« Gioconda est un de ces «petits» livres que l'on n'oublie pas de sitôt. Dans la Grèce de la Seconde Guerre mondiale, deux adolescents vont découvrir la magie du désir et de l'amour. La tourmente de la guerre emportera cet amour mais ce livre nous le restitue avec une force, une vérité extraordinaires, et nous gardons longtemps au coeur sa lumière. » Marie-Jo Sotto-Battesti, librairie Goulard, Aix-en-Provence
Une famille norvégienne part célébrer un anniversaire en Italie. Sur le papier, cela semble formidable. Sauf que c'est ce séjour que choisissent les parents pour annoncer leur divorce. Le ciel tombe sur la tête de leurs trois enfants, adultes plus ou moins «?établis?», qui se retrouvent tout à fait démunis... Le roman que l'on attendait sur la famille du xxie?siècle?! «?C'est hilarant dès la première page?!?» RTBF «?Jeunisme, parentalité, paternité, rapports entre frères et soeurs, modernité et tradition, questions existentielles... Ces sujets sont ici traités avec autant d'humour que de brio.?» Le Pèlerin «?Un humour mordant.?» Point de vue «?L'aspect dramatique de nos vies, la dynamique des relations, comment un divorce peut nous arracher à nos certitudes?: la description est tendre, pleine de couleurs et de fraîcheur.?» Fædrelandsvennen Helga Flatland née en 1984, est une romancière norvégienne dont les livres sont traduits en plusieurs langues et récompensés par de nombreux prix.
«?C'est chaque fois un bonheur de lire Lola Lafon. Ses bonheurs d'écriture deviennent des bonheurs de lecture, mais prenons garde à la douceur de la langue qui parfois se coupe jusqu'au sang. [...] Qu'elle traite du mépris masculin tournant à la goujaterie ou qu'elle fasse un sort à la «gauche» qu'elle n'évoque qu'avec des guillemets pour s'en protéger, tant elle a trahi ses idéaux et ceux qui la soutenaient, Lola Lafon n'y va pas avec le dos du clavier pour faire ses gammes côté grave ou côté aigu. [...] [Elle] écrit juste, d'une écriture accordée à tous les temps de la joie ou de la colère, de l'émotion ou de la lutte. C'est pourquoi, une fois le livre ouvert, on peine à le refermer avant la toute fin.?» Éric Fottorino Directeur de l'hebdomadaire Le 1
Parce qu'il va en épouser une autre, lady Lavinia Blake souhaite récupérer les lettres d'amour qu'elle a écrites à sir Lionel Bridgemont, des années auparavant. À l'époque, il l'avait quittée en lui brisant le coeur. Après avoir hésité à revoir son ancienne maîtresse, le jeune homme décide de les lui rapporter, mais la rencontre ne se déroule pas comme il l'avait prévu... Avec malice et justesse, George Sand dresse le portrait d'une femme fière et forte, libre de choisir son destin.
«?Elles étaient si belles ainsi, nues et cambrées sur l'eau avec ces cheveux brillants, ces yeux vert de mer et ces dents chatoyantes comme la nacre et qui semblaient perpétuellement sourire...?» Envoûtant et mystérieux, le chant des sirènes hante tant nos légendes que notre imaginaire. Les marins le connaissent bien. Qu'elles soient amoureuses ou dangereuses, d'Hans Christian Andersen à Guy de Maupassant, les écrivains se sont laissé séduire par ces filles de l'écume... À votre tour de succomber?! Cet ouvrage rassemble des textes de Hans Christian Andersen (1805-1875), Paul Arène (1843-1896), Guy de Maupassant (1850-1893), Marcelle Tinayre (1870-1948) et Renée Vivien (1877-1909).
La nuit tombe sur les corons du nord de la France, et une fratrie se presse devant l'écran de télévision. Soudain, apparaît le visage attendu : celui du père. Qu'y raconte-t-il ? À l'époque, aucun de ces enfants ne s'en soucie vraiment. Pourtant, alors, cet homme s'est saisi d'un combat, celui des mineurs marocains qui se lèvent pour leurs droits. C'est l'histoire de cet homme que nous raconte Samira El Ayachi, mais aussi celle des siens ; de l'une de ses filles, surtout, qui deviendra l'archétype de la «réussite républicaine», jusqu'à se voir renvoyée à sa condition «d'Arabe» quand la folie islamiste se saisira d'une certaine jeunesse. C'est l'histoire d'un lieu, ce Nord, et de ses habitants, solidaires et oubliés. C'est un bout d'Histoire de France. C'est simplement sublime.
À quoi tient le bonheur ? Faut-il le chercher dans le quotidien du couple ? Dans l'amitié ? Ou suffit-il tout simplement de s'émerveiller devant un jardin en fleurs ? Telles sont les questions qui agitent les fragiles héroïnes de Katherine Mansfield.
Par petites touches, elle crée des atmosphères où ses personnages se meuvent, hésitent et cherchent un sens à leur vie. De sa plume cruelle et élégante, elle dissèque ces moments en apparence insignifiants qui font basculer le destin de ses héroïnes.
Vous êtes-vous déjà demandé quelle était la vie quotidienne d'Adam et Ève dans le Jardin d'Éden ? Grâce à leurs journaux intimes, vous saurez tout sur les premiers jours de l'humanité. Avez-vous un jour imaginé assister au meurtre de Jules César sur les marches du Sénat ? Par chance, notre reporter des Faisceaux du Soir était présent et vous en dévoile tous les détails dans son article ! Comment tirer son épingle du jeu quand on est une femme au Moyen Âge avec un père ambitieux et sans scrupule ?
En quelques nouvelles aussi malicieuses qu'irrévérencieuses, Mark Twain traverse les siècles et nous révèle les dessous de l'Histoire dans un grand éclat de rire.
« Pour comprendre la tragédie humaine sur la terre afghane, il faut lire Spôjmaï Zariâb. » Atiq Rahimi, prix Goncourt « Au centre des récits de Spôjmaï Zariâb, il y a les femmes, dressées contre la violence qui leur est faite. Une description saisissante de l'atmosphère haineuse et brutale qui règne à présent dans une société colonisée par les talibans. (...) À sa manière, Spôjmaï Zariâb construit une oeuvre. Mais cette littérature du chagrin est d'abord une littérature de la vie, de la force qui va, par-delà le désespoir et l'absurdité du monde. Une littérature qu'il est urgent de découvrir si l'on veut comprendre
Bienvenue à Triomf, misérable banlieue blanche de Johannesburg, érigée sur les ruines de Sophiatown, le ghetto noir rasé par les bulldozers de l'apartheid où résident désormais, Pop, Mol, Treppi et Lambert sans oublier chiens, carcasses de voiture et de frigos, éléments intrinsèques de cette famille Benade complètement paumée. Pourtant le rire n'est jamais loin des larmes et alors que scènes loufoques et paroles profondes se succèdent, le lecteur ébahi est captivé tant par l'histoire que par l'écriture de Marlene van Niekerk, faite de cynisme, de tendresse, de cruauté et de compassion.
Un premier roman aux allures de messe noire - André Clavel, L'Express
« Marguerite Audoux écrivait non avec l'espoir de publier ses oeuvres, mais pour ne point trop penser a` sa misère, pour amuser sa solitude, et comme pour lui tenir compagnie, et aussi, je pense, parce qu'elle aimait écrire. (...) Il m'est doux de parler de ce livre admirable, et je voudrais, dans la foi de mon âme, y intéresser tous ceux qui aiment encore la lecture. Comme, moi-même, ils y goûteront des joies rares, ils y sentiront une émotion nouvelle et très forte. (...) Et l'on sent bien souvent passer la phrase des grands écrivains : un son que nous n'entendons plus, presque jamais plus, et où notre esprit s'émerveille.» Octave Mirbeau
1841. Deux frères corses, nés siamois, dont la rencontre avec Dumas va sceller un destin déjà tracé par un déterminisme familial. Acteur et témoin d'une vendetta, Alexandre Dumas restitue avec justesse les tourments de l'âme corse.
"Le livre d'un homme seul n'est pas le gémissement d'un homme irréductiblement solitaire, mais l'indispensable cri, dissident de la version officielle, d'un homme qui témoigne de lui-même." Jean-Luc Douin, Le Monde.
Chabname est une petite fille comme les autres... à Kaboul, Afghanistan. Invasion soviétique, riposte des Talibans. 1991 : Chabname fuit le pays, avec sa mère et sa soeur.
Direction la France, le pays des Droits de l'Homme. Passage des frontières, arrivée à Montpellier où la petite fille doit découvrir un univers très différent du sien. Petite fille qui deviendra grande au point un jour de rentrer à Kaboul où, bien sûr, plus rien n'est comme avant. Elle y cherchera son "amoureux" de la cour d'école, Milad. Qu'est-ildevenu, ce valeureux chevalier aux doigts de pianiste, qui s'est jeté sur elle pour la protéger d'une bombe, il y a bien longtemps ?
Critique littéraire passionné, le narrateur est prêt à tout pour s'emparer de mystérieuses lettres que le célèbre poète américain Jeffrey Aspern aurait laissé à sa maîtresse, Juliana Bordereau. Se faisant passer pour un écrivain épris de nature qui serait tombé amoureux de leur petit jardin abandonné, il parvient à s'immiscer dans le palazzo vénitien décati où vivent la vieille demoiselle et sa nièce, Miss Tina. Une fois dans la place, il saura bien trouver un moyen de mettre la main sur ces précieux papiers...
« Mes yeux sont sourds, mes paupières restent closes et ma bouche, éteinte. Car je suis bel et bien mort. Mais c'est avec stupéfaction que je comprends que je vais tout entendre de leurs discours. Et que mon enfer durera quarante longs jours. » Le narrateur est mort, certes, mais il est bel et bien le personnage principal de la tragi-comédie qui va suivre ! Condamné au silence, il assiste, impuissant, au pugilat entre ses femmes et à la détresse de sa mère, subit la haine de son cousin, l'amour de son oncle, les litanies de l'Ivrogne... Samira El Ayachi dresse le portrait d'une famille marocaine aux prises avec ses cadavres intimes et donne à entendre, à travers la voix d'un jeune homme pris dans les filets de notre temps, les désillusions de toute une génération en quête d'elle-même.
Un événement vient brutalement troubler la fière ascension de Souhad, une jeune femme hyper diplômée et parfaitement intégrée : son père décide soudain de rentrer au bled, et lui demande d'arroser les plantes dans sa petite maison de Saint-Denis. Quelques heures et rencontres plus tard, la jeune femme, avec trois petits vieux, part dans une camionnette conduite par un grand Noir taciturne, pour un voyage parfaitement improbable...
Un roman écrit dans une langue magistrale, où tous les mots sonnent juste, pour nous raconter une histoire à la fois terrible et très belle.
1981. Omar et Elda fuient le Mexique pour les États-Unis. Mais il n'y a pas que la traversée de la frontière qui s'avère dangereuse... et ils ne sortiront pas indemnes de ce périple clandestin.
2012. Isabel épouse Martin, le jour de la Fête des morts. Lui apparaît alors le fantôme d'un homme qu'elle n'a jamais rencontré. Il lui dit être le père de son mari. Il souhaite qu'elle l'aide à renouer le contact avec les siens, qui l'ont tellement rejeté qu'il n'arrive pas à les atteindre. Par la suite, Omar apparaît ce jour-là à Isabel, et se livre à elle. Dans le monde des vivants, la jeune femme tâche de dénouer les noeuds, de recoller les morceaux, afin que chaque membre de cette famille meurtrie puisse trouver un certain apaisement... y compris ceux qui sont morts depuis longtemps.
En quelques mots :
" Belphégor est un mystère. Le mystère le plus troublant que l'on puisse imaginer et dont nous n'avons pas le droit de soulever, même légèrement, le voile... " C'est ainsi qu'a été présenté Belphégor lors de sa parution, en 1927, sous forme de feuilleton dans le quotidien Le Petit Parisien.
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L'intrigue apparaît dès les premières lignes : " Il y a un fantôme au Louvre ! Telle était l'étrange rumeur qui, le matin du 17 mai 1925, circulait dans notre musée national. Partout, dans les vestibules, dans les couloirs, dans les escaliers, on ne voyait que des gens qui s'abordaient, les uns effrayés, les autres incrédules, et s'empressaient de commenter l'étrange et fantastique nouvelle. " À partir de là... Un gardien se fait assassiner. La police confie l'enquête à l'inspecteur Ménardier. Le jeune journaliste Jacques Bellegarde, flairant une affaire à la fois complexe et retentissante, décide de s'en mêler. Il reçoit alors un message lui demandant de s'éloigner, un message signé Belphégor, le fantôme du Louvre...
Arthur Bernède, auteur de Judex, Coeur de Française, Surcouf, et de tant d'autres récits célèbres, signe avec Belphégor son roman le plus original et le plus captivant.
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Arthur Bernède (1871-1937) est un auteur prolixe qui a publié plus de deux cents romans d'aventures mettant en scène des personnages comme Vidocq, Judex ou Mandrin. Belphégor, publié pour la première fois en 1927, reste son roman populaire le plus célèbre.
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Les points forts :
Un immense succès aujourd'hui introuvable en édition de poche, qui a fait l'objet de nombreuses adaptations au cinéma et à la télévision (dont celle de 1965, ayant enthousiasmé et terrifié des générations de téléspectateurs !).
« Combien de choses on souhaite?! Combien de choses on rapporte à propos du Jour de l'An. » Une nouvelle année, des bonnes résolutions, des voeux de bonheur, de bonne santé, de prospérité, des étrennes... Avec humour, tendresse et parfois nostalgie ou ironie, les écrivains racontent ce moment symbolique où tous les espoirs semblent renaître. Avec Anatole France, Anton Tchekhov, Charles Baudelaire ou encore Louise Michel, tournez la page, histoire(s) de bien commencer l'année?!
« Mon patelin est situé dans un pays pauvre, en moyenne région : grimpez un peu, et vous arriverez à Chu. Vrai, on dit qu'ici les chiens rongent des cailloux et les poules picorent du gravier. Et les gens ? Demandezvous, qu'est-ce qu'ils mangent ? Qu'importe ce qu'on mange, du moment qu'on a le ventre plein. » Un oncle invalide qui se croit poète, des parents misérables paysans, des enfants dont le triste avenir semble tout tracé : Thiêp nous fait comprendre comme personne ce qu'est la vie quotidienne d'un Viêt-nam bien loin des paillettes touristiques.