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Le tour d'écrou est sans doute le plus célèbre des récits de Henry James. Récit, c'est-à-dire plus qu'une nouvelle et moins qu'un roman : l'exacte mesure pour mener à son terme la plus perfide stratégie narrative qu'on puisse imaginer.
Car que raconte Le tour d'écrou ? L'histoire de deux enfants que viennent hanter sous les yeux désespérés d'une jeune gouvernante impuissante les fantômes dépravés qui se jouent de leur innocence envoûtée ? Ou l'histoire d'une jeune femme qu'un mélange d'éducation rigoriste et de vagues rêveries sentimentales mène à la névrose hallucinatoire, et que l'obsession du mal - on voudrait que l'anglais permît le même jeu de mots que le français - conduit à un délire où un garçon de dix ans trouve la mort ? Histoire de fantômes ou histoire de fantasmes ?
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La couronne de plumes et autres nouvelles
Isaac Bashevis-Singer
- Stock
- La Cosmopolite
- 13 Mai 2009
- 9782234062573
« La véritable littérature informe tout en distrayant. Elle s'arrange pour être à la fois claire et profonde. Elle a le pouvoir magique de mêler la causalité et le but, le doute et la foi, les passions de la chair avec les aspirations de l'âme. » Isaac Bashevis Singer
Que ce soit à New York ou à Varsovie, Isaac Bashevis Singer, en véritable maître conteur, construit un univers extraordinaire, hanté de démons, de revenants, de rabbins ou de révolutionnaires, d'artistes et de femmes perdues... Ses personnages résultent tous d'une mystérieuse création où se mêlent les vivants et les morts, les croyants et ceux qui ne le sont pas, aux prises avec une destinée indéchiffrable mais sur laquelle Singer projette ses lueurs.
Témoignages hauts en couleur d'un monde presque anéanti par la barbarie nazie, ces histoires ont résolument le parfum et la saveur de la culture yiddish, dont Singer s'est fait l'un des plus brillants passeurs. Mais les préoccupations de l'auteur dépassent largement les frontières de la rue Krochmalna et du Lower East Side. Dans un mélange détonant de réalisme et de mysticisme, ses nouvelles nous transportent au coeur de l'âme humaine, là où naissent l'amour, le désir, la jalousie et la foi.
Ce recueil réunit l'ensemble des nouvelles de Singer publiées chez Stock : Yentl, Le beau Monsieur de Cracovie, La couronne de plumes, Le fantôme, Le Blasphémateur, Amour tardif, Passions, Le Fantôme. -
Après le succès de ses Mémoires, Woody Allen revient avec un recueil de nouvelles jubilatoire. Qu'il écrive sur des acteurs ratés ou des vaches meurtrières, sur l'origine du poulet du Général Tso ou sur celle du noeud de Windsor, qu'il explore la vie sexuelle des célébrités, le talent d'un cheval peintre ou le destin tragique du nez de Sylvester Stallone, il donne vie à des récits loufoques, perspicaces et, surtout, implacablement drôles.
Un recueil où s'exprime à chaque page toute la singularité, l'humour et le talent d'observateur et d'écrivain du réalisateur oscarisé de Manhattan.
Du pur Woody Allen !
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Nicolas Richard -
« ... Amour et mort sont les deux thèmes qui se marient dans ces nouvelles pour donner une musique enivrante, la musique de chambre des âmes baignées d'une indicible pénombre. La douleur y veille à côté de la joie, et la passion, presque toujours impure, y est secouée de fièvres mauvaises striées d'éclairs, en proie à des impulsions contradictoires. On s'aime et on se déchire à cause de la chair qui désobéit à la raison. Pour faire se rejoindre la raison, le sexe et la tendresse, il n'y a pas de solution, pas de sagesse pour Arthur Schnitzler, il n'y a que la mort [...], la mort très triste et très voluptueuse, enfin suivie du silence suprême. »
F. B. -
L'autel des morts ; dans la cage
Henry James
- Stock
- Bibliotheque Cosmopolite
- 25 Février 2004
- 9782234016071
Les deux admirables récits qui composent ce livre sont parmi les plus caractéristiques du génie de Henry James parce que centrés sur le secret et sur la mort. Les vivants dans l'oeuvre de James sont fidèles aux morts. Les morts permettent de rêverà Et puis la mort est richesse suprême, à la fois fuite et victoire.
L'autel des morts, écrit à Londres en 1894, évoque un événement déterminant de la vie de James : la perte d'une jeune cousine tendrement aimée, morte de tuberculose à vingt-quatre ans. Deux hommes, deux amis devenus ennemis vont se croiser et s'affronter, au-delà du temps, autour du sanctuaire d'une jeune fiancée disparue.
Dans la cage date de 1898, époque à laquelle James se retire à Rye, un village du sud de l'Angleterre. Confronté à la solitude, il se tourne vers les mirages de l'enfance et de l'adolescence. La petite postière derrière son guichet grillagé - la cage - est condamnée à ne connaître les agissements du "grand monde" qu'à travers le langage cryptique des formules télégraphiques. Epiant visages et signes sibyllins, elle échafaude à partir de ceux-ci un monde purement imaginaire. Quel est le secret que recouvrent les télégrammes qu'elle envoie : une histoire de chantage, de jeu, de crime ? Mais le secret n'engendrera que le secret.
Henry James est né à New York en 1843. Il est mort à Londres en 1916. Ont été également publiés aux Editions Stock : Le regard aux aguets. Un portrait de femme, Le tour d'écrou, Les papiers de Jeffrey Aspern.
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L'homme que les femmes adoraient
Joyce Carol Oates
- Stock
- Nouveau Cabinet Cosmopolite
- 1 Septembre 2000
- 9782234019218
Dans ce recueil de onze nouvelles, Joyce Carol Oates, armée comme toujours du plus aigu des scalpels, va se pencher sur les situations extrêmes en même temps que si quotidiennes de la vie. Aucun détour de l'âme humaine ne lui échappe, ni aucune manifestation de la souffrance, de la violence ou de la folie ordinaire qui couvent en chacun de nous. "L'homme que les femmes adoraient", si beau, si aristocratique, c'est sa déchéance qu'elle nous raconte. Le jeune Juif exalté qui se prend pour le Messie, c'est sous les traits d'un assassin qu'elle nous le présente. La jeune et tendre belle-mère qui semble tant aimer ses trois petites belles-filles, c'est vers la mort qu'elle les entraîne sous le prétexte d'une jolie promenade.
Dans une deuxième partie, J.C. Oates franchit le rideau de fer pour se rendre à Varsovie, Budapest et Berlin. Ce qu'elle appelle pudiquement "les complications de la vie" sont les mêmes partout.
Judith Horne, romancière américaine d'origine juive polonaise, va affronter, au prix d'un total bouleversement, un passé qu'elle ne voulait pas connaître. A Budapest, Marianne Beecher, belle diplomate au passé trouble, va provoquer l'arrestation d'un jeune écrivain dissident et peut-être sa mort, par simple négligenceà Mais n'est-ce que de la négligenceoe Dans ces onze textes ciselés, toujours à mi-chemin entre l'émotion et la cruauté, on retrouve le talent magistral de J.C. Oates et cette voix qui nous crie, haletante, que tout chemin mène à la solitude.
Joyce Carol Oates est sans doute la plus douée et la plus féconde des jeunes romancières américaines d'aujourd'hui. Traduite dans le monde entier, elle a publié treize romans ou recueils de nouvelles en France, tous aux Editions Stock. Citons les plus récents : Bellefleur en 1981, Amours profanes en 1982, Une éducation sentimentale en 1983 et La légende de Bloodsmoor en 1985.