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Éditeurs
Prix
Belles Lettres
-
Gatsby le magnifique
Francis Scott Fitzgerald
- Les Belles Lettres
- Domaine Étranger
- 4 Avril 2025
- 9782251456881
Voici un roman glamour, ironique, plein de compassion - une merveilleuse incarnation des curieuses incongruités de la vie de l'époque - qui révèle un héros à nul autre pareil - un héros qui ne pourrait vivre à aucune autre époque et dans aucun autre lieu. Mais qui vivra en tant que personnage, nous le présumons, aussi longtemps que durera la mémoire d'un lecteur.
« S'il est vrai que la personnalité est une suite ininterrompue de gestes réussis, il y avait en cet homme quelque chose de magnifique, je ne sais quelle sensibilité exacerbée aux promesses de la vie, comme s'il s'apparentait à une de ces machines compliquées qui enregistrent les tremblements de terre à dix milles de distance. Une telle promptitude à réagir ne présentait rien de commun avec cette mollasse impressionnabilité qu'on dignifie du nom de "tempérament créatif" - c'était un don d'espoir extraordinaire, un romanesque état de préparation aux événements comme jamais je n'en avais trouvé de pareil chez un être humain et comme il n'est guère probable que j'en rencontre de nouveaux. »
C'est l'histoire de ce Jay Gatsby, arrivé si mystérieusement à West Egg, de ses fêtes somptueuses et de son amour pour Daisy Buchanan - une histoire qui va de la pure beauté lyrique au réalisme brutal, et qui est teintée d'un sens de l'étrangeté de la condition humaine dans un univers insouciant.
C'est un livre magique, vivant, mêlé d'ironie, de romantisme et de mysticisme.
Max Perkins
Ce livre, qui fut un échec commercial à sa parution, est devenu l'une des grandes oeuvres littéraires américaines.
« S'il n'y avait pas eu le roman de Fitzgerald, je n'écrirais pas les livres que j'écris - en fait, il serait possible que je n'écrive pas du tout. » Haruki Murakami
La jaquette reprend la gouache signée Francis Cugat, et commandée par F. S. Fitzgerald pour l'édition originale.Le lecteur aura le plaisir de lire en miroir, dans cette édition bilingue, le texte original de Fitzgerald et la traduction, parue en 1926, de son premier passeur, Victor llona. -
Histoire naturelle
Pline l'ancien
- Les Belles Lettres
- Classiques Favoris
- 18 Octobre 2016
- 9782251446196
De Pline, Buffon écrit avec admiration, au fronton de sa propre histoire naturelle, qu'il « a travaillé sur un plan bien plus grand que celui d'Aristote : il a voulu tout embrasser, et il semble avoir mesuré la nature et l'avoir trouvée trop petite encore pour l'étendue de son esprit ». Le monumental livre de Pline n'est pas seulement l'un des documents les plus précieux que l'Antiquité nous ait laissés, il est surtout le signe d'une érudition bien singulière dans un tempérament parfaitement original. Nous ne saurons jamais avec certitude ce qui motiva cet homme de guerre et d'État à l'écriture d'une oeuvre dont l'esprit se pose au contraire de ce qui semble devoir constituer sa situation. Et l'on ne cessera jamais non plus de s'émerveiller face à l'étrangeté d'un livre qui non seulement recueille si vastement la totalité, traitant d'astronomie, de physique, de géographie, d'agriculture, de commerce, de médecine, d'histoire, de minéralogie, de botanique, d'art, de théologie ou de philosophie, mais également pose sur l'univers qu'il a rendu visible un regard de satiété dont ressort constamment la conclusion que les dieux sont pauvres et que cette totalité où ils habitent ne suffit pas.
L'émerveillement sincère devant tant d'objets, d'animaux, de parfums, de pierreries, de faits d'armes, de pays, de coutumes, de doctrines, de cultures et de cultes s'accompagne chez Pline d'une autre sincérité : celle d'une conscience d'homme ressentant la capacité du mystérieux recul dans lequel elle envisage la totalité et ses parties, s'y impliquant ou, précisément, bâtissant dans la neutralité l'encyclopédie du monde. Derrière l'entreprise gigantesque de Pline ressort non pas seulement la singulière richesse d'un contenu, mais la pensée qui s'en est détachée.
Au I er siècle de notre ère, Pline vient à la fois offrir la plus belle des encyclopédies R il reste aujourd'hui le seul auteur à rapporter certains phénomènes ou à constituer la source de nombreux faits R et donner expression à la conscience qu'elle ne se réduit pas à la totalité, si vaste soit-elle. L'Histoire naturelle est ce livre étrange et magistral qui dit d'un seul geste le contenu du savoir dans la condition de l'homme : tenant au creux de sa main l'univers entier qu'il transmet à tous, il est traversé en même temps par un souffle marginal, en qui est ressentie la preuve que son écriture n'est possible que si l'esprit est étranger à ce monde rempli d'étrangetés. C'est ainsi depuis un regard jeté du haut de sa condition que, dans cette oeuvre odysséenne, le lecteur assiste à l'éclosion de chaque détail du monde au sein de l'histoire d'homme.
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Edité par cicéron, ce poème est l'exposé le mieux formulé des courants matérialistes de l'antiquité.
Lucrèce présente le système d'epicure, mais aussi, sans doute, une large part de la philosophie de démocrite dont aucun texte ne nous est parvenu. critique de la religion et des superstitions, cosmologie atomistique et naturaliste, sensualisme radical, ébauche d'une théorie évolutionniste, le matérialisme de lucrèce entend mettre en avant la liberté humaine affranchie de toutes les entraves au plaisir, considéré comme bien suprême et critère de nos actions.
Cette philosophie qui prétend aussi, à l'indifférence totale de la nature à l'égard du destin humain n'est pas sans échos aujourd'hui : la mort de l'homme, le relativisme, l'eudémonisme individualiste. ce matérialisme a préfiguré également la cosmologie scientiste du xixe siècle à travers des formules désormais célèbres : " rien ne surgit du néant, rien ne se perd, la somme des mouvements est constante dans la nature.
".
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J'ai un rendez-vous avec la Mort
Alan Seeger, Odette Raimondi-Matheron
- Les Belles Lettres
- Memoires De Guerre
- 4 Avril 2025
- 9782251456904
Alan Seeger, poète américain, a vingt-huit ans quand il meurt le 4 juillet 1916 devant le petit village de Belloy-en-Santerre dans la Somme où son bataillon est anéanti par les mitrailleuses allemandes. Engagé dans la Légion étrangère dès août 1914, ce fils d'une famille américaine aisée voue un culte à la France et à Paris où il vit depuis 1912, fréquentant le milieu artistique et littéraire de la capitale, centre du monde intellectuel de l'époque.
Ami d'Apollinaire, qui annonce sa mort, Alan Seeger n'a cessé d'écrire durant ces années de guerre. Des lettres, un journal, des poèmes aussi, dont le plus connu « J'ai un rendez-vous avec la Mort », était le texte préféré du président John Kennedy. Tous ces écrits, pieusement rassemblés par son père et sa soeur dans les semaines et les mois qui suivent sa disparition sont publiés d'abord aux États-Unis, où ils connaissent un formidable succès, puis en France en 1918. Ce livre, intitulé à l'origine, « Alan Seeger, le Poète de la Légion Étrangère, ses lettres et poèmes réunis par son père » n'avait jamais été republié depuis.
Il s'agit pourtant d'un témoignage rare sur l'engagement, d'un portrait pointilliste de cette France, à la fois belle et ravagée, dont le poète sillonne les routes, le lourd paquetage sur le dos avant de plonger dans le cloaque des tranchées. C'est aussi la Légion étrangère au combat, troupe de choc rudement éprouvée durant la Première Guerre mondiale, tour de Babel au sein de laquelleSeeger demeurera quand on lui proposera de rejoindre une autre unité : « J'ai choisi de rester fidèle à la Légion ou' je me trouve content et ai de bons camarades. »
Alan Seeger (22 juin 1888, New York, 4 juillet 1916, Belloyen- Santerre), poète. -
If / si
Rudyard Kipling, André Maurois, Scott Pennor's
- Les Belles Lettres
- 9 Novembre 2018
- 9782251448718
Si vous êtes sensible aux généreux conseils Si la poésie ne vous est pas étrangère Si, encore enfant, la vie vous émerveille Et si vous savourez les éditions légères, Cet ouvrage vous est tout destiné, lui qui livre aux générations futures une version à contempler et à lire, dans un sens ou dans un autre, de l'indispensable poème de Rudyard Kipling.
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Bucoliques
Virgile, E. De Saint-Denis
- Les Belles Lettres
- Classiques En Poche
- 7 Mai 1997
- 9782251799124
De doux paysages, des dieux et des nymphes, des bergères coquettes, et des bergers qui chantent l'amour et la poésie, voilà l'arcadie, pays de rêve oú l'instant poétique devient éternité.
Mais, aux alentours de ce paradis imaginaire, rôdent les menaces des guerres civiles et des passions, comme le loup autour de la bergerie.
Le pipeau pastoral ne dominera pas les trompettes de l'histoire, mais il fait entendre une frêle musique qui sauvegarde les douceurs et les grandeurs de la pure rêverie.
Virgile enseigne ici que seule la poésie rend l'homme digne d'être au monde.
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Odyssée Tome 3 ; chants XVI à XXIV
Homère
- Les Belles Lettres
- Classiques En Poche
- 19 Octobre 2001
- 9782251799599
"Ithaque t'a donné le beau voyage : sans elle, tu ne te serais pas mis en route.
Elle n'a plus rien d'autre à te donner. Même si tu la trouves pauvre, Ithaque ne t'a pas trompé. Sage comme tu l'es devenu à la suite de tant d'expériences, tu as enfin compris ce que signifient les ithaques.".
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Ils vont nu-pieds, leur teint est pâle comme celui des cadavres, leurs regards sont brillants. Ils se servent de leur langue affûtée pour enseigner, contre salaire, l'art exquis de douter de tout, de transformer le discours juste en discours injuste et de vivre au-dessus des lois. Dans l'ombre du « pensoir », ces morts-vivants ont pour maître le bavard, le divin Socrate.
À travers ces personnages, synthèse des différents intellectuels qui vivaient à Athènes aux alentours de 423 av. J.-C., Aristophane s'interroge sur l'impact qu'ont les idées des sophistes sur les citoyens. Conservateur résolu, ardent défenseur de la morale et de l'éducation léguées par la tradition, il déteste les novateurs et met dans le même sac les sophistes et Socrate, cet homme étrange qui semblait toujours dans les nuages.
Les Nuées sont la plus connue des comédies d'Aristophane, mais aussi une de ses plus belles réussites.
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L'éducation du prince chrétien
Erasme, Anne-Marie Greminger
- Les Belles Lettres
- Le Miroir Des Humanistes
- 8 Juin 2016
- 9782251346106
Ce court traité a été composé en 1516 pour l'instruction du jeune Charles de Gand, qui allait devenir trois ans plus tard Charles-Quint, Empereur romain germanique.
Comme le souligne son préfacier Carlo Ossola, cet ouvrage s'oppose radicalement à son célèbre contemporain, le Prince, rédigé trois ans plus tôt. Pour Machiavel, il importe de tenir ce qu'on a reçu ou conquis, quel que soit le prix que doivent en payer les sujets. Pour Érasme, seuls sont dignes du titre de prince ceux qui consacrent leur personne au bien de l'État et non l'État à leur profit. Il oppose les arts de la paix à ceux de la guerre, l'exercice de la liberté des citoyens à l'obéissance des sujets.
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composée autour de 370 avant j.
-c. , l'economique est une source importante pour l'histoire sociale et intellectuelle d'athènes à l'époque classique et a introduit un terme d'avenir dans la pensée occidentale. dans ce traité socratique, xénophon imagine un dialogue entre socrate et l'un de ses disciples, critobule. ce dernier souhaite savoir comment gérer le domaine (oikos) qu'il a hérité de son père, car il lui faut faire face à des dépenses considérables au service de la cité.
socrate, qui ne possède qu'un bien fort modeste, lui rapporte alors la conversation qu'il a eue avec un certain ischomaque, un grand propriétaire terrien qui fait travailler sur ses terres de nombreux esclaves. ischomaque, en effet, lui a enseigné les raisons de ses succès de gestionnaire : d'abord l'éducation qu'il a donnée à son épouse, puis la manière de traiter les esclaves pour en obtenir le meilleur rendement, enfin les diverses opérations que doit accomplir un bon agriculteur.
l'essentiel, c'est de faire preuve des qualités d'organisateur qui sont aussi celles du bon chef de guerre ou encore du roi des perses. l'oikonomikè, l'art de bien gérer un domaine , est ainsi l'un des aspects de l'art de commander.
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Poésies complètes
Frederich Nietzsche
- Les Belles Lettres
- Bibliotheque Allemande
- 17 Mai 2019
- 9782251449449
« Rien que fou, rien que poète », écrit Nietzsche dans Ainsi parlait Zarathoustra, livre IV. En France, on s'est beaucoup intéressé à la pensée, un peu à la langue, davantage aux rapports du philosophe avec la musique. La poésie en revanche n'a pas fait l'objet d'une présentation autonome et systématique, seuls les Dithyrambes pour Dionysos ont connu une meilleure fortune. Or, l'activité poétique de Nietzsche a été constante et ce mode d'écriture a toujours accompagné une activité philosophique dont les fondements philologiques sont omniprésents.
Le but de cette édition bilingue est de restituer dans sa totalité ce vaste ensemble dont les éditions dites complètes parues à ce jour n'offrent que des versions tronquées. On a donc voulu remédier à la dispersion liée à la composition par volume ainsi qu'à la disparité des différentes versions françaises. La présente publication est au contraire l'oeuvre d'un seul responsable qui a tenu compte de la portée philosophique de la forme et du style et s'est appliqué à la plus grande précision conceptuelle possible.
Cette édition des Poésies complètes donne accès à une vision générale et cohérente de ce vaste corpus. C'est une première mondiale appelée à coup sûr à faire date.
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Odyssée Tome 2 ; chants VIII à XV
Homère
- Les Belles Lettres
- Classiques En Poche
- 19 Octobre 2001
- 9782251799582
"Garde sans cesse Ithaque présente à ton esprit.
Ton but final est d'y parvenir, mais n'écourte pas ton voyage : mieux vaut qu'il dure de longues années, et que tu abordes enfin dans ton île aux jours de ta vieillesse, riche de tout ce que tu as gagné en chemin, sans attendre qu'ithaque t'enrichisse."
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Iliade ; chants I à VIII
Homère
- Les Belles Lettres
- Classiques En Poche
- 6 Novembre 1998
- 9782251799315
Au seuil de l'histoire et de la littérature de l'Occident (aux alentours du VIIIe siècle avant J.-C.), un immense poème, l'Iliade, conte les exploits en même temps que les peines des héros de la guerre de Troie, et, au centre de ce poème, un immense héros, Achille, exhibe sa force tout autant que ses larmes. Pourrions-nous aujourd'hui concevoir l'idée d'une sensibilité qui serait héroïque ? Il est bon de toujours retourner à Homère...
La peste - La colère d'Achille ; le Catalogue des vaisseaux ; Du haut des remparts de Troie - Duel Pâris / Ménélas ; La violation des serments - Revue d'Agamemnon ; Exploits de Diomède ; Hector et Andromaque ; Duel Hector / Ajax ; Les batailles.
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Écrits de trois dialecticiens de la Chine de l'époque des royaumes combattants
Gongsun Longzi, Yin Wenzi, Deng Xizi
- Les Belles Lettres
- Bibliothèque Chinoise
- 17 Mai 2024
- 9782251455686
Sont réunis ici trois textes de l'École des Noms, le Deng Xizi, le Yin Wenzi, et le Gongsun Longzi. Ils témoignent d'un moment critique de l'histoire de la pensée en Chine au temps des Royaumes Combattants (403-221 av. J.-C.), avant que le système des corrélations ne domine l'organisation du discours en Chine. Leur dialectique se règle sur le système de la prédication. Confucius avait fait de la rectitude des noms le principe premier du bon gouvernement, mais son idéal du roi nomothète, garant de cette rectitude, s'était perdu. D'où le succès de rhéteurs avides de dominer par leur usage captieux du langage. Contre cette éristique, devait se constituer une dialectique.
Le Deng Xizi distingue les deux pratiques : au « petit dialecticien », beau parleur sans foi ni loi, s'oppose le « grand dialecticien », qui appréhende les choses dans leur nature. Cette rectitude des noms commande à l'efficace des lois et à l'art de gouverner, au-delà même de la seule exigence morale. Le Yin Wenzi ajoute à cette analyse une dimension psychologique et humaine. Par le respect des catégories nominales, le prince éclairé cherche à rétablir l'accord entre ordre social et ordre naturel. Enfin, le Gongsun Longzi semble marquer l'aboutissement du projet de l'École des Noms. Choisissant la voie des paradoxes, exposés dans la forme du dialogue, il s'efforce de manifester toute la profondeur de la pensée de la désignation, elle-même au fondement de tout discours visant à saisir la forme de réalités toujours en devenir. Ces trois textes sont, pour la première fois en France, traduits ensemble et en entier. -
Misère et splendeur de la traduction
José Ortega y Gasset
- Les Belles Lettres
- Traductologie
- 21 Octobre 2013
- 9782251700014
Traduit depuis longtemps dans de nombreuses langues, Misère et splendeur de la traduction de José Ortega y Gasset n'avait encore jamais été publié en France. Ce célèbre essai fut pourtant rédigé en 1937 à Paris où le philosophe espagnol, fuyant la guerre civile, avait trouvé refuge. C'est une contribution majeure à la pensée de la traduction, due à un grand intellectuel polyglotte qui, en tant que directeur de la Revista de Occidente de 1923 à 1936, avait puissamment contribué à ouvrir l'Espagne à l'Europe. Misère et splendeur de la traduction se présente comme la transcription - sans doute en partie véridique - d'une séance entre savants au Collège de France. Dans cette conversation parfois houleuse, certains intervenants sont nommés, mais la plupart restent anonymes. Selon l'un des plus prolixes, la traduction n'appartient pas au même genre littéraire que le texte traduit, et elle n'a pas à être belle, mais à être claire : « La traduction n'est pas l'oeuvre, mais un chemin vers l'oeuvre. » Ortega n'est ici qu'une voix parmi d'autres, même si c'est lui qui introduit et conclut le dialogue, sur un modèle inspiré des dialogues platoniciens de la Renaissance. Nouveau Socrate, il ouvre dans cet essai riche en aperçus saisissants un débat sur la traduction qui n'a pas cessé depuis de susciter controverses et commentaires.
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Iliade ; chants IX à XVI
Homère
- Les Belles Lettres
- Classiques En Poche
- 23 Novembre 1998
- 9782251799346
Au seuil de l'histoire et de la littérature de l'Occident (aux alentours du VIIIe siècle avant J.-C.), un immense poème, l'Iliade, conte les exploits en même temps que les peines des héros de la guerre de Troie, et, au centre de ce poème, un immense héros, Achille, exhibe sa force tout autant que ses larmes. Pourrions-nous aujourd'hui concevoir l'idée d'une sensibilité qui serait héroïque ? Il est bon de toujours retourner à Homère...
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La Tragique Histoire du Docteur Faust
Christopher Marlowe, Fernand C. Danchin
- Les Belles Lettres
- Classiques En Poche
- 8 Septembre 2004
- 9782251799803
Christopher Marlowe (Canterbury, 1564-Londres, 1593), poète dramatique anglais, est l'un des grands élisabéthains et le plus important devancier de Shakespeare: Tamerlan le Grand (1587), Le Juif de Malte (1589), Édouard II (v. 1592).
En 1588, il transpose le récit mythique de Faust. Empreint de l'esprit de la Renaissance, son Faust exalte le triomphe de la raison et la quête du savoir, mais finit, au terme de sa vie, par implorer le ciel de sauver son âme. -
Philosophe du iiie siècle après j.
-c. , plotin a construit l'une des métaphysiques les plus importantes de l'histoire de l'occident. son oeuvre a été rassemblée par l'un de ses disciples, porphyre, qui ordonna les cinquante-quatre traités en six ennéades de neuf traités chacune.
1. du monde ou du ciel (40e traité) 2. du mouvement du ciel (14e traité) 3. de l'influence des astres (52e traité) 4. des deux matières (12e traité) s.
Que veut dire en puissance et en acte ? (25,e traité) 6. de la qualité et de la forme (1 7e traité) 7. du mélange total (37e traité) s. pourquoi les objets vus de foin paraissent-ils. petits ?
(37e traité) 9. contre les gnostiques, ceux qui disent que le démiurge du monde est méchant et que le monde est mauvais (33e traité).
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La respiration embryonnaire et les méthodes du souffle : Sept écrits taoïstes des Tang (618-907)
Catherine Despeux
- Les Belles Lettres
- Bibliotheque Chinoise
- 15 Novembre 2024
- 9782251455983
Sont traduits ici les écrits sur les « méthodes du souffle » (qifa ??), datant pour la plupart des Tang (618-907), qui ont été intégrés au Canon taoïste des Ming. Ils exposent des procédés pour nourrir la vie, très en vogue à l'époque des Tang et aux époques postérieures. Ces méthodes consistent principalement en mouvements gymniques (daoyin ??), automassages, diètes telles que l'abstinence de grains (bigu ??), diverses façons de respirer (tuna ??), d'ingérer le souffle (fuqi ??), de faire circuler le souffle interne avec visualisations de ses trajets ou de sa diffusion dans diverses régions du corps (xingqi ??), emploi du souffle (yongqi ??) pour se soigner ou pour soigner autrui.
Les techniques qui y sont mentionnées prennent racine dès la fin des Royaumes combattants, vers le ive siècle avant notre ère, pour atteindre leur apogée sous les Tang, non sans avoir reçu l'influence de techniques bouddhiques de respiration (anapana), de visualisations du corps et de concentration (dhyana), dès les Six Dynasties (IIIe-VIe siècle). Après les Tang, non seulement elles feront partie, dans le contexte taoïste, de pratiques individuelles d'alchimie interne et de certains rituels, mais aussi elles se diffuseront encore plus qu'auparavant dans les milieux lettrés et médicaux.
Sous les Song, les Ming et les Qing, ces méthodes du souffle prendront place dans des ouvrages médicaux et dans des compilations de lettrés, dans le but de « nourrir la vie », de se maintenir en bonne santé, voire de soigner certains symptômes. De nos jours, elles ont été pour la plupart simplifiées et sont devenues l'une des bases de ce que l'on appelle le qigong ??. -
Trois traités sur le portrait
Ding Gao, Jiang Ji, Wang Yi
- Les Belles Lettres
- Bibliothèque Chinoise
- 4 Avril 2025
- 9782251456911
La peinture de portraits représente sous les deux dernières dynasties l'essentiel de la production picturale chinoise. Mais à l'époque des Ming et des Qing, les portraits n'entrent pas dans les collections et sont réservés à un usage privé, le plus souvent accompagné d'un rituel.
Les trois seuls traités consacrés à la technique picturale du portrait de l'histoire de l'art chinoise sont ici réunis et intégralement traduits : Secrets pour tracer les portraits (Xiexiang mijue , vers 1360) de Wang Yi (vers 1333-vers 1368) ; Secrets pour transmettre l'esprit (Chuanshen miyao ) de Jiang Ji (1714-1787) - inédit en langues occidentales - et Secrets pour tracer la vérité (Xiezhen mijue ) de Ding Gao (?-1761), complété par son fils Ding Yicheng (actif fin XVIIIe-début XIXe siècle).
Ces oeuvres nous donnent accès à un vocabulaire spécifique, apparenté d'une part à la physiognomonie et d'autre part à la peinture de « montagnes et eaux », le paysage pictural et littéraire traditionnel. Ce sont ainsi les lignes de force d'un visage qui sont scrutées, les alternances entre yin - le foncé - et yang - le clair - qui sont mises en valeur afin d'en faire ressortir les reliefs, mais sans aucun lien avec les lois de l'optique. Pourtant la méthode « occidentale » (xiyang), mentionnée et reconnue, n'est pas utilisée.
Outre leur intérêt à la fois théorique et pratique, ces traités nous offrent également un aperçu du rôle social des portraits et nous renseignent sur le statut des artistes attachés à cette activité. -
« Le Traité d'architecture de Vitruve, présenté à l'empereur Auguste et donc « publié » dans les années 30-20 av. J.-C., est le seul des textes grecs et romains consacrés à l'art de bâtir, dont nous savons qu'ils furent nombreux, à avoir échappé au naufrage de la grande tradition technique de l'Antiquité classique. Considéré depuis l'époque carolingienne jusqu'au XVIIIe siècle comme une véritable bible dans sa spécialité, il souffre aujourd'hui d'un relatif discrédit, et rares sont les praticiens contemporains qui jugent utile de le relire, ou même seulement de le feuilleter. Le but de la présente édition n'est pas de « réhabiliter » le vieux théoricien, et encore moins d'en promouvoir de nouveau l'usage à des fins théoriques ou pratiques : ce serait, à l'âge de la conception assistée par ordinateur, où l'accent est mis sur la rationalité des programmes, l'industrialisation des techniques et la pureté des formes sérielles, pour le moins incongru. Mais rendre plus facile l'accès à son oeuvre nous a paru néanmoins nécessaire, pour tous ceux qui, en amateurs, en étudiants ou en spécialistes, s'intéressent à l'architecture, à l'évolution des formes, des structures et des techniques, et plus généralement à l'histoire de l'art européen. Pour cela, nous avons évidemment conservé l'intégralité du texte original et de sa traduction, mais singulièrement réduit les commentaires qui dans la grande édition des Belles Lettres en accompagnaient presque chaque mot, ou du moins chaque notion, et supprimé ce qu'on appelle l'apparat critique, c'est-àdire la liste des variantes repérées dans les manuscrits médiévaux du De architectura. Sous une forme maniable, et sans rien perdre d'essentiel, cette nouvelle version, qui intègre les découvertes archéologiques les plus récentes, autorise la consultation continue ou anthologique d'un ouvrage qui demeure, en l'état de notre documentation, unique en son genre, et qui, paradoxalement, a encore beaucoup à nous apprendre, et pas seulement dans le domaine de la construction. L'illustration qui l'accompagne, enrichie d'un cahier en couleurs, est de nature à en fournir une transposition concrète et suggestive. En annexe, différents index facilitent la navigation interne du lecteur curieux ou pressé, et une bibliographie, réduite à l'essentiel et centrée sur les études en langue française, incite à l'approfondissement de la réflexion.
En cette année de la célébration du bimillénaire de la mort d'Auguste, il ne nous a pas paru inopportun de réactualiser l'un des ouvrages qui ont sur le long terme le plus durablement contribué à définir la culture spécifique des premières décennies de l'Empire romain.
Rappelons les noms des éditeurs des dix livres de ce Traité. Il est clair que le présent volume leur doit tout, et d'abord sa substance même, c'està- dire le corps de son texte, qu'ils ont établi, traduit et expliqué : Livre I, Philippe Fleury, 1990 ; Livre II, Louis Callebat, Pierre Gros, Catherine Jacquemard, 1999 ; Livre III, Pierre Gros, 1990 ; Livre IV, Pierre Gros, 1992 ; Livre V, Catherine Saliou, 2009 ; Livre VI, Louis Callebat, 2004 ;
Livre VII, Bernard Liou, Marie-Thérèse Cam, Michel Zuinghedau, 1885 ; Livre VIII, Louis Callebat, 1973 ; Livre IX, Jean Soubiran, 1969 ; Livre X, Louis Callebat, Philippe Fleury, 1986. » Pierre Gros, Membre de l'Institut.
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En dépit, ou plutôt à cause de « l'illusion réaliste » que suscitent les Idylles, rien n'est plus difficile à cerner, dans leur évidence apparente, que Théocrite et son univers poétique, d'autant que ces « bulles » légères d'imaginaire que diaprent d'infinies réminiscences littéraires, chefs-d'oeuvre où se fondent en un mélange unique art et nature, ont été à leur tour reprises et réinterprétées par toute la tradition pastorale.
Pour tenter d'éclairer l'esthétique propre du poète grec aussi bien que les métamorphoses ultérieures d'un genre alors naissant, ce volume réunit les onze premières Idylles transmises dans le corpus théocritéen, celles dont s'est inspiré Virgile pour construire son propre monde des Églogues.
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considérés dans leur ensemble, tous ses écrits offrent un aperçu de julien l'apostat sans équivalent pour aucun autre personnage antique, hormis cicéron.
dans ce corpus singulier, fait de traités (le misopogon ou le contra galileos), de polémiques, de panégyriques ou de discours, les lettres, qui s'étendent de sa mission en gaule en tant que césar (355) à la proclamation de lutèce, puis au séjour à antioche et à constantinople et enfin à la campagne de perse (363), forment un ensemble exceptionnel. avec un art d'écrire, dont alexandre kojève a souligné la singularité, julien l'apostat s'y révèle et expose sa vision ambiguë du christianisme et du judaïsme, et surtout son adhésion au paganisme.
ces lettres sont des documents rares permettant de suivre les méandres d'une pensée d'un apostat qui peine à s'émanciper de la religion qu'il a quittée et dont le syncrétisme ne convainc ni les païens ni les chrétiens. au-delà de l'échec de la restauration du paganisme, elles donnent de l'empire, à la veille de sa christianisation définitive, une vision fort différente de la légende noire de l'apostat, tissée notamment par un ancien condisciple, le père de l'eglise grégoire de nazianze.
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Mémoire sur les royaumes indigènes des terres et des mers d'occident
Didier Michel
- Les Belles Lettres
- Bibliothèque Chinoise
- 4 Février 2022
- 9782251451640
Dans la présentation et la traduction intégrale de deux relations de voyages du début du XVe siècle à partir du coeur de la Chine vers l'Ouest, Michel Didier nous offre à titre posthume le fruit de quelque vingt-cinq années de recherches sinologiques, menées parallèlement à une carrière bien remplie de commandant de bord, et nous fait bénéficier de son expertise unique sur l'histoire des techniques de navigation, ainsi que de ses connaissances géographiques et astronomiques et de son expérience vécue d'aviateur au long cours.