'une seconde chance lui soit offerte. Le dernier roman de Jane Austen (1817) offre une histoire d'amour en forme de revanche sur la vie. Avec une ironie mordante et un regard acéré sur la société de son temps, Jane Austen met en scène un amour qui triomphe de tout - même de la morale bourgeoise et des conventions sociales étriquées.
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Lorsque Fanny Price est recueillie à Mansfield Park, la splendide demeure de son oncle, Sir Thomas Bertram, elle n'a que dix ans. Ni jolie ni brillante, mais timide et effacée, elle peine à trouver sa place parmi les enfants de son âge. Négligée par ses cousins Maria, Julia et Tom, maltraitée par sa tante, la terrible Mme Norris, elle puise un peu de réconfort dans la présence de son cousin Edmund, qui semble le seul à l'apprécier. C'est par son jugement infaillible et sa perspicacité qu'elle parviendra à une ascension sociale que rien ne laissait présager. Entre roman d'apprentissage et portrait de société, Mansfield Park, paru en 1814, est pour Jane Austen l'oeuvre de la maturité. Elle y met en scène une héroïne à la volonté farouche, qui observe, résiste et ne transige jamais.
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Oeuvres romanesques complètes Tome 2
Jane Austen
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 17 Octobre 2013
- 9782070113811
Il y a une façon d'évoquer Jane Austen qui pourrait la faire passer pour ce qu'elle n'est pas : une donneuse de leçons. Fille d'un pasteur de province, elle se veut l'écrivain de la raison face aux débordements sentimentaux des auteurs de son temps (Samuel Richardson, Fanny Burney), et cherche à prémunir le lecteur contre les errements du coeur glissant sur la pente de l'égoïsme. À ses portraits tout en nuances, elle ne donne pas pour fond les paysages tourmentés des romans gothiques d'une Ann Radcliffe, mais ceux, apparemment plus paisibles, d'une campagne anglaise dont elle révèle l'arrière-scène : ce monde où les jeunes filles doivent apprendre à diriger leurs sentiments pour atteindre au bonheur rêvé.
Pourtant, ses romans ne sont pas des contes de fées déguisés où l'héroïne finit par épouser le parfait gentleman. Les changements psychologiques subtils et progressifs vécus par les protagonistes contribuent sans doute au plaisir de la lecture, mais ils passent après la joie que procure l'ironie dont Austen fait preuve à l'égard de ses créatures. Douée d'un génie comique certain, celle «qui écrit en cachette derrière une porte grinçante» est, pour Virginia Woolf, l'«un des auteurs les plus constamment satiriques» de son époque. En prenant pour cibles les comportements égoïstes et les petites lâchetés de ses semblables, elle pointe ce que la nature humaine peut avoir de mesquin, de pathétique, de loufoque et d'affligeant.
Les héroïnes elles-mêmes n'échappent pas aux critiques de leur créatrice. Fanny Price est timorée, Anne Elliot influençable, et Emma Woodhouse, qui n'est ni l'une ni l'autre, n'inspirerait pas la sympathie, si Jane Austen n'avait l'art de rendre attachants jusqu'aux défauts qu'elle moque. Ce tour de force, une sensibilité rare et l'audace discrète de son style sont les secrets de son extraordinaire popularité.
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Dans son premier roman (1811), Jane Austen oppose le bon sens et la sensibilité, incarnés par deux soeurs, Elinor et Marianne. Elinor, intellectuelle, fine observatrice, incarne la raison, tandis que Marianne, adepte du romantisme, préfère cultiver les élans de son coeur. Quand Marianne tombe aveuglément amoureuse du héros de ses rêves, Willoughby, sa soeur la met en garde contre cet homme superficiel, tourné vers l'argent. Le secret du bonheur serait-il dans l'usage du jugement ? Jane Austen analyse l'individu affrontant la société, constatant l'inadéquation du rêve et du réel, et les déceptions qui en découlent. Pour être heureux, inutile d'être révolutionnaire ; il faut être réaliste : s'ajuster au monde, plutôt que le braver. Mais que faire de nos désirs secrets, nos états d'âme condamnés à rester sans réponse ? Entre prudence et passion, entre les élans du coeur et les appels de la raison, les héroïnes de Jane Austen dansent sur un fil toujours plus ténu.
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Le roman du roi Arthur et de ses chevaliers de la Table Ronde
Thomas Malory
- L'Atalante
- La Dentelle Du Cygne
- 27 Octobre 2022
- 9791036001284
De la naissance à la mort d'Arthur.
De son mariage avec Guenièvre.
à la trahison de son ami Lancelot.
De la mort de son père Uther Pendragon.
à son éducation par Merlin.
De l'union de la Table Ronde.
à la quête du Graal.
Ce livre est leur histoire.
Unique traduction intégrale en français du classique de la littérature anglaise Le Roman du roi Arthur et de ses chevaliers de la Table ronde. -
Texte intégral du roman de Jane Austen agrémenté d'illustrations de Margaux Motin qui interprète les scènes avec l'humour qu'on lui connait.
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Texte intégral de l'oeuvre de Jane Austen dans un bel écrin (livre relié, dos toilé, beau papier) accompagné des illustrations de Margaux Motin et de décors illustrés à chaque page.
Emma se rêve en marieuse. Elle manipule, dirige et tente d'amener des personnes à convoler. Mais la réalité est autre, l'amour a d'autres exigences et souvent il se trouve plus près qu'on ne croit...
Cet ouvrage est une merveille d'humour mais qui n'oublie pas que l'héroïne doit voir son coeur battre aussi. Jane Austen a donné vie à de très beaux personnages secondaires, créé quelques fausses pistes et rendu brillamment son époque. Comme à son habitude. -
Les dames de Cranford
Elizabeth Gaskell
- Le Livre de Poche
- Biblio Romans
- 13 Janvier 2016
- 9782253098683
« Il est bien agréable de dîner avec un célibataire... J'espère seulement que c'est convenable. Tant de choses agréables ne le sont pas ! » Dans une petite ville du nord-ouest de l'Angleterre, la narratrice Mary Smith raconte les mille et un petits riens qui font la vie quotidienne de Cranford, notamment celle de ses amies Mlle Matty et Mlle Jenkyns. Elle dresse le portrait réjouissant et chaleureux d'une communauté de femmes, et propose une peinture savoureuse de cette société rurale victorienne éprise de traditions.
Un classique de la littérature anglaise adapté au théâtre et à la télévision, dont la vivacité et l'ironie ne sont pas sans rappeler celles de Jane Austen.
Un chef d'oeuvre d'humour. The Independent.
Nouvelle traduction de l'anglais (Royaume Uni) par Pierre Goubert -
Le curé de Wakefield
Olivier Goldsmith
- Le Livre De Poche
- Le Livre De Poche Biblio
- 12 Avril 2017
- 9782253069539
Le curé de Wakefield, monsieur Primrose, marié et père de six enfants, vit paisiblement dans sa paroisse, prônant le contentement et la tempérance en toutes choses. Mais lorsque son banquier fait faillite et engloutit toutes ses économies, il se voit contraint de déménager dans une paroisse bien moins lotie, et de s'installer dans une petite ferme après avoir envoyé son fils aîné faire fortune à Londres. Ce n'est que le début d'une série d'événements malheureux qui vont s'abattre sur la famille...
Véritable épopée domestique, peinture sociale fine et non dénuée d'humour de l'Angleterre au xviiie siècle, Le Curé de Wakefield contient en germe les romans des plus grands auteurs, de Jane Austen à Charles Dickens. Un classique de la littérature anglaise.
Nouvelle traduction de l'anglais (Royaume-Uni) par Pierre Goubert.
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" Brin-de Fougère naquit par une nuit d'avril dans un terrier plein d'ombre et de chaleur, au plus profond du réseau de galeries du Rois Duncton, six années-taupe après la naissance de Rébecca. " Leur histoire est une histoire vraie, nul ne le met en doute aujourd'hui. Mais sans une autre taupe, le bienheureux Boswell d'Uffington, que nous resterait-il de Brin-de-Fougère et de Rébecca sinon ce que la légende nous en a transmis ? Il existe d'autres sources, certaines dans les bibliothèques des Terriers Sacrés, d'autres gravées sur la pierre de rochers solitaires. Mais elles sont bien fragiles au regard de l'oeuvre de Boswell lui-même. Sans son amitié, sans son audace, on ne saurait plus rien de Brin-de-Fougère. Pourtant, sans Brin-de-Fougère, Boswell n'aurait jamais trouvé la grande tâche qui lui revenait. Et, sans Rébecca, il n'y aurait rien du tout à raconter. Associez donc leurs trois noms dans une même pensée reconnaissante quand vous les évoquerez, ainsi que les temps troublés où ils vécurent. Car vous entrez maintenant dans le monde magique et poignant du Bois Duncton.
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Sherlock Holmes en orbite
Mike Resnick
- L'Atalante
- La Dentelle Du Cygne
- 16 Septembre 1999
- 9782841721122
Il est le plus grand détective de tous les temps.
Il en est même l'archétype. A Londres, au 221 B de Baker Street, réside Sherlock Holmes, avec son compagnon, chroniqueur et faire-valoir, le docteur Watson. Mais... Quelle fut la première confrontation de Sherlock Holmes et Fu Manchu ? Pourquoi le vampire Guido Pascalini vint-il consulter le détective ? Pourquoi le Titanic n'a-t-il pas coulé ? Qu'est-il réellement arrivé aux chutes de Reichenbach où Holmes et le génie du crime, disparurent en mai 1891 ? Qu'attendre d'un programme informatique de détection baptisé Sherlock Holmes ? 26 aventures inédites que les anthologistes ont confiées à des auteurs de science-fiction et de fantasy.
A son époque comme dans l'avenir - et même après la mort -, à Londres comme dans l'espace, tel qu'en lui-même, voici le génie des enquêteurs.
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Dans Le Frère initié, Sean Russell bâtit en Orient un empire imaginaire qui emprunte à la fois à la Chine et au Japon et qu'il situe en des temps où l'on se bat au sabre, où l'agriculture et le commerce sont les seules sources de richesse, où une religion proche du bouddhisme a tout pouvoir sur les esprits.
La dynastie de l'empereur Akantsu est montée sur le trône de Wa à l'issue des ravages de la guerre et de la peste. Il craint autant l'ordre des moines botahistes que les grandes familles et, surtout, le chef de la plus prestigieuse d'entre elles, Shonto Motoru. C'est pourquoi il le nomme gouverneur militaire d'une province du Nord menacée par les barbares des steppes. C'est sous-estimer le seigneur Shonto, d'autant que l'accompagne un jeune moine dont les talents insoupçonnés n'ont pas encore donné leur mesure : le frère Shuyun. Suspense et magie pénètrent le récit pour tenir le lecteur sous le charme, cependant qu'une description poétique et minutieuse donne chair au monde envoûtant qui lui est présenté.
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