«Qu'est-il resté des agonisants du Cambodge ? Une grande photo de la star américaine tenant dans ses bras un enfant jaune. Qu'est-il resté de Tomas ? Une inscription : Il voulait le Royaume de Dieu sur la terre. Qu'est-il resté de Beethoven ? Un homme morose à l'invraisemblable crinière, qui prononce d'une voix sombre : Es muss sein ! Qu'est-il resté de Franz ? Une inscription : Après un long égarement, le retour. Et ainsi de suite, et ainsi de suite. Avant d'être oubliés, nous serons changés en kitsch. Le kitsch, c'est la station de correspondance entre l'être et l'oubli.»
Excepté mes démangeaisons inexpliquées et ma passion dévorante pour mon mari, ma vie est parfaitement normale.
Elle a la vie dont elle rêvait : une belle maison, deux enfants, l'homme idéal. Après quinze ans de vie commune, elle ne se lasse pas de dire : Mon mari ! Pourtant elle veut plus encore : il faut qu'ils s'aiment comme au premier jour. Alors elle s'impose une discipline de fer pour entretenir la flamme. Elle l'observe, note ses fautes, tend des pièges, le punit en conséquence. Elle est follement amoureuse de lui. Jusqu'au jour où, évidemment, elle va trop loin... Véritable phénomène, sélectionné par plus de 10 prix littéraires, finaliste du prix Médicis, lauréat du prix du Premier Roman, Mon mari est un livre irrésistible - dérangeant, tendu, drôle et grinçant - qui a déjà conquis 80 000 lecteurs et a été traduit dans une dizaine de pays.
Un délice irrésistible. Amélie Nothomb Si réussi qu'il donne envie de le relire aussitôt. Jérôme Garcin - L'Obs Un pur régal, foncez ! Arnaud Viviant - France Inter Un thriller absolument fascinant, impossible à lâcher. Oprah Winfrey
- Le dolmen dont tu m'as parlé, Johan, il est bien sur la route du petit pont ? - À deux kilomètres après le petit pont, ne te trompe pas. Sur ta gauche, tu ne peux pas le manquer. Il est splendide, toutes ses pierres sont encore debout. - Ça date de quand, un dolmen ? - Environ quatre mille ans. - Donc des pierres pénétrées par les siècles. C'est parfait pour moi. - Mais parfait pour quoi ? - Et cela servait à quoi, ces dolmens ? demanda Adamsberg sans répondre. - Ce sont des monuments funéraires. Des tombes, si tu préfères, faites de pierres dressées recouvertes par de grandes dalles. J'espère que cela ne te gêne pas. - En rien. C'est là que je vais aller m'allonger, en hauteur sur la dalle, sous le soleil. - Et qu'est-ce que tu vas foutre là-dessus ? - Je ne sais pas, Johan.