« Quelques semaines plus tard, elles arrivèrent sur l'île. N'ayant jamais quitté sa Vendée natale, Estelle regardait avec ravissement tous les paysages à travers la vitre du train, puis pendant la traversée du bac. Le mois d'avril était très beau, la chaleur n'était pas au rendez-vous. Néanmoins, accoudée au bastingage du bateau, elle observait un jeune homme dont le regard se perdait dans l'océan. ».
Pour avoir cédé aux chimères de l'amour, Estelle se voit retirer son enfant par l'acariâtre et terrible Madame de Bouvreuil. Mais la jeune femme est bien décidée à faire entendre sa voix et à lutter de toutes ses forces pour le retrouver ! Aidée de ses amis, elle commence une quête longue et difficile... Qui sait ce qu'elle trouvera au bout du chemin ?
« Il était une fois une héroïne qui avait tout quitté. Son passé rejeté, son futur lui appartenait. Comme née seule, dans une brume de douleur, elle ne savait pas s'il y avait eu un prénom qui la singularisait. Immatérielle et flottante, elle cherchait désespérément des yeux pour exister, quelqu'un qui compterait, quelqu'un qui veillerait sur elle. Sans nom, elle pourrait être vous ou moi, cela n'aura d'importance que pour celui qui lira ce récit. ».
Alors qu'elle erre dans la ville, la gamine trouve refuge dans un endroit envoûtant dirigé par un homme nommé «?Love?», un musicien de musique bruitiste qui fascine autant qu'il dérange... Dans sa quête d'extraordinaire, l'héroïne transforme ici son destin en conte de fées, devenant la princesse de ce singulier royaume. Délaissée par Love, perdue sur des chemins faits de drogues et de folies, de révélations philosophiques et de magies, elle expérimentera de nouveau la transfiguration de sa propre existence.
Après Je/Tu - Une histoire de vengeance, découvrez la suite enchanteresse et poétique !
Une femme amoureuse, un militaire poursuivi par son passé et un enfant réfugié : trois destins qui se croisent sur fond de conflit religieux en Centrafrique. N'épargnant rien à ses personnages des affres de la guerre, Margot Vanbert nous les révèle tels qu'ils sont : fragiles, victimes... et enfin coupables. Pourtant, l'histoire, comme pour se surmonter elle-même, semble porter une lueur d'espoir : car si le Moineau s'est tu, il a appris à écrire.
«?Margot Vanbert nous livre probablement ici son histoire la plus sombre. Si Le silence du Moineau s'inscrit dans la lignée de son recueil Nouvelles du Front (2013) consacré à la guerre, celle-ci est désormais abordée sous l'angle du récit au long cours. Un récit à trois voix, à hauteur d'homme et sans jugement.?» Guillaume Dubourg.